Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 531
Membres
1 026 387

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

J’ai vu des hommes brûlés vifs, un pneu rempli d’essence passé autour du cou, des femmes et des enfants amputés à la machette de leurs pieds et de leurs mains, des prisonniers enterrés jusqu’au cou, sur les têtes desquels on faisait passer les chenilles d’un char. J’ai recueilli les témoignages des rescapés de centres de torture, de camps d’extermination, de villages livrés à la fureur des soudards. Plusieurs fois, en Haïti, au Rwanda, en Afghanistan, au Sierra Leone, en Bosnie, j’ai imaginé avoir atteint mon but. Mais toujours j’ai continué à couvrir de nouvelles guerres, et toujours j’ai découvert de plus grandes atrocités.

Maintenant je suis convaincu qu’il n’existe aucune limite à la barbarie humaine, qu’elle est pareille à un gouffre obscur, insondable. Pourtant, je continue à chercher, à quitter mon foyer dès qu’un conflit éclate, pour tenter de trouver le cœur des ténèbres, et pouvoir enfin remonter à la surface, revenir vers la lumière.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:58:37+02:00

Soudain Vigdis eut la sensation d'émerger brutalement d'un lourd sommeil d'ivrogne. Elle réalisa qu'elle écoutait depuis trop longtemps un raseur illuminé qui lui parlait d'une voix désagréable et nasillarde, avec un fort accent australien. Il lui fallait s'éclipser en douceur...

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:58:07+02:00

Son acuité est très variable selon les individus. La majorité des humains est extrêmement myope, certains sont totalement aveugles; quelques-uns ont une bonne vue... Et il existe une élite dotée de connaissances supérieures, qui lui permettent de disposer d'instruments d'observation perfectionnés, de la même façon que les astronomes disposent de téle-scopes.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:57:59+02:00

On avait lu son aura, on avait manipulé ses chakras, on avait regardé son avenir à travers le trou de sa pupille, on avait fait descendre l'énergie céleste jusqu'à ses pieds en passant par son cr‚ne, et fait remonter l'énergie terrestre jusqu'à son cr‚ne en passant par ses pieds. Vigdis Gehrke était certaine que rien de ce que lui dirait le petit Australien à la tête de fouine ne pourrait l'étonner. Mais elle se trompait...

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:57:45+02:00

Vigdis lui décocha son sourire le plus engageant, et haussa ses fins sourcils en plissant le front pour arborer un air concentré et attentif. Elle savait désormais exactement comment agir avec les illuminés. L'ébauche de son livre lui en avait fait rencontrer des dizaines, ceux qui prophétisaient la fin du monde pour la prochaine Saint-Sylvestre, et ceux qui émettaient des ondes d'amour pour empêcher l'apocalypse; ceux qui attendaient l'arrivée des extraterrestres, ceux qui pensaient qu'ils étaient déjà parmi nous, et ceux qui se présentaient comme leurs descendants; ceux qui établissaient des contrats pour les dix mille réincarnations suivantes et ceux qui craignaient la présence de l'‚me de leur arrière-grand-père dans chaque gigot d'agneau ou chaque entrecôte grillée.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:57:38+02:00

Dans les secondes qui suivirent ces paroles, Vigdis Gehrke eut la sensation que l'intégralité de la perception qu'elle avait du monde se trouvait voilée, occultée par une gigantesque ombre ténébreuse et froide, et une vague de pure terreur submergea son esprit. Puis elle recouvra ses capacités mentales habituelles, et la phrase de Lamond Kerr lui apparut totalement dénuée de sens. Elle répondit, de sa voix la plus suave

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:57:19+02:00

Le brigadier Picard et l'aspirant Moinet décidèrent alors de se rendre jusqu'à la ferme des Normand, afin de leur donner des nouvelles du pen-sionnaire de la chambre vingt-quatre de la section psychiatrique de l'hôpital de Montargis, et afin d'obtenir d'éventuelles informations sur les circonstances qui l'avaient conduit jusqu'à ladite chambre. Lorsqu'ils descendirent de leur véhicule, les gendarmes se sentirent oppressés par un pesant malaise, dont ils ne comprirent l'origine qu'au bout de plusieurs minutes. Tous les bruits qu'ils auraient normalement d˚ entendre, aboiements des chiens, meuglements des vaches, moteurs de tracteurs, voix humaines, tout ce brouhaha habituel aux fermes était étrangement absent. Et puis il y avait l'odeur, que l'on pouvait capter malgré celle omniprésente du fumier, une odeur ‚cre, désagréable... Leurs appels demeurant sans réponse, les deux hommes pénétrèrent dans la cuisine, qui donnait directement sur la cour intérieure par une porte-fenêtre restée ouverte.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:57:10+02:00

Devant la singularité de ses troubles et l'impossibi-lité de l'identifier ou de connaître son histoire, le personnel de l'hôpital commençait à parler à son propos du zombi de la chambre vingt-quatre, expression lancée par une aide-soignante d'origine antillaise. Passablement agacé par les discussions sur le vaudou qu'il entendait murmurer dans les couloirs, le chef du service se sentit soulagé lorsque enfin une infirmière finit par reconnaître, au milieu dés divagations du mystérieux patient, le nom de la Petite Gatinière, o˘ elle avait un cousin. La gendarmerie, immédiatement alertée, y dépêcha deux enquêteurs munis d'une photographie polaroÔd gr‚ce à laquelle le Francis fut identifié formellement par le maire et plusieurs de ses conseillers municipaux.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:57:03+02:00

Pourtant, dans la chambre numéro vingt-quatre de la section psychiatrique de l'hôpital de Montargis, Francis Normand sanglotait, implorait pitié, hurlait de terreur, et depuis trois jours ses seuls moments de répit lui étaient octroyés par des doses massives de neuroleptiques.

Afficher en entier
Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-09T14:56:46+02:00

Fort comme un boeuf, buté comme un mulet, il avait pour principe que tout devait plier devant lui, choses, bêtes et gens. Il n'avait ni affection pour ses enfants, qu'il terrorisait, ni tendresse pour sa femme, ni respect pour ses parents logés sous le même toit que lui. Sa propre mère l'avait maudit, lui déclarant qu'il était si méchant que le Diable n'aurait pas la patience d'attendre sa venue en enfer, mais viendrait un jour le chercher en personne. Francis Normand avait alors manifesté pour la première fois l'ébauche de ce qui ressemblait à de la gêne, ou à du désarroi. Il était resté sans voix, avait haussé les épaules, puis avait battu en retraite.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode