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Après ma lecture très mitigée du *Pont des Tempêtes* de Danielle L. Jensen, j’ai voulu me tourner vers un style et une ambiance totalement différents en extirpant *L’Été de la sorcière* de Kaho Nashiki de ma wishlist.

Et figure-toi que j’ai passé un très agréable moment avec ce petit roman japonais qui se lit rapidement et facilement.

—L’Été de la sorcière, un moment de douceur garantit—

Dans *L’Été de la sorcière*, nous rencontrons Mai, une adolescente de 13 ans qui part quelques semaines à la campagne, chez sa grand-mère, pour se ressourcer après avoir été harcelée au collège. Là-bas, elle va découvrir une autre façon de vivre et de voir la vie, dans un quotidien au plus proche de la nature et du jardin.

C’est un roman sensible, un récit d’apprentissage qui appelle à la contemplation et à profiter du moment présent dans une écriture et un style contemporains agréables. C’est une lecture reposante, où il ne se passe certes pas grand-chose, mais où suivre le quotidien simple de cette grand-mère et de sa petite-fille suffit à nous divertir.

Le récit est enrichi de plusieurs réflexions autour des thématiques la différence, de réussir à s’affirmer en tant que soi, de l’anxiété, de l’immatérialisme, du féminisme, de l’importance des souvenirs et des choses simples, de la transmission et des relations intergénérationnelles.

Ces propos m’ont d’abord paru un peu “survolés” et manquants d’originalité, et puis j’ai découvert dans la *postface* du livre que celui-ci avait été publié pour la première fois en 1994, ce que je ne savais pas du tout. Et ce qui explique aussi mes impressions de manque d’approfondissement et d’originalité qui sont en réalité dues à l’époque où *L’Été de la sorcière* a été écrit… et qui prouve ainsi la modernité du récit de Kaho Nashiki qui, hormis cette petite remarque, pourrait très bien passer pour un roman sorti il y a quelques années ! C’est assez impressionnant.

La version que Piquier a rééditée en 2021 (celle que j’ai lue) a été enrichie de trois nouvelles inédites de l’autrice qui viennent s’ajouter au texte original et qui le closent d’une jolie manière en y apportant, à mon sens, une véritable valeur ajoutée.

—En bref—

En bref, *L’Été de la sorcière* de Kaho Nashiki est une très jolie lecture de printemps ou d’été que je te conseille. Elle est idéale pour un instant de douceur, de déconnexion et de détente dans une ambiance japonaise de transmission intergénérationnelle.

https://desrevesdanslamarge.com/lete-de-la-sorciere-kaho-nashiki/

C'est un joli roman plein de douceur, une petite bulle de tendresse qui nous emportent dans l'amour entre une grand-mère et sa petite fille, la partage des savoirs et la beauté de la nature.

C'est vraiment très doux j'ai beaucoup aimé

Un très beau roman qui nous rappelle qu'il faut toujours rester fidèle à la part "sorcière", singulière que nous avons en chacun de nous. J'ai été très touchée par la relation transgénérationnelle très puissante, qui se passe de mots, entre Mai et sa grand-mère et le lien de ces dernières avec la nature et leur moi profond. Je regrette juste l'épilogue de fin un peu trop cryptique pour moi, cela ne m'a pas gâché la lecture mais elle aurait quand même pu se terminer sur une meilleure note. Les remerciements de l'autrice ont justement su pallier au problème. En bref, si vous cherchez un roman philosophique axé sur la nature humaine et les choses simples de la vie, celui-ci devrait vous plaire !

Un petit livre qui soulage, qui fait du bien en nous proposant une jolie philosophie sur le fait de prendre son temps, de ne pas le perdre à travers la haine et les mauvaises pensées, d'être attentif à ce qui nous entoure et tout cela en se référant à la nature qui nous et ses richesses. Au final on en sort comme la petite fille du livre, régénéré et prêt à affronter les choses d'une façon beaucoup plus posée et positive.

L'été de la sorcière est un doux petit roman que j'aurais plaisir à conseiller à celleux qui ont besoin d'une lecture légère, notamment après un deuil. Il ne m'a pas fait de grande impression, certains passages m'ont semblé répétitif et je n'ai pas vraiment senti la progression du personnage principal, mais ça reste un récit agréable à lire et sans prise de tête.

L'été de la sorcière a été une petite bulle éphémère de tendresse que j'ai dévorée en un après-midi. Belle ode à la nature et aux bienfaits d'une vie simple, rythmées par les travaux nécessaires du quotidien pour ressourcer l'âme. Les descriptions de ce petit coin de verdure dans la campagne japonaise nous font voyager, mais nous donne aussi envie de cultiver notre propre côté sorcière en faisant plus attention aux vertus des plantes qui nous entourent.

Cependant ce roman ne s'arrête pas à ce joli temps suspendu chez la grand-mère, mais nous apprend aussi à confronter le quotidien, aussi dur puisse-t-il être en sachant que de petits rituels peuvent nous aider à trouver la force et la volonté qui nous fait parfois défaut. C'est en somme un joli livre refuge.

Un petit livre plein de poésie et d amour, entre une grand-mère et sa petite fille.

Une oeuvre très douce et poétique qui nous invite à percevoir notre existence quotidienne sous un autre angle. Le personnage de la grand-mère est extrêmement touchant.

Mon avis sur cette histoire est assez mitigé, puisqu'en un sens j'ai adoré beaucoup de choses et d'autres m'ont laissées un peu plus indifférentes.

J'ai en tout cas apprécié la forme que le mot sorcière prend dans cette histoire, puisque ça me touche particulièrement et la relation entre la grand-mère et sa petite fille est aussi belle.

Je regrette peut-être l'intrigue avec le voisin et d'autres petits détails qui me sortaient un peu de la magie paisible et réaliste de ce roman, mais il m'aura marqué pour quelques mots et une ambiance peut-être routinière, mais qui fait du bien au cœur.

A la mort de sa Grand-Mère, Mai se remémore les quelques semaines qu’elle avait passée dans sa maison à la campagne, deux années auparavant. Loin de sa vie citadine, la petite fille avait découvert les plaisirs simples de la nature et des petites tâches quotidiennes. Un entraînement pour devenir aussi sorcière que sa Grand-Mère, c’est-à-dire écouter ses intuitions, voir les jolis hasards et affirmer sa volonté.

Choisir ses lectures, c’est connaître et suivre ses envies. Parfois, en plus d’un divertissement, j’ai envie d’un petit « médicament de l’âme » : qui régénère, qui réconforte, qui fait du bien. Je savais que j’allais trouver ce que je cherchais dans L’été de la sorcière. La douceur et la bienveillance des personnages, une ode à la nature, trouver un sens dans les petits rituels du quotidien.

C’est tout à fait ce qu’on trouve dans La papeterie Tsubaki et La république du bonheur d’Ogawa Ito, en plus court et avec un peu plus de nature. Comme un yoga de l’esprit, une méditation dans l’évasion, 150 pages de bienveillance qui font du bien à l’âme !