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Extrait ajouté par LillyOrenda 2018-10-05T18:30:43+02:00

L’argent était la source de tout mal, et la témérité celle de tout syndrome post-traumatique.

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Extrait ajouté par LillyOrenda 2018-10-05T18:29:13+02:00

Lorsque les gens se comportaient mal, la réaction adéquate était de leur donner une correction. Les injures, c’était des enfantillages. La réaction adulte, c’était d’infliger le châtiment.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T13:32:01+01:00

Kristi Thomas passa la tête à travers la porte entrouverte du bureau de Marshall Beck.

« Les chiens de combat sont arrivés, Marshall. »

Kristi était la fondatrice de « Pattes urbaines », une association de sauvetage des animaux, et les chiens de combat étaient un cas important pour l’association. La police de Fremont avait démantelé un réseau professionnel de combats de chiens et les chiens blessés avaient été euthanasiés. Le même sort attendait les chiens indemnes, jusqu’à l’intervention de Pattes urbaines qui fit appel de l’ordre de mise à mort et se porta volontaire pour les recueillir afin de les réhabiliter. Le juge accorda une chance à l’association, étant entendu que les chiens dont la réhabilitation échouerait seraient voués à l’euthanasie. Pattes urbaines n’était pas la SPA, mais avait une solide réputation de saint patron des causes perdues. La publicité autour de la décision de justice avait entraîné un flot considérable de dons.

Beck quitta son bureau et la suivit dans le couloir. Des personnels du centre de sauvetage et des flics acheminaient vers l’annexe d’évaluation, dans des cages montées sur des chariots, dix-huit pitbulls de pure race ou croisés. Tous les animaux récupérés subissaient une évaluation avant d’être proposés à l’adoption. Les animaux présents dans l’annexe auparavant avaient vu leur procédure d’évaluation accélérée pour faire place aux chiens de combat, et uniquement aux chiens de combat.

Il observa les animaux tandis qu’ils défilaient sur leurs chariots. Certains attaquaient leurs petites prisons d’acier, grattant ou mordillant les cages. D’autres demeuraient immobiles, abattus et résignés à leur sort. C’était une bien triste réalité et un autre exemple de l’inhumanité de l’homme à l’égard de tout son environnement. Ce serait une tout autre affaire dans quelques mois. Grâce à l’amour et au soutien des dresseurs de l’association, la majorité, sinon la totalité, de ces chiens serait réhabilitée. La capacité des animaux à pardonner malgré tout ce que l’on pouvait leur faire subir le stupéfiait, mais il l’avait observée à maintes reprises en huit mois de travail auprès de l’association. Il se savait incapable d’une telle abnégation.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T13:30:59+01:00

Quinze mois plus tard. Le bureau du psychologue était encombré et inhospitalier. Peut-être que Zoé avait regardé trop de films montrant des psychologues qui travaillaient dans une sorte de salon mondain, avec bibliothèque privée s’élevant du sol au plafond, moquette épaisse et soyeuse à coucher dessus et canapé en cuir. Peut-être certains d’entre eux avaient-ils ce genre de bureau, mais pas ceux qui travaillaient avec l’association pour les victimes de violence. David Jarocki travaillait dans une boîte de cinq mètres carrés meublée avec des invendus de la chaîne de magasins Office Depot. Les murs étaient d’un blanc cassé déprimant qui flirtait avec le gris. Zoé était installée sur un sofa qui était moins que confortable. Jarocki était assis en face d’elle sur une chaise chapardée dans la salle d’attente.

« Vous vous êtes encore fait couper les cheveux », dit-il.

Depuis un an environ, elle gardait ses cheveux courts. Mais ne les portait pas d’une façon masculine. Elle maintenait ses cheveux à la même longueur, avec une coupe plutôt au carré, féminine. Instinctivement, elle se toucha la nuque, qui lui sembla nue.

« Je croyais que vous aviez décidé de les laisser pousser. »

— J’en avais l’intention, mais les cheveux longs, c’est problématique au boulot.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T13:30:29+01:00

« Merci, mon Dieu. »

Elle se laissa tomber sur le derrière puis plia les jambes, approchant ses genoux de son menton. Elle ressentit une vive douleur à la hanche gauche, à la jointure entre sa cuisse et son bas-ventre. Elle se détira et découvrit une blessure, une entaille au couteau. Le sang coulait encore de l’incision. En l’examinant, elle s’aperçut qu’il ne s’agissait pas d’une blessure quelconque, mais d’une marque. Deux lettres avaient été gravées dans sa peau, un « I » et un « V ». Le salopard l’avait marquée comme du bétail. Cette pensée déclencha une remontée de bile dans sa bouche.

Elle replia les jambes pour ramener ses genoux à son menton et cacher sa blessure, puis écarta les genoux pour avoir accès à ses chevilles. À ce mouvement, ses pieds picotèrent. Elle fit coulisser la lame du cutter et attaqua l’épais plastique des câbles qui lui liaient les pieds. La lame était mal aiguisée et le plastique dur. Elle progressait lentement, mais l’acier l’emportait progressivement sur le plastique. Chacun de ses mouvements, vifs et efficaces, entamait ses liens.

Un hurlement déchirant de Holli fit tressauter Zoé, et le cutter lui tailla profondément l’astragale. La douleur fut soudaine et intense. Elle se mordit la lèvre pour s’empêcher de crier.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-29T13:29:54+01:00

Zoé s’extirpa de son cauchemar, mais s’aperçut qu’il se poursuivait dans la réalité. Elle était nue, couchée à même le sol d’un cabanon, dans une chaleur oppressante, la crasse se mêlant à la poussière et à la sueur pour revêtir son corps. Elle avait les poignets et les chevilles liés devant elle par des nœuds de câbles épais. Ils étaient sanglés si fort qu’au moindre mouvement ses pieds et ses mains picotaient.

Comment s’était-elle retrouvée dans cette situation ? Elle voulut reconstituer les événements, mais tout n’était que brouillard. Lorsqu’elle tentait de se concentrer sur une pensée, le brouillard, humide et pesant, enveloppait son esprit.

Dehors, un cri perça la nuit.

Holli ! Le prénom de son amie traversa son esprit troublé.

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