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Extrait

Extrait ajouté par anonyme 2019-03-16T23:07:37+01:00

Je défais ma chemise et la jette à son tour en direction de la chaise voltaire, celle-ci atterrit impeccablement sur ma veste négligemment suspendue sur l'accoudoir de la chaise, soudain la vision de Kira m’apparaît, elle aimait se poser dans cette chaise avec un bon roman policier. Je n’étais pas amoureux d’elle, mais il y avait cette attraction sexuelle qui sévissait entre nous… Elle était ouverte à tout pour me satisfaire en espérant gagner en retour mon amour, mais ce n’est jamais arrivé. Je finis toujours par me lasser d’elles, ensuite je m’en débarrasse en les introduisant dans les rangs des amantes pour qu’elles satisfassent les fantasmes les plus débridés et les plus vils des frères damnés.

Je les ai toujours choisies jeunes, naïves, divertissantes, fraîches, belles et insouciantes la liste n’est pas exhaustive… En outre, il faut qu’elles aient impérativement un point commun avec celle que je qualifie l’antre de ma souffrance, de mon malheur, celle qui a été à l’origine de ce que je suis devenu aujourd’hui.

J’ai toujours pris le temps de mettre en œuvre le processus de destruction que je réservais à chacune de ces filles dont leur seul crime était leur ressemblance physique avec elle. Je désespérais de ne pas croiser le chemin de celle qui lui ressemblerait comme deux gouttes d’eau, mais le destin a entendu mon désespoir, il a mis sur mon chemin son sosie. Ce soir-là j’étais tapi dans l’ombre, complètement en retrait des convives à ce gala de charité ennuyeux dans les promenades luxuriantes de la Marquise dans le 7éme arrondissement, dès que mes yeux se sont posés sur cette fille qui accompagnait Paul Reinhardt, quelque chose de profondément bestial a rejailli en moi, mes pulsions se sont redoublées, je tenais celle que je cherchais depuis des années, celle qui occultait Kira et toutes les autres… Elle représente à la fois ma réalité, mon rêve, mon espoir de guérir du mal qui me ronge depuis des années. Je n’arrivais pas à détacher mes yeux de sa nuque gracile, que j’ai eue envie de goûter centimètre par centimètre et de tordre ensuite. Un moment donné je l’ai vue frissonner comme si elle s’est aperçue que je l’espionne, je l’ai vue diriger son regard vers ma direction à la fois curieuse, médusée, intriguée et méfiante, nos regards se sont accrochés pendant un instant furtif puis elle a détourné le sien.

Ce soir-là je n’ai pas dormi, j’ai tourné en rond dans mon appartement comme un fauve affamé en cage et je bandais comme un taureau. Je me suis juré qu’elle deviendra ma proie, que je l’aurai dans mon lit bientôt et que j’en ferai ce que bon me semblera. J’ai mis alors la machine en marche en impulsant la carrière de Reinhardt pour l’occuper davantage afin de l’éloigner d’elle. J’ai appris avec minutie comment me servir du monde auquel je fais partie pour asseoir un jeu de manipulation et de marionnettiste.

Le soir où j’ai baisé Millie dans mon appartement à l’île Saint-Louis c’est comme si les portes du paradis me sont ouvertes, je n’ai jamais goûté auparavant un plaisir à la fois doux, intense et fulgurant. J’aurais voulu la connaître chaste mais je n’ai pas eu cette chance, par contre j’ai ressenti une satisfaction incommensurable en lui transperçant le derrière, en y marquant mon empreinte, en faire mon refuge et mon fief. Cependant, ce que je n’avais pas prévu c’est d’en être éperdument amoureux, j’émets un sourire en pensant à ma Millie et ce sourire symbolise l’acceptation, la reddition.

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