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Extrait ajouté par MagdeleineRobin 2018-05-12T21:58:00+02:00

Certes, il ne faudrait jamais s'étonner que l'histoire de sa vie comporte un évènement, un évènement d'importance, sur lequel on ne sait rien - l'histoire d'une vie est en soi et par définition un domaine dont l’intéressé sait fort peu de choses.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-06T13:30:53+01:00

« La politique est la grande génératrice et la littérature la grande particularisatrice, et elles sont dans une relation non seulement d’inversion mais aussi d’antagonisme… Quand on généralise la souffrance, on a le communisme. Quand on particularise la souffrance, on a la littérature. »

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-06T13:30:38+01:00

Maintenir le particulier en vie dans un monde qui simplifie et généralise, c'est la bataille dans laquelle s'engager.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-06T13:30:26+01:00

Je n'arrivais pas à détacher les yeux d'elle ; je la regardais comme si, à force, un sens allait se dégager de son image. Je la regardais à cause de la délicatesse de ses gestes, de la dignité de son maintien, de l'élégance de sa beauté aux multiples facettes, où l'exotisme coloré le disputait à la timidité charmante dans des proportions qui ne cessaient de changer, un type de beauté qui avait dû être envoûtant au temps de sa splendeur ; mais je la regardais surtout à cause de ce tremblement imperceptible de son être, malgré son empire sur elle-même, cet aspect volatil, qu'à l'époque j'avais mis sur le compte de l'exaltation qu'elle éprouvait à être Eve Frame.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-06T13:30:08+01:00

En Murray Ringold, pensais-je, l'insatisfaction humaine a trouvé son maître. Il a survécu à l'insatisfaction. Voici ce qui reste lorsque tout est passé: le stoïcisme, qui tient sa tristesse en bride. Voici la retombée de la fièvre. Pendant longtemps, la vie brûle, tout est tellement intense, et puis, peu à peu, la fièvre tombe, on refroidit, et puis viennent les cendres. L'homme qui m'a appris le premier à boxer avec un livre est revenu aujourd'hui démontrer comment on boxe avec la vieillesse.

Et c'est un talent stupéfiant, un noble talent, car rien ne nous apprend moins à vieillir que d'avoir vécu une vie robuste.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-06T13:29:56+01:00

Ecoute tout ce que disent les communistes sur le capitalisme, c'est vrai. Et tout ce que disent les capitalistes sur le communisme, c'est vrai. Seulement la différence, c'est que notre système [capitaliste] marche parce qu'il est fondé sur une vérité: l'égoïsme humain ; le leur marche pas parce qu'il est fondé sur un conte de fées: la fraternité humaine.

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Extrait ajouté par Didie6 2014-11-06T13:29:42+01:00

A présent, parfois, quand je me penche sur mon passé, j'ai l'impression que ma vie se ramène à l'écoute d'un discours-fleuve. Tantôt la rhétorique en est originale, tantôt plaisante, tantôt en carton-pâte (le discours de l'incognito); tantôt elle est fébrile, tantôt terre à terre; il lui arrive d'être pointue comme une aiguille, et je l'écoute depuis aussi longtemps que ma mémoire remonte. Ce qu'il faut penser, ce qu'il ne faut pas penser; ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire; qui détester, qui admirer; les causes à embrasser, le moment de s'émanciper; ce qui fait jouir, ce qui fait mourir, ce qui est digne d'éloges, ce qui ne mérite pas qu'on s'y arrête; ce qui est nuisible, ce qui est de la merde, comment garder l'âme pure. (...) Quelle qu'en soit la raison, le livre de ma vie est un livre à plusieurs voix. Lorsque je me demande comment je suis arrivé où je suis, la réponse me surprend: "En écoutant."

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T18:33:47+01:00

« Je m’étais fait avoir par moi-même, au cas où tu te poserais la question. Par mes principes. Je peux pas trahir mon frère, je peux pas trahir mon métier, je peux pas trahir les déshérités de Newark. Ah non, pas moi. Moi je ne déserte pas. Moi je ne me défile pas. Que mes collègues fassent ce que bon leur semble, moi je n’abandonne pas ces jeunes Noirs. Alors moi je trahis ma femme. Je fais porter la responsabilité de mes choix par quelqu’un d’autre. C’est Doris qui a porté la responsabilité de mon civisme. C’est elle qui a été la victime de … Ecoute, on ne s’en sort pas. Quand on essaie, comme j’ai tenté de le faire de se départir des illusions flagrantes – la religion, l’idéologie, le communisme – on est encore tributaire du mythe de sa propre bonté. Voila le leurre final, celui auquel j’ai sacrifié Doris.

« Mais basta, chaque acte produit de la perte dit-il. C’est l’entropie du système

- Quel système ?

- Le système moral. ».

… On réussit à s’abstenir de trahir d’un coté, et voila qu’on trahit ailleurs. Parce que le système n’est pas statique. Parce qu’il est vivant. Parce que tout ce qui vit est en mouvement. Parce que la pureté est une pétrification. Parce que la pureté est un mensonge. Parce que sauf à être un parangon d’ascétisme comme Johnny O’Day et Jésus-Christ, on est aiguillonné par des centaines de choses. Parce que sauf à foncer dans la vie en brandissant comme un pieu une vertu ostentatoire, à la manière des Grant, sauf à entretenir le gros mensonge de la vertu ostentatoire pour justifier ce qu’on fait, il faut se demander, à longueur de temps : « Et pourquoi je fais ce que je fais ? » Et il faut se supporter soi même sans connaître la réponse.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T18:33:47+01:00

Tous furent remarquables à mes yeux, chacun à sa manière, personnalités avec lesquelles se colleter, mentors qui incarnaient ou épousaient des idées puissantes et qui m’enseignèrent les premiers comment naviguer dans le monde, avec ses exigences. Des pères adoptifs, dont je dus me défausser au fur et à mesure, avec leur héritage, qui durent disparaître pour permettre d’accéder à l’état d’orphelin absolu, l’âge d’homme. Celui où on se retrouve livré à soi-même au cœur du problème.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-12-11T18:33:47+01:00

« Dans la société humaine, disait-il, penser est la transgression la plus radicale. […] La pensée critique, voilà la subversion absolue »

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