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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-17T11:55:39+01:00

J’ai entrepris de créer plusieurs mondes différents sur cette petite île. Est-ce que tu sais ce qu’est un “panorama” ? C’est une sorte de spectacle qui était très à la mode au Japon quand j’étais écolier. Les spectateurs doivent d’abord passer par un couloir étroit et sombre. Quand ils en sortent, ils se trouvent aussitôt plongés dans un monde bien particulier. Un monde complet, où l’œil voit très loin.

« Quelle prodigieuse invention ! Dehors, il y avait des boutiques et des marchands ambulants, les trains roulaient, les citadins se pressaient dans la rue où l’on apercevait ma maison. Mais dès que l’on pénétrait dans le bâtiment qui abritait le panorama, tout disparaissait aussitôt pour laisser la place à une vaste plaine de Mandchourie qui s’étendait à perte de vue. Et là, sous nos yeux, se déroulait un combat sanglant, horrible à voir.

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Extrait ajouté par Hache_Loveline 2021-04-22T11:07:06+02:00

Il avait envie de ne rien faire. Il lui suffisait de vivre en imagination. Rien n'était véritablement « important ». Il se contentait de rêvasser à longueur d'année, vautré dans la chambre d'une pension sordide. Bref, c'était un rêveur solitaire.

Ses rêveries étaient peuplées de projets ambitieux et chimériques qui lui faisaient perdre le sens des réalités.

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Extrait ajouté par anonyme 2019-02-01T11:18:51+01:00

Bientôt, quand les cygnes furent arrivés à peu près à mi-chemin, en parallèle avec les sirènes qui se trouvaient dans l'eau, apparurent au sommet des falaises plusieurs silhouettes nues, se découpant sur le ciel bleu. Elles aussi devaient être des nageuses chevronnées pour se mettre à plonger de sis haut comme elles le firent les unes après les autres.

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Extrait ajouté par Somnium 2018-02-27T14:13:15+01:00

Quand la peur du crime excède un certain degrés, il se passe exactement le même phénomène que lorsque l'on se bouche les oreilles et qu'on entend plus rien, c'est à dire qu'on devient sourd à sa conscience, tandis que l'intelligence relative au crime, devenant aussi aiguë qu'une lame de rasoir effilée, se met à agir mécaniquement avec calme et sang froid, sans négliger aucun détail.

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Extrait ajouté par pwachevski 2016-10-17T13:36:46+02:00

S'il est vrai que la beauté est encore plus impressionnante quand elle est teintée d'inquiétude, il n'existe sans doute rien de plus beau au monde que le spectacle des fonds marins.

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Extrait ajouté par pwachevski 2016-10-17T13:36:20+02:00

Il existait un monde en dehors du bâtiment. Il y avait aussi un monde à l'intérieur du bâtiment. Et ces deux mondes avaient chacun une terre, un ciel et un horizon différents.

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Extrait ajouté par jitterdoll 2016-03-23T17:37:20+01:00

L'île panorama.

Au premier coup d’œil, cela semblait être une grande vallée naturelle, mais quand on l’observait plus attentivement, on s’apercevait peu à peu que tout était artificiel. Ce n’était pas parce qu’il n’y avait pas la moindre trace de laideur. Non, cela était un peu trop parfait et ne comportait pas assez d’éléments hétéroclites pour un paysage naturel.

Aucune immondice ne flottait sur l’eau, et sur les flancs de la falaise, aucune mauvaise herbe ne poussait, le rocher était aussi lisse et aussi sombre qu’une tranche de neri-yôkan {1}. Cette teinte sombre, en se reflétant dans l’eau, la rendait aussi noire que de la laque. Par conséquent, quand j’ai dit tout à l’heure que l’espace s’était soudain ouvert devant eux, ce n’était pas dans le sens où le paysage se serait soudain dégagé, lumineux, sous leurs yeux. La vallée était si profonde qu’elle se perdait dans la brume, et les falaises étaient si élevées qu’on les voyait disparaître vers le ciel. Ces falaises étaient noires, troublantes comme des femmes fatales trop fardées, et de lumineux, il n’y avait que le petit carré de ciel découpé entre ces deux à-pics qui se faisaient face. La lumière, d’ailleurs, n’était pas de celles que l’on pouvait voir dans les plaines, car il y faisait toujours gris, comme au crépuscule, même en plein midi, et il y avait aussi des étoiles scintillantes.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-17T11:54:26+01:00

Au premier coup d’œil, cela semblait être une grande vallée naturelle, mais quand on l’observait plus attentivement, on s’apercevait peu à peu que tout était artificiel. Ce n’était pas parce qu’il n’y avait pas la moindre trace de laideur. Non, cela était un peu trop parfait et ne comportait pas assez d’éléments hétéroclites pour un paysage naturel.

Aucune immondice ne flottait sur l’eau, et sur les flancs de la falaise, aucune mauvaise herbe ne poussait, le rocher était aussi lisse et aussi sombre qu’une tranche de neri-yôkan {1}. Cette teinte sombre, en se reflétant dans l’eau, la rendait aussi noire que de la laque. Par conséquent, quand j’ai dit tout à l’heure que l’espace s’était soudain ouvert devant eux, ce n’était pas dans le sens où le paysage se serait soudain dégagé, lumineux, sous leurs yeux. La vallée était si profonde qu’elle se perdait dans la brume, et les falaises étaient si élevées qu’on les voyait disparaître vers le ciel. Ces falaises étaient noires, troublantes comme des femmes fatales trop fardées, et de lumineux, il n’y avait que le petit carré de ciel découpé entre ces deux à-pics qui se faisaient face. La lumière, d’ailleurs, n’était pas de celles que l’on pouvait voir dans les plaines, car il y faisait toujours gris, comme au crépuscule, même en plein midi, et il y avait aussi des étoiles scintillantes.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-17T11:53:12+01:00

Les épaisses plaques de verre avaient été encastrées dans du ciment, et des projecteurs étaient disposés à l’extérieur, si bien que dans un rayon de cinq ou six mètres, on voyait parfaitement le fond de l’eau. Les rochers noirs et visqueux, les algues qui ondulaient comme la crinière d’animaux gigantesques, les évolutions d’innombrables sortes de poissons inconnus sur terre, les énormes pieuvres qui s’accrochaient à la surface du verre de toute la puissance de leurs ventouses volumineuses et repoussantes, leurs huit tentacules démesurément élargies, les crevettes grouillant sur le rocher comme des araignées, tout cela, sous la puissante lumière des projecteurs, déformé par l’épaisseur de l’eau, formait une masse confuse, où se bousculaient des monstres inconnus sur fond de forêt dense et noire, créant un spectacle cauchemardesque, inimaginable sur terre.

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Extrait ajouté par anonyme 2016-01-17T11:50:39+01:00

On ne peut pas s’empêcher de penser que la graine qui avait été secrètement semée en son cœur plusieurs années auparavant venait, avec la mort de Komoda, de commencer à germer. Il ne cessa de réfléchir toute la nuit, sans pouvoir dormir, couvert de sueur froide au fur et à mesure que son projet terrifiant prenait forme dans son esprit. Ce qu’il croyait au début n’être qu’un rêve, un véritable conte de fées, prit peu à peu les teintes du réel, pour devenir ensuite quelque chose de tout à fait normal. Il lui sembla en effet qu’il lui suffirait d’un geste pour pouvoir l’accomplir.

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