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Extrait

P. 198-200

Gretchen s'était évanouie.

Évanouie. Elle ne s'était jamais évanouie de sa vie. Pas quand les sœurs Greymalkin les avaient coincées, elle et ses cousines, pas même lorsqu'elle était tombée d'un arbre directement sur la tête. Elle n'y croyait pas.

Et Tobias l'avait rattrapée.

Tout allait de mal en pis.

Elle se réveilla blottie dans ses bras, alors que la diligence se mettait en route. Mortifiée, elle resta figée. Avec un peu de chance, il ne remarquerait pas qu'elle était éveillée, et elle pourrait prétendre que rien de tout cela n'était vraiment arrivé.

Elle était assise sur ses genoux, ses jambes pendantes par-dessus lui, l'eau dégoulinant de ses bottes. Sa tête était blottie contre son épaule, et la bras de Tobias était chaud dans son dos et lui entourait la taille.

[...]

La diligence sautilla sur une bonne de la route, et le bras de Tobias la serra pour la garder en sécurité contre sa poitrine. Il sentait la terre et le savon.

Elle aurait juré avoir entendu l'une des sorcières mortes chantonner.

Comme si leur bavardage incessant n'était pas suffisant.

Le valet ouvrit la porte de la diligence et descendit la marche. Il eut un élan de surprise.

- Laissez-moi la prendre, monsieur.

- Ca va, dit Tobias, dont la voix résonna dans sa poitrine sous l'oreille de Gretchen.

Il ne l'abandonna pas. Il se contorsionna plutôt d'une façon qui devait être des plus inconfortables pour son cou, afin de descendre sans devoir la poser.

La majordome se précipita pour le laisser entrer, et les valets vinrent rapidement l'aider, tout espoir de discrétion ainsi anéanti.

- Lord Killingsworth ! Quelle courtoisie.

Gretchen ne reconnu par la voix, mais elle détesta instantanément le soupir de minauderie qu'elle dissimulait avec peine.

- Elle a ruiné votre veste, dit Clarissa. Elle doit être très lourde, si on en juge par sa grande taille.

Gretchen dut se souvenir de ne pas montrer les dents. Elle était censée être inconsciente.

Tobias la porta dans le grand salon, pour la poser doucement sur le canapé. Elle avait dû tressaillir en entendant le gloussement agité de jeunes filles, car elle le sentit sourire.

- J'ai vu cela, murmura-t-il contre son oreille.

Son souffle était chaud et lui chatouilla la base du cou. Un silence impatient bourdonna derrière eux.

- Si j'étais vous, je ferais semblant d'être inconsciente, ajouta-t-il.

Elle ne put réprimer un sourire.

- Ca ne serait pas suffisant, répliqua-t-elle à voix basse. Elle entrouvrit les yeux. Elle ne s'était pas rendu compte qu'il était encore très près. Elle pouvait voir le gris argenté dans ses iris étonnamment bleus et la cicatrice à peine visible sur sa pommette.

- Mesdames, dit Tobias, qui s'éloigna brusquement et se retourna pour faire une révérence, je la laisse entre vos mains compétentes.

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