Extraits

Ce n'était pas un tournage pour les petites natures. A un moment, Jennifer a même assommé Josh par accident. Ils se livraient à une petite bagarre pour rire, elle lui a décoché un coup de pied censé le manquer, mais qui l'a touché avec des conséquences dramatiques. "On faisait les andouilles",[...] "On faisait mine de se battre, quoi. Elle a balancé un coup de pied magnifique, je l'ai pris en plein dans la tempe, et j'ai mordu la poussière, littéralement. J'étais au tapis, je voyais des étoiles, et elle, elle flippait, elle pleurait comme une perdue."[...] "Je ne voulais pas en faire toute une histoire, explique-t-il, mais quelqu'un m'a demandé mon adresse, et j'ai commencé à lui donner celle où je vivais à neuf ans. Là, j'ai compris que quelque chose clochait. Jennifer se sentait horriblement coupable, mais c'était quand même plutôt marrant."

Chapitre 7 p.166,167

Jennifer n'était pas la seule à faire des farces, il arrivait aussi que les autres lui en fassent. Un jour, Josh lui a joué un sacré bon tour. Il se rappelle pour le magazine OK! qu'il a trouvé un mannequin sur le plateau, "un truc complètement recroquevillé, vraiment flippant", et qu'il l'a disposé dans les toilettes de la caravane de Jennifer. Laquelle a eu si peur en voyant la chose qu'elle a "carrément pissé dans [sa] culotte", elle le lui a avoué.

Chapitre 7 p.166

Ces créations avaient remporté un franc succès mais c'était Hunger Games qui allait changer la vie de Suzanne Collins et celle de Jennifer, Liam et Josh. Plus elle travaillait sur ces romans, plus elle se persuadait de l'importance de la trilogie dans son ensemble, car elle sentait que cette histoire allait rendre un véritable service à toute une génération. "Il faut absolument que les jeunes réfléchissent aux différents avenirs possibles de l'humanité, parce qu'ils devront en relever les défis, déclare-t-elle au New York Times. J'espère qu'ils s'interrogent sur ce que les éléments utilisés dans mes livres peuvent représenter dans leur vie à eux. Le réchauffement climatique, la dégradation de l'environnement du fait de l'homme, mais aussi des questions comme ce que l'on ressent quand on sait qu'on aura toujours à manger, alors que tellement de gens meurent de faim de par le monde."

Elle [Jennifer] estimait par ailleurs que les romans dévoilaient "un aspect répugnant, mais vrai, de notre monde" en montrant la brutalité qui sommeille au cœur de chaque être humain.

On peut faire confiance à Jennifer pour mener son monde à la baguette...et à grand tapage. Il lui arrivait de se montrer insouciante jusqu'à la puérilité et turbulente jusqu'à la brutalité. Elle a raconté à un journaliste d'Entertainement Weekly qu'elle trouvait "super marrant" de péter et que, pendant le tournage, elle s'amusait notamment à péter dans ses mains en coupe puis à "jeter" l'odeur à la figure d'un autre comédien ou d'un membre de l'équipe technique en lui criant: "Tiens, goûte-moi ce cheeseburger du tonnerre!".

Chapitre 7 p.166