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 Emmenez-moi d’ici », fit-il, les mains crispées, le regard égaré. Wolcott le prit par le bras et dit d’un ton apaisant : « C’est bien votre enfant. Il faut vous en persuader, Mr. Horn. — Non, non, ce n’est pas mon enfant, dit Horn qui de toutes ses forces repoussait cette idée. C’est un cauchemar. Détruisez ça ! — Nous n’avons pas le droit de détruire un être humain. — Humain ? fit Horn battant des paupières pour retenir ses larmes. Ça n’a rien d’humain ! C’est un crime envers le Créateur ! — Nous avons examiné ce… cet enfant, dit vivement le médecin, et nous en avons conclu que ce n’est ni un mutant ni la résultante de la destruction ou de la combinaison défectueuse de gènes. Ce n’est pas un monstre. Il n’est atteint d’aucune maladie. Je vous demande d’écouter attentivement ce que je vais vous dire. 

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En effet, il s’était passé quelque chose. Et le « quelque chose » qui s’était passé avait amené dans les couloirs tout le personnel hospitalier. Des gens entraient, sortaient d’une salle dans l’autre. Et comme le médecin entraînait Peter Horn dans un large corridor où des internes en blouse blanche se questionnaient du regard et chuchotaient entre eux, le malheureux se sentit pris de nausées. « Dites donc, vous avez vu ? L’enfant de Peter Horn ! Inimaginable ! 

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Les gros objets se comportent comme s’ils étaient individuellement déterminés parce que leur « centre de causalité » (par analogie avec le centre de gravité) ne peut pas s’écarter perceptiblement de la séquence principale, tandis que les très petits objets semblent pouvoir tenter des excursions hors de cette séquence dans une autre (ou d’autres) dimension(s) temporelle(s). Dans des conditions très précisément définies, ils semblent même sortir de notre univers et peuvent franchir un obstacle « normalement » infranchissable par eux dans cet univers, ou encore surgir du néant (venir d’un autre univers ?) à l’état virtuel

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Le penchant de notre subjectivité pour un temps incertain ne suffit cependant pas à prouver que le temps a plus d’une dimension. S’agit-il dès lors d’une pure spéculation, voire d’une simple logomachie, ou bien y a-t-il là-dedans une part de vraisemblance ? La science, c’est-à-dire la physique, ne répond pas de façon tout à fait claire à cette question, c’est-à-dire qu’elle n’exclut pas de telles possibilités

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C’est une façon de le signaler comme une rupture dans une continuité. De même nos mémoires (et les travaux des historiens) semblent s’acharner, sans tout à fait y parvenir, à reconstituer ce qui s’est vraiment passé, comme s’il avait pu y avoir plusieurs versions des événements. Et je ne parle pas des supputations possibles sur les avenirs. Dans un univers à temps strictement unidimensionnel, tout cela n’aurait aucun sens. Dans une succession unique d’états de l’univers, aucun état (aucun événement) n’est plus significatif que tous les autres, et les incertitudes du souvenir n’ont aucun intérêt, si même elles ont une place

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La théorie canonique que j’ai eue l’honneur d’exposer ici a cependant l’avantage d’expliquer pourquoi on ne rencontre jamais de voyageurs temporels : ceux qui partent de notre séquence principale se promènent dans les possibles extérieurs ; et ceux issus d’autres séquences n’ont aucune possibilité de faire irruption dans la nôtre. Le voyageur temporel crée son univers : il ne le transforme pas. On ne se baigne pas deux fois dans la même eau, comme disait déjà Héraclite

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Mais si l’idée saugrenue vient à un troisième voyageur d’intervenir à son tour, faudra-t-il introduire une nouvelle dimension du genre temps, et ainsi de suite à l’infini ? Eh bien non, au moins d’après ce que l’on enseignera dans les universités du Trantor et d’Aergistal (dans quelques milliers d’années). Puisque pour intervenir sur une bifurcation (qui définit un plan) il faut créer une nouvelle bifurcation dont le plan soit perpendiculaire à celui de la première, il suffit de trois dimensions du genre temps pour contenir toutes les manipulations temporelles possibles. Avec trois dimensions du genre temps, il est toujours possible de construire un plan d’embranchements perpendiculaire au plan défini par la ligne d’univers initiale et une bifurcation. (Une première approche de cette théorie du voyage dans le temps a été bien involontairement proposée par Riemann dans sa thèse de doctorat avec ses surfaces à n feuillets.

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En effet, on peut décrire cet univers comme la série de tous ses états successifs disposés le long de sa dimension temps. Comme, avant le départ du voyageur, aucun de ces états antérieurs ne le contenait, il ne peut tout simplement pas s’y rendre : il y a une collection déterminée d’états passés de l’univers et elle ne peut être ni modifiée ni augmentée. (Cela correspond à peu près à la contre-factualité des physiciens.

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Un concept aussi abstrait que celui d’une dimension supplémentaire autorise bien des jeux de l’esprit : ce que vous vérifierez (sans grand égard pour la géométrie) dans les histoires de Barry Malzberg, Alvin Greenberg et David Locke. Mais il introduit aussi à l’idée des mondes parallèles et des bouleversements de l’histoire. Si une infinité de mondes plus ou moins similaires au nôtre peuvent coexister dans la quatrième dimension, alors tous les mondes possibles existent peut-être, le nôtre n’étant qu’un cas particulier. Les écrivains de science-fiction ont beaucoup joué avec les mondes parallèles ; ainsi Clifford Simak dans Demain les chiens où ces univers parallèles s’ouvrent à la colonisation (encore) des humains qui fuient une terre envahie par les fourmis. Le « classique » des mondes parallèles demeure sans doute L’univers en folie de Fredric Brown

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Tout d’abord, nous savons qu’un objet hyperdimensionnel projeté dans notre espace tridimensionnel a un aspect bizarre. Attendez-vous donc à découvrir un bébé quadridimensionnel dans La petite pyramide bleue de Ray Bradbury qui, soit dit en passant, doit plus à la poésie qu’à la géométrie. Nous savons ensuite que la quatrième dimension n’a pas sa place dans un espace à trois dimensions : elle donne sur l’Ailleurs où s’aventurent les enfants de la nouvelle d’Henry Kuttner et Kathleen Moore

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