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Extrait

Extrait ajouté par Hectrice 2020-12-15T17:33:14+01:00

... la sonnette retentit. Bizarre, je n'attends personne. Je vais dans le hall. Une haute silhouette se détache dans les couleurs du vitrail de la porte. J'ouvre. La beauté brutale de Daemon Pretorius me coupe le souffle. D'instinct, je recule d'un pas. Ce qu'il prend pour une invitation à entrer. Il dépose un baiser brûlant sur ma joue et murmure :

— Je suis venu voir comment tu allais, comme promis. Tu es très mignonne avec ta mini-robe en jeans.

Sa voix me caresse, m'envoûte. Je ne pense plus à rien. Il se promène dans le hall d'entrée, détaillant le grand escalier de bois encadré par deux fougères en pot sur colonnes (détail époque victorienne dont je suis très fière), le parquet de chêne en chevrons, l'entrée vitrée de mon cabinet. Sans que je songe à faire un geste. Je suis sous le choc, les joues enflammées par le désir. Je le suis dans mon salon, bien plus moderne. ... Avec l'assurance de celui qui obtient tout ce qu'il veut, il s'affale dans mon sofa et me demande un café. Dans une tasse, pas un mug, avec deux sucres et un nuage de lait s'il-te-plaît-merci.

Même si son sans-gêne m'irrite, je vais préparer ce qu'il demande. C'est plus fort que moi. Ce qu'il veut, je le veux. Comment j'ai fait au cimetière pour lui résister ? Cimetière... Dad... La tristesse m'enveloppe, épaissit l'air qui m'entoure. Le charme de l'incube ne pénètre plus aussi fort. Je reprends mes esprits. Et cela me revient comme une branche dans la figure : Daemon a aidé la Femme à tuer mon père. Ils sont complices. Je me maîtrise. Je ne veux pas dévoiler mes sentiments. La colère monte pendant que je verse le lait dans son café. L'incube me croit toujours sous son charme. Je m'approche pour le servir. Je le regarde, les yeux lavés de l'illusion démoniaque.

Je vois une magnifique statue de chair hantée par une âme dure, et noire comme de la lave. Il est beau à rendre fou. J'ai peur que l'effet protecteur de ma colère s'estompe, ou bien qu'il soit trop fort pour que je maintienne la réalité. Je murmure rapidement une incantation : « Par les vents dominants de ce lieu, que la vérité reste ancrée dans ma tête. Que je voies la noirceur de Daemon Petrorius dès qu'il se présente à moi, sous quelque forme que ce soit ». Cela ne durera pas longtemps, mais c'est mieux que rien.

— Qu'est-ce que tu dis ? demande-t-il, un petit sourire aux lèvres.

— Je... j'ai peur de renverser le café et te fâcher, dis-je. J'ai jeté un charme de stabilité.

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