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« Il s’arrêta net. Sa compagne le percuta de plein fouet. Elle releva rapidement la tête en s’agrippant à son dos afin de ne pas tomber. Son époux se tourna sur le côté pour la regarder, les sourcils froncés.
— N’utilisez-vous jamais votre aura pour communiquer à distance ou simplement pour éviter de percuter bêtement une personne qui aurait la malencontreuse idée de se trouver sur votre chemin ?
— J’ai tenté de vous joindre, mais votre bouclier mental était levé ! avoua-t-elle de ne l’avoir pas consulté pendant son absence.
Elle recula en le lâchant une fois son équilibre retrouvé, sans aborder son geste maladroit.
— Vous plus que quiconque auriez été capable de passer outre au vu de la puissance de votre aura ! Pourquoi ne pas l’avoir fait ? s’étonna-t-il.
— Et le respect de la vie d’autrui, vous connaissez ? Il était évident que vous ne vouliez pas être dérangé. J’ai donc respecté votre choix. »
Afficher en entier« Baileon était dans la salle du Conseil qui se trouvait un étage inférieur au sien, lorsqu’il perçut le danger. Délaissant la conversation avec ses ministres qui avaient pris place autour de lui, il se redressa brusquement. Sans perdre un instant, il sauta par-dessus la table et courut afin de rejoindre le côté opposé. Il tendit un bras devant lui et une projection d’aura fit exploser la baie vitrée vers laquelle il se dirigeait. L’instant suivant, il s’élançait dans le vide et chutait quelques secondes plus tard dans un panache d’aura flamboyante. Lorsque ses pieds touchèrent la toiture des demeures accolées à la citadelle, il reprit sa course et s’élança vers les toits des résidences des hautes castes. Tout en courant, il lança un appel aux aigles de la cité. L’instant qui suivit, une ombre gigantesque apparut au-dessus de lui. Baileon s’accrocha des deux mains aux serres du rapace et vint prendre position sur son dos d’un mouvement acrobatique. Il survolait les remparts de la cité quand il comprit qu’il n’arriverait jamais à temps. »
Afficher en entier« — C’est une évidence, ma chère.
— Croyez-vous réellement que ce soit le moment pour une leçon de morale ? répliqua-t-elle exaspérée et épuisée, en levant les yeux vers lui.
— Pourtant ça vous ferait le plus grand bien.
— Baileon ! maugréa-t-elle, en l’appelant par son prénom, ce qui était rare.
Contrairement à son compagnon, elle ne s’en rendit pas compte. Il se raidit et la fixa ce qui fut une grave erreur. Abalyne était une magnifique, même en cet instant de faiblesse. Lui revint que trop clairement en mémoire, le souvenir de la jeune femme dans sa glorieuse nudité. Il l’a trouvé d’autant plus belle lorsqu’elle était alanguie par la jouissance qu’il lui donnait. Il serra les poings tentant d’endiguer cet effet qu’elle avait sur lui.
— Reposez-vous, dit-il d’un ton bourru en s’éloignant rapidement.
— Attendez ! lui demanda-elle en se redressant sur son séant.
Il s’arrêta et tourna légèrement la tête vers celle qu’il n’avait pas revue depuis deux longues semaines.
— Merci, murmura-t-elle reconnaissante, avant de se laisser retomber, exténuée, dans le nid douillet composé de nombreux coussins.
L’homme resta quelques secondes à la regarder puis sortit en refermant doucement la porte derrière lui. »
Afficher en entier- Heum... félicitations pour votre couronnement, dit il stupidement.
- Merci, murmura Abalyne sans se retourner.
- Mes hommes et moi partons demain. Les affaires de noter.. de mon royaume requiert ma présence.
- Je compreds J'espere que tout se passera bien pour vous, Baileon
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