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Au vue de certaines recherches récentes en psychologie morale, on pourrait penser que les humains sont non seulement plus moraux qu’on a tendance à le dire, mais beaucoup trop moraux, c’est-à-dire beaucoup trop enclins à juger les autres, à faire la police morale, à fouiner dans la vie des gens, à se prendre pour des saints.

C’est ce que John Stuart Mill suggérait déjà lorsqu’il écrivait : « Il n’est pas difficile de montrer, par de nombreux exemples, qu’étendre les limites de ce qu’on peut appeler la police morale, jusqu’à ce qu’elle empiète sur la liberté la plus incontestablement légitime de l’individu, est, de tous les penchants humains, l’un des plus universels. »

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"Y a-t-il des arguments pour se passer de R2: « Devoir implique pouvoir » ou l’amender?

Oui. C’est une règle qui semble avoir des implications absurdes. Elle devrait nous conduire à penser que :

1) Un débiteur ruiné n’a pas le devoir de payer ses dettes, puisqu’il n’en a pas le pouvoir.

2) Un kleptomane n’a pas le devoir de ne pas voler, puisqu’il ne peut pas ne pas voler.

3) Un sadique ou un psychopathe n’ont pas le devoir de ne pas massacrer leurs victimes puisqu’ils n’ont pas le pouvoir de faire autrement."

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"Les enfants seraient naturellement « minimalistes » en ce sens que, pour eux, toute l’éthique se réduirait au souci de ne pas nuire aux autres."

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"Combien d’actions courageuses ou cruelles faudrait-il avoir effectuées […] pour prouver au-delà de tout doute raisonnable qu’on est vraiment une personne courageuse ou cruelle? Si une personne se montrait lâche une seule fois, faudrait-il mettre en doute son courage? Si elle montrait de la compassion une seule fois, faudrait-il mettre en doute sa cruauté? Bref, on ne pourrait pas être certain que quelqu’un est vraiment cruel ou courageux s’il ne le montrait jamais, mais on n’en serait pas plus sûr s’il le montrait parfois ou souvent."

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"Si, à l’origine de nos jugements dits « moraux », il y a toujours des émotions négatives comme la haine ou le ressentiment, des intérêts purement égoïstes, ou des mécanismes psychologiques qui n’ont rien à voir avec l’éthique, comme une préférence pour les proches, est-ce que cela ne les discrédite pas entièrement en tant que jugements authentiquement moraux? Comment pourrait-on leur faire confiance pour nous dire ce qui est bien ou juste?"

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"De nombreux philosophes se contentent de dire vaguement "nous" pensons, "on" pense, "la plupart des gens" pensent, "personne" ne pense, sans se demander si ce n'est pas seulement ce qu'eux et quelques collègues du département de philosophie pensent."

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"Quand vous dites à quelqu’un qu’il est bon, il ne va pas vous demander des preuves. Quand vous lui dites qu’il est mauvais, il va probablement en exiger."

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