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Après avoir sorti du four la dernière fournée de muffins aux myrtilles — qui exhalaient un arôme délicieux —, Abby posa la plaque brûlante sur le comptoir.

Puis, quand elle eut transféré les muffins sur un plateau pour les laisser refroidir, elle vérifia que la machine à café était bien allumée. Quant aux scones, il n’y avait plus qu’à les déposer dans une corbeille.

Restait encore à remplir les coupelles de confiture, ainsi que les petits pots de crème ; elle s’occuperait de ceux-ci à l’arrivée des premiers clients.

Il faudrait aussi faire cuire les cupcakes, mais la pâte étant prête, il suffirait de la verser dans les petits moules et de les mettre au four.

Abby regarda autour d’elle et sourit. Le café librairie qu’elle avait créé dégageait une atmosphère accueillante et paisible, exactement comme elle l’avait souhaité. Sa mère s’y serait sentie bien, songea-t-elle avec regret. Malheureusement, elle n’aurait jamais l’occasion de connaître ce lieu, puisqu’elle était décédée de la maladie de Charcot deux ans après être entrée dans un établissement spécialisé.

Abby avait découvert ce café tenu par deux sœurs désormais à la retraite en surfant sur Internet. Jusque-là, l’idée de quitter Londres n’avait été qu’un rêve lointain. Mais quand elle avait appris que la location comprenait un appartement situé au-dessus du café, elle n’avait plus hésité.

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— On s’en va, dit soudain Liz, la ramenant au présent.

Son amie regarda Luke Morelli d’un air appréciateur.

— Qui est-ce ?

— Euh… Je te présente Luke, murmura Abby tandis qu’il descendait de son tabouret.

— Enchanté de faire votre connaissance, dit-il en souriant à Liz.

— Moi aussi, susurra celle-ci en battant des cils. On va au Blue Parrot — vous venez avec nous ?

— Pas moi, je crois que je vais rentrer, si cela ne te dérange pas, dit Abby en se levant à son tour.

Liz tourna les yeux vers Luke.

— Mais non, je comprends… Il est superbe !

— Liz ! protesta Abby, affreusement embarrassée.

— Bonsoir, intervint alors Amanda en les rejoignant. Pas étonnant qu’Abs vous ait gardé pour elle toute seule…

— Je n’ai pas… Nous ne…

— Elle ne savait pas que je viendrais, l’interrompit Luke d’un ton léger. Mais puisque je suis là vous comprendrez que je raccompagne… Abs chez elle, n’est-ce pas ?

— Bien sûr ! s’exclama Amanda en souriant. Quelle veinarde… Mais si un jour vous vous sentez seul…

— Je m’en souviendrai, répliqua-t-il avec le plus grand sérieux.

De plus en plus embarrassée, Abby resta silencieuse mais, dès que le petit groupe de fêtardes fut parti, elle tendit la main vers son sac, accroché au dossier du tabouret.

— Pourquoi leur avez-vous laissé croire que nous étions ensemble ? demanda-t-elle sans regarder Luke. Nous nous connaissons à peine.

— Nous pouvons remédier à cela, répliqua-t-il en l’aidant à passer la bandoulière de son sac sur son épaule.

Lorsque sa main frôla la sienne, Abby sentit une décharge électrique lui parcourir le bras.

— Venez, poursuivit-il. Je vous raccompagne — c’est le moins que je puisse faire.

— Je…, murmura-t-elle, mal à l’aise.

— Je vous jure que je ne suis ni un voleur ni un pervers.

— Et je suis censée vous croire sur parole ?

Elle contempla son beau visage allongé. Liz avait raison : Luke était superbe. Grand, mince mais musclé, les cheveux presque noirs et le teint hâlé, avec de sublimes yeux bruns aux étranges reflets fauves. Il la contemplait d’un air amusé.

— Vous n’avez qu’à demander à mon ami, dit-il en désignant l’homme pour qui il avait commandé un mojito.

— Il ne va pas dire le contraire, je suppose ! répliqua Abby, pince-sans-rire.

Puis, sans regarder Luke, elle reprit d’un ton faussement détaché :

— Très bien. Je vais récupérer mon manteau.

— Donnez-moi le ticket : je m’en charge, proposa-t-il aussitôt.

Abby lui tendit le petit carton bleu en retenant un soupir résigné.

Inutile de compter filer en douce…

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