Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 805
Membres
1 013 902

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

-Eh bien Will était là pour voler des gâteau, insista le chevalier. Or vous en êtes très friand vous aussi, pas vrai Halt?

-Es-tu en train de m'accuser, Horace? lança-t-il d'un ton indigné. Tu m'accuse de m'être faufilé dans cette cuisine pour voler?

-Bien sûr que non ! se hâta de le rassurer le jeune guerrier.

Les épaules du Rôdeur se détendirent de nouveau.

-Je voulais tout simplement vous donner l'occasion d'avouer votre faute, ajouta Horace.

Cette fois Malcom ne put contenir son hilarité. Halt les gratifia tous les deux d'un regard courroucé.

-Tu me déçois, Horace, décla-t-il. Tu étais naguère un jeune homme charmant. Que t'est-il donc arrivé?

Le chevalier lui décrocha un franc sourire.

-J'ai passé trop de temps en votre compagnie.

Le Rôdeur dut reconnaître qu'il avait sûrement raison.

Afficher en entier

Il est rare qu'un espoir se fonde sur la réalité, ce qui ne l'empêchait pas de s'y raccrocher, désespérément.

Afficher en entier

Halt le fixa. Il aimait Horace comme un jeune frère. Voire comme un second fils, après Will. Il admirait ses prouesses d'épéiste et sa vaillance. Mais de rare fois, le désir l'envahissait de saisir le jeune homme par le col et de lui cogner le crâne contre un tronc d'arbre.

- Sais-tu ce qu'est un symbole, Horace ?

- Euh ? répliqua le jeune guerrier, un peu perdu.

Halt regarda autour de lui, à la recherche d'un arbre. Heureusement pour Horace, il n'y en avait aucun en vue.

Afficher en entier

Après avoir gravi une pente douce, Halt et Horace arrêtèrent leurs montures. À moins d’un kilomètre de là s’étendait Port Cael. Des bâtiments étaient agglutinés au sommet d’une colline qui descendait vers le port – une digue artificielle qui mordait sur la mer avant de tourner à angle droit pour former un havre où une petite flotte était amarrée. Seuls étaient visibles les mâts, véritable forêt touffue qui ne permettait pas de distinguer les navires les uns des autres.

Les demeures situées sur la colline, fraîchement repeintes, semblaient bien entretenues et étincelantes malgré le ciel couvert, où perçait un soleil terne. En contrebas, près des quais, les édifices avaient une allure plus fonctionnelle et c’était le gris qui dominait. Comme dans n’importe quel port, songea Halt. Les habitants aisés vivaient en hauteur, dans leurs maisons immaculées, la populace en bord de mer.

Le Rôdeur était pourtant prêt à parier que même les quartiers plus respectables avaient leur part de vauriens et de marchands peu scrupuleux. Les gens n’y étaient pas nécessairement plus honnêtes qu’ailleurs – simplement, ils avaient réussi.

— J’ai l’impression de connaître cette personne, dit Horace en désignant, à quelques centaines de mètres de là, une silhouette enveloppée dans une cape.

Elle était assise au bord de la route, les bras serrés autour des genoux. Près d’elle, un petit cheval hirsute broutait l’herbe du fossé.

— En effet, répondit Halt. Et j’ai l’impression qu’il a amené Will avec lui.

Horace jeta un coup d’œil à son compagnon. Cette boutade lui faisait plaisir. Ce n’était pas une blague à proprement parler, mais c’était la première remarque amusante du vieux Rôdeur depuis leur départ de Dun Kilty, le jour où il s’était rendu sur la tombe de son frère Ferris. Ces derniers temps, Halt, qui n’était déjà pas d’un naturel loquace, s’était montré plus taciturne encore qu’à l’habitude. C’était compréhensible, pensa le jeune guerrier. Après tout, il venait de perdre son frère jumeau. À présent, le Rôdeur semblait retrouver le moral ; un changement peut-être lié à la perspective d’une nouvelle aventure, conclut Horace.

— Il n’a pas l’air dans son assiette, fit observer ce dernier. Je veux parler de Will, précisa-t-il.

Halt se tourna vers lui en haussant un sourcil.

— Je te parais peut-être sénile, Horace, mais nul besoin de m’expliquer ce qui saute aux yeux. Je me doutais que tu ne faisais pas référence à Folâtre.

— Désolé, Halt, répondit le jeune guerrier en esquissant cependant un sourire.

D’abord une boutade, et maintenant une répartie acerbe. Cela valait mieux que le silence morose dans lequel le Rôdeur s’était enfermé depuis la mort de son frère.

Afficher en entier

-Malcom n'a pas la science infuse.

Will ne put réprimer un sourire.

-Parce que toi,tu l'as?

-Évidemment, rétorqua Halt. C'est bien connu.

Afficher en entier

- Vous êtes capables d'en apprendre autant à partir d'un morceau d'étoffe ?

Halt le fixa, arborant une mine sarcastique. Il était encore un peu irrité par la remarque que le jeune chevalier avait faite la veille.

- Non, répliqua-t-il, nous jouons aux devinettes. Nous voulions simplement te donner l'impression que nous sommes des experts dans ce domaine.

Horace eut la sagesse de ne pas relever cette pique.

Chapitre 10, page77

Afficher en entier

Chapitre1

Un vent mordant soufflait sur le petit port, amenant avec lui un air salé et une odeur de pluie. Le cavalier solitaire haussa les épaules. On avait beau être en fin d’été, il pleuvait presque sans discontinuer depuis une semaine. Peut-être était-ce normal dans cette région, quelle que soit la saison.

— Été comme hiver, de la pluie, dit-il à son cheval.

Naturellement, sa monture ne répondit pas.

— Sauf quand il neige, bien sûr, poursuivit-il. C’est probablement le seul moyen de savoir que l’hiver est arrivé.

Cette fois, l’animal secoua sa crinière hirsute et ses oreilles frémirent. Son maître sourit. Tous deux étaient de vieux amis.

— Tu n’es pas très bavard, Folâtre, fit remarquer Will.

À la réflexion, rares étaient les chevaux qui devaient l’être. Récemment, le jeune homme s’était demandé si l’habitude qu’il avait de s’adresser à son cheval était répandue ; puis, un soir qu’il en discutait avec Halt autour d’un feu de camp, il avait découvert que c’était chose courante parmi les Rôdeurs.

— Nous leur parlons, évidemment, avait affirmé le Rôdeur grisonnant. Nos chevaux montrent plus de bon sens que la plupart des êtres humains. Du reste, avait-il ajouté sur un ton plus sérieux, nous comptons beaucoup sur nos montures et la confiance que nous leur accordons est réciproque. Leur parler renforce les liens qui nous unissent déjà.

Le jeune homme huma de nouveau l’air marin et détecta d’autres odeurs : goudron, cordages et algues sèches. Cependant, il en manquait une qu’il s’était attendu à trouver dans un port de la côte est d’Hibernia : celle du poisson.

— De quoi les habitants vivent-ils donc s’ils ne pêchent pas ? demanda-t-il à Folâtre.

Le cheval n’émit aucun son, à l’exception du martèlement de ses sabots sur les pavés inégaux. Mais Will avait deviné la réponse à sa question. C’était pour cette raison qu’il était venu ici, après tout : Port Cael était une cité de contrebandiers.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode