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" - Ce qui m'intrigue, dit Lucas après un long silence, c'est comment vous en êtes venue à ce métier. Ce n'est pas un boulot pour une femme...

- Macho !

- Laissez-moi finir. Ce n'est pas un boulot pour une femme comme vous.

- Je ne comprends pas.

- Vous ne me faites pas l'effet d'une personne particulièrement violente.

- Justement. Jamais on ne confierait une telle res ponsabilité à quelqu'un qui ne se maîtrise pas. J'ai toujours agi sur ordre de mon gouvernement, qui ne prend pas de telles décisions à la légère.

Tout de même, vous éliminez des vies humaines. Il faut avoir les nerfs solides pour le supporter. Vous avez toujours envisagé votre métier sous cet angle? Elle secoua la tête.

- Vous savez, à dix-huit ans, je ne me posais pas de telles questions. J'étais tellement naïve !

- Dix-huit ans ? C'est un peu jeune, non ?

- Je suppose que c'est pour cette raison qu'on m'a choisie. Je n'étais encore qu'une gamine, personne ne se méfiait de moi. Pourtant, j'étais persuadée d'être très mûre pour mon âge.

- Qu'on vous a choisie...? répéta Lucas pour l'inviter à poursuivre.

- Je m'étais inscrite dans un club de tir. J'avais béguin pour un type qui aimait la chasse, j'avais décidé de l'impressionner. Je voulais tout savoir des armes à feu et de leur maniement. A ma grande surprise, j'ai été une élève plutôt douée. Je suis vite devenue la plus fine gâchette du club. Elle regarda ses mains, pensive.

- Je me suis tout de suite sentie à l'aise avec un revolver. Je ne sais pas d'où cela me vient. Mon père n'était ni chasseur, ni militaire. L'un de mes grands pères aimait aller à la pêche, mais je ne crois pas que cela explique quoi que ce soit !

- Votre don vient peut-être de votre mère ?

- Je n'y avais jamais pensé. A la réflexion, c'est peu probable. Ma mère est une pacifiste convaincue.

- Nos convictions personnelles n'ont rien à voir avec nos prédispositions pour tel ou tel métier.

- Vous croyez ?

- Il me semble. Mais revenons au club de tir...

- Il n'y a pas grand-chose à dire. Quelqu'un m'a remarquée, a parlé de moi à une autre personne, et un jour, un type est venu me voir pour me parler d'un travail qui consistait à tuer des gens. J'ai été horrifiée, mais je n'ai rien osé dire. Puis il m'a proposé de l'argent pour le faire. Beaucoup d'argent. Papa venait de mourir, maman avait du mal à joindre les deux bouts... Quand le type m'a rappelée quelques jours plus tard, j'ai dit oui.

Lily fut parcourue d'un frisson.

- La première fois, ça a été dur. Je ne parle pas du contrat, tout s'est fait en un clin d'œil. Je me suis approchée de l'homme, j'ai visé, j'ai pressé la détente et je suis partie. Je parle de moi. De ce que j'ai ressenti. J'ai été malade plusieurs jours de suite et j'ai fait des cauchemars pendant des mois.

Elle marqua une pause.

- Je me suis dit que c'était le prix à payer pour cet argent si facilement gagné. Que ça me servirait de leçon. Que je ne recommencerais jamais. Sauf que...

- Sauf que le type vous a rappelée, et vous n'avez pas refusé.

- Exact. Il m'a félicitée pour le service que j'avais pas refusé. rendu à ma patrie, et je pense qu'il était sincère.

- D'accord, mais avait-il le droit de vous demander cela ?

- Oui, je suppose.

- Vous saviez pourtant que le meurtre est puni par la loi ?

- Bien entendu. J'étais naïve, mais pas idiote. J'ai tout de suite compris que je devrais vivre avec le sang que j'avais sur les mains ; de toute façon, il était déjà trop tard pour me laver de ça.

Alors, puisqu'il faut bien quelqu'un pour faire le sale boulot, pourquoi pas moi ? Mon chasseur ne voulait pas de moi, j'avais quitté le lycée sans diplôme, je n'avais plus aucun but dans la vie...

Contre toute attente, Lucas n'argumenta pas. Intriguée, Lily le vit prendre sa main pour la porter à ses lèvres et y déposer un baiser avec une douceur infinie. Qui l'avait déjà embrassée ainsi ? "

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— Comment vont Victoria et les enfants ? demanda Lucas en lui emboîtant le pas.

— Vicky est resplendissante, comme toujours. Quant aux enfants, ils sont terriblement… adolescents.

— Courage, mon vieux. Croyez-en mon expérience, ça ne dure que quelques années.

— Vous voulez dire qu’ils finissent par redevenir humains ?

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 Excusez-moi, murmura-t-elle, une fois que les spasmes se furent calmés et que son estomac se fut vidé. Sans un mot, Salvatore lui tendit un mouchoir, et elle essuya délicatement ses lèvres. Elle tremblait de tous ses membres et son cœur battait follement. Il lui semblait que ses veines charriaient de la glace. Les premiers effets du poison ? — C’est à moi de vous présenter des excuses, répondit-il. Je pensais que vous faisiez semblant. Voulez-vous que j’appelle mon médecin personnel 

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J’ai peur d’avoir mangé quelque chose qui ne passe pas, déclara-t-elle au moment de monter en voiture. Sur le pare-brise, venaient s’écraser des flocons de neige fondue. Lily fut parcourue d’un nouveau frisson. Si tout allait bien, demain, elle pourrait prendre quelque repos bien mérité. Si tout allait bien… — Vous n’avez pas besoin de mentir pour éviter ma compagnie, dit Salvatore. — Je ne mens jamais, répliqua-t-elle sans la moindre diplomatie. C’est trop fatigant

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 Vous. De ne plus jamais me revoir. Une expression d’incompréhension, puis de soulagement, se peignit sur les traits de Salvatore. Il but une nouvelle gorgée de vin, manifestement désarçonné. — Je suis désolé, marmonna-t-il. Je n’ai pas l’habitude… — Qu’on vous dise « non » ? demanda-t-elle en portant son verre d’eau à ses lèvres

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Un habile mensonge, non seulement parce qu’il comportait une part de vérité – elle pensait effectivement à sa mère quand il lui avait posé la question – mais surtout parce qu’en Italien digne de ce nom, Salvatore avait voué, lorsqu’elle était vivante, un véritable culte à sa propre mamma. Les prétendues inquiétudes de Lily – pardon, de Laetitia – n’en étaient que plus convaincantes. Comme pour confirmer ce raisonnement, Salvatore hocha la tête d’un air approbateur. — Vous avez entièrement raison. Où vit-elle ? — À Toulouse

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— Dans la limite du raisonnable, répondit-elle. Elle avait parlé d’un ton si froid qu’il aurait fallu être sourd pour ne pas comprendre le message : elle n’éprouvait pas la moindre envie de se retrouver dans le lit du beau Salvatore. Son détachement ne faisait qu’aviver le désir qui couvait en lui, si elle en jugeait à son expression impatiente. Peut-être sa réserve lui rappelait-elle les jeunes Italiennes qu’il avait courtisées autrefois, dans ses vertes années, ou bien son épouse, la mère de ses enfants, à présent décédée

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Elle ne rentrerait pas chez elle, en admettant qu’elle eût un foyer. Il n’était pas question de mettre en danger sa mère et sa sœur, même si elle les avait perdues de vue depuis… depuis combien de temps, au fait ? deux ans, trois ? Plutôt cinq. Elle prenait de leurs nouvelles discrètement de temps à autre, mais évitait tout contact. Elles n’évoluaient pas dans le même univers. Elles appartenaient au passé – un passé définitivement révolu. Sa nouvelle famille, c’étaient ses amis, et Zia. Avant qu’ils ne soient sauvagement assassinés

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Oh, elle ne se berçait pas d’illusions quant à ses chances d’en réchapper. Cette mission serait peut-être sa dernière, son baroud d’honneur. Et même en admettant qu’elle y survive, elle serait définitivement grillée aux yeux des ronds-de-cuir de Washington

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Elle avait renoncé à son mode opératoire habituel par certitude que celui-ci la mènerait droit à l’échec. On ne tuait pas Nervi par balle, il prenait trop de précautions pour cela. Le plus expérimenté des tireurs d’élite n’y serait pas parvenu. On pouvait bien sûr l’atteindre par une méthode de destruction massive – une bombe, par exemple –, mais des innocents l’auraient payé de leur vie, ce qu’elle ne pouvait admettre. C’était peut-être la seule différence entre elle et lui, mais elle était essentielle

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