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— Tu es prêt, Tom ? demanda Philip.

— Tu es sûr de ton coup ? s’enquit celui-ci.

— Je suis certain de ne pas vouloir faire autre chose.

— On va passer pour des amateurs, soupira Jonathan.

— Mais nous serons nous-mêmes. Et si l’on doit se planter, tout foutre en l’air à cause de cela, ça me va, » dit-il en regardant son équipe réunie dans sa chambre d’hôtel autour de lui. « Je préfère échouer en étant fidèle à ce pour quoi je me suis toujours battu, ce pour quoi vous m’avez tous rejoint. Vous, plus que n’importe qui, je ne vous trahirai pas. Si toutefois quelqu’un a une meilleure idée, s’il n’est pas d’accord ou s’il veut juste parler. Je suis là, les oreilles grandes ouvertes.

Le journaliste serra les poings dans sa veste, voilà. Il devait choisir maintenant, pensa-t-il en sortant son téléphone portable. Il avait attendu le plus possible pour lâcher l’information sur Henriksen. Il n’arrivait pas à s’y résoudre. C’était le dernier délai pour que cela parte et que ce soit diffusé avant ce soir. Ensuite, il serait trop tard

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— Dites-moi James, vous seriez capable de l’emmener de force dans la salle de conférence ? s’enquit-il à bout de patience.

— J’ai bien peur que non, Monsieur. Je suis censé le protéger comme vous savez, pas le malmener.

— Je ne veux pas que vous le tuiez. Juste le bousculer un peu, dit-il en agitant les mains, pour qu’il se dépêche.

— C’est évident, Monsieur. Et je suis certain qu’il serait très heureux d’être bousculé, mais uniquement par vous, Monsieur.

Jonathan ne prit pas la peine de répondre. Il l’aurait peut-être fait avant de s’être engagé dans cette course à la présidentielle, mais maintenant, après avoir appris à connaître toute la petite équipe qui entourait Philip, ce n’était pas ce genre d’humour graveleux qui allait le choquer. Il se précipita en voyant une opportunité, Philip était seul pendant une poignée de secondes.

— Lowery est candidat, dit-il d’un souffle.

Fronçant les sourcils, l’ancien gouverneur tâcha de se remémorer l’image du type, un peu grassouillet, à moitié chauve et les cheveux noirs, probablement dus à une mauvaise teinture.

— C’est celui qui vante les vertus de la famille et une politique libérale modérée ? Il n’est pas très aimé chez les républicains, il a peu de chance, non ?

— Excepté qu’il a déjà annoncé son vice-président.

— Et alors ?

— C’est Luc Centeno, l’informa John.

— Celui que l’on a rencontré au dîner des gouverneurs ?

— Celui-là même. Franchement, je ne pensais pas que ces deux-là s’allieraient, j’ignore comment Lowery l’a convaincu de lui laisser la place, j’étais persuadé que Centeno se lancerait dans la course à la présidentielle aussi.

— C’est une bonne équipe ? Quelles sont leurs chances ? s’enquit Philip

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— Monsieur le Président, je suis ravi de vous revoir et je voulais vous remercier sincèrement de m’avoir apporté votre soutien pendant la recall.

Philip serrait la main de son hôte avec le sourire poli du parfait politique sur le visage. Cela était devenu un réflexe désormais pour lui. Il était bien sûr enthousiasmé par cette rencontre, mais il ne désirait pas que cela se remarque trop…

— Monsieur Wester, vous avez fait un superbe boulot au Kansas. Franchement, je n’ai pas fait grand-chose, vous et votre équipe avez travaillé dur pour vous sortir de ce piège et tout le mérite vous en revient. À vous, ainsi qu’à Jonathan, dit-il en se tournant vers lui et en lui tendant la main à son tour. Je suis ravi de vous revoir et avec un meilleur employeur que le précédent.

— Merci, Monsieur le Président, répondit John sans bafouiller contrairement à ce qu’il croyait.

Il sentait son cœur battre la chamade et une dose d’adrénaline digne d’un bœuf sous testostérone lui parcourir tout le corps. Il devait lutter contre lui-même pour garder un souffle régulier et surtout ne pas s’enfuir en courant.

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— Wester est hors course, il n’arrivera pas à remonter, sourit Henriksen.

Brandon réfléchissait, tout en regardant son patron du coin de l’œil, à la configuration des élections. Ils étaient tous les deux installés dans un véhicule qui filait vers leur prochain rendez-vous. Le moment pour son candidat de se déclarer approchait à grands pas. Mais il était encore tôt.

Ce Wester s’était lancé en premier et avait déjà brûlé toutes ses cartouches. Il s’enfonçait même. Il s’en sortirait probablement mieux s’il s’était entouré par de vrais professionnels.

— Il ne reste plus qu’à se débarrasser du vieux croulant, ajouta le gouverneur du Maryland, et la route pour la Maison-Blanche sera dégagée.

— Si l’on oublie les élections et le vote des citoyens, oui, certainement.

— Il est temps de trouver une stratégie, je pense.

— Effectivement, Monsieur

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Il ne pouvait abandonner John ni continuer à le voir souffrir ainsi de la méchanceté humaine. Le choix était donc simple, il ne serait plus candidat à l’élection présidentielle. Il démissionnerait de son poste de gouverneur au besoin. Et cette fois, il ne permettrait à personne, même pas à son homme, de l’en dissuader. Il avait déjà bien trop tardé. Jonathan avait réussi

à le convaincre que c’était temporaire, que les choses s’arrangeraient d’elle-même. Mais ce n’était pas le cas. L’idiot dont il était tombé amoureux avait osé laisser entendre, avant d’aller se coucher, qu’il pourrait se séparer pour faciliter son

élection. Il l’avait fait taire d’un baiser, comme s’il pouvait ne serait-ce qu’envisager de le quitter. Philip le serra un peu plus fort dans ses bras à ce souvenir. Mais c’était la goutte de trop. Combien de fois devrait-il lui répéter qu’il pourrait renoncer à tout, sauf à lui

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Philip s’échappa de son bureau. Il sortit de sa résidence pour simplement prendre l’air. Il en avait besoin. Il avait à nouveau été témoin des insultes dont était victime John. Il savait qu’il ne devrait plus aller lire ce qui se disait sur Internet, mais il ne pouvait s’en empêcher. Une envie malsaine qu’il ne s’expliquait pas, mais dont il ne parvenait pas à se débarrasser.

Sans s’en rendre compte, ses pieds l’avaient mené au garage. Il était déjà tard, il serait probablement vide, mais il y entra tout de même. Et il fut content d’y trouver, assis sur une chaise dans un coin, James en train de fumer. Celui-ci lui jeta un coup d’œil et ne chercha pas à se cacher en le voyant le rejoindre.

— Tu sais que cela va te tuer un jour ? dit-il en prenant un siège pour s’installer à ses côtés.

— Honnêtement ? Je crois que c’est ce qui pourrait m’arriver de moins pire, dit-il en exhalant de la fumée par sa bouche.

— De moins pire ? répéta Philip en souriant.

— Oui, exactement.

— Et tu ne préféreras pas faire en sorte qu’il t’arrive quelque chose de bien ?

— J’ai déjà eu cette chance une fois, quand tu m’as embauché et je pense pas que la chance frappe deux fois au même endroit.

— Non, ça, c’est la foudre.

— Alors, tu vas démissionner ? demanda James après un instant de silence.

— Non. Nous continuons.

— Bien… Tu vas pas tuer quelqu’un, dit ? Ou un truc dans le genre.

— Non.

— D’accord, mais si tu changes d’avis, préviens-moi.

— J’y penserais, sourit Philip.

— Au besoin, je connais un moyen d’obtenir des explosifs à bas prix…

— Si tu étais sérieux, tu sais que je devrais te faire arrêter…

— Heureusement que je plaisante alors, dit-il d’un ton monocorde. Et puis, il vaut mieux utiliser un bon vieux fusil, avec des lunettes de visée. Ça ferait moins de dégâts en plus. Je te connais et t’es pointilleux là-dessus.

— James…

— Un peu trop clément ? Je trouve aussi, Cap’taine. Mais on peut toujours aller tabasser ce Kenneth avant…

— Tu sais, des fois, tu me fous vraiment la pétoche, répliqua Philip en se levant et en s’éloignant.

— Hey ! Le prochain coup, te pointe pas les mains vides, ramène-moi une bière plutôt !

— Je ne vais pas faire boire de l’alcool à mon chauffeur ! s’exclama le gouverneur.

— Non, mais un ami, j’espère bien.

— Rapplique pendant ton jour de repos dans ce cas, dit-il avant de sortir du garage.

En partant, Philip se sentit plus léger. Entendre ses pires pensées prendre forme avait un effet cathartique.

James éteignit sa cigarette déjà pratiquement finie et commença à ranger ses affaires pour partir. Il traînait presque tous les soirs actuellement au cas où le Cap’taine passerait. Cela ne le gênait pas, ce n’est pas comme si quelqu’un ou quelque chose l’attendait chez lui. Il savait que cela lui faisait du bien, alors il se contentait d’être là pour lui.

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