Commentaire de Gabrielle-1972

L.J. William m’a confié son tout premier roman et je l’en remercie.

J’ai donc plongé la tête la première dans cette romance slow burn qui promettait du piquant et du drôle. Pari réussi !

Déjà, si ça peut en rassurer certaines, c’est un slow burn, oui, mais… il est hot de chez hot !

Le récit se déroule sur plusieurs années durant lesquelles on voit l’évolution des personnages. Le prologue m’a happée à la première seconde de lecture. Je me suis immédiatement attachée à James, malgré ses travers et ses décisions pas souvent très judicieuses.

Nina est une bouffée d’oxygène dans un monde asphyxié. Un rayon de soleil qui crame les rétines en pleine tempête. Toujours souriante, toujours une vanne pourrie à sortir, jamais de jugement ni de mot plus haut que l’autre. Elle décontenance notre grincheux de James plus d’une fois. Elle, on l’aime, tout simplement.

L’équipe de personnages secondaires est aussi une part importante du roman. Une pensée attendrie pour Philippe et Linda, des parents de la mort qui tue !

L’auteure n’a pas craint de mélanger les genres, elle a laissé parler son feeling et ça nous donne une histoire drôle, oui, mais pas que. Pas mal de sujets de sociétés sont abordés, plus ou moins graves, toujours avec bienveillance, jamais pesant. Le jeu des émotions est présent. À plusieurs reprises, j’ai ri, souri ; j’ai bougonné ; mon cœur s’est serré.

Plus qu’une romance, c’est une tranche de vie, avec toutes les joies et les peines qu’elle peut réunir.

Nina et James sont amis depuis la naissance de celle-ci. Malgré leurs six ans d’écart, ils ont grandi ensemble, fait les 400 coups, passé les meilleurs moments de leur jeunesse côte à côte. Oui, mais la vie est une chienne ! Un drame va tout changer entre eux ; un drame qui va éloigner James de sa famille de cœur pour de mauvaises raisons que l’on comprend totalement. Lorsqu’enfin James va daigner reparaître dans l’existence de Nina, leurs retrouvailles des plus cocasses vont déclencher des émotions qu’il s’interdit. Sauf que la demoiselle, du haut de ses 18 ans, vierge contre son gré, va voir en son presque frère (y pas de lien de sang, bon Dieu !) la solution miracle à son souci qui l’empêche de vivre sa sexualité sereinement. Là commence le début des em… nuis

La plume de L.J. William. Tonique, pétillante, entraîne dans le tourbillon avec facilité, faisant oublier les quelques lourdeurs. Pour un premier roman, je dis chapeau et j’espère en lire d’autres.

En résumé, une belle découverte, une lecture plaisante.