Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 805
Membres
1 013 902

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

- est ce que tu es contente? demanda t il d'un ton soupçonneux.

- on est sur la lune bordel! hurla t elle il n'y a rien ici!

- je n'ai pas l'impression que tu soi contente, fit il en la dévisageant.

- pas d'air!

il secoua la tête.

- réfléchi un peu. est se que tu aurai pu prononcer ses mots s'il n'y avait vraiment pas d'air?

bien sur qu'il n'y a pas d'air ou d’atmosphère en dehors de cette bulle...

- bien sur qu'il n'y a pas de putain d'aire ou d’atmosphère sur la LUNE espèce de PUTAIN DE CINGLÉ DE DJINN...

Afficher en entier

Avoir des affinités avec les choses de l'esprit impliquait parfois de dépasser les enseignements qu'elle avait reçus dans son enfance et de suivre les intuitions ancrées au plus profond d'elle-même. Elle tâtonna aux abords de la connexion, s'instruisant en explorant le fil. Quand elle eut le sentiment d'avoir acquis un sens adéquat de ladite connexion, elle enroula sa conscience autour du fil et le tira violemment.

Très loin, un immense cyclone obliqua brutalement dans sa direction pour lui accorder toute son attention. Elle cessa de faire tourner la chaise et s'assit alors que le cyclone déferlait vers elle en crachant de fureur. Il explosa dans la maison. La bourrasque fit s'entortiller les rideaux sur eux-mêmes et tous les papiers qui jonchaient le bureau s'envolèrent. Une fumée noire envahit la pièce avant de se transformer en un djinn ulcéré. Il portait une tunique et un pantalon rouge foncé, et ses cheveux de jais sévèrement tirés en arrière dégageaient son élégant visage, si différent de celui d'un humain. Sa peau ivoire semblait lumineuse contre le magnifique rouge et ses yeux de diamant brillaient encore plus que l'écran de l'ordinateur, obscurcissant encore davantage la pièce déjà sombre.

Waouh. Il avait l'air plus imposant encore quand il était en colère.

— Comment osez-vous ? fit-il d'un ton hargneux.

Bon, cette expérience commençait bien. Elle leva les yeux et se mordilla de nouveau la lèvre.

— Vous préféreriez me donner un numéro de mobile que je puisse vous appeler ?

Il la fusilla d'un regard incrédule.

— Comment avez-vous su faire ça ?

— Je suppose que je suis douée ? offrit-elle.

Qu'avait-elle fait exactement ? Elle tâtonna l'air autour d'elle, trouva le fil de connexion et le tira légèrement, histoire de voir. Une colère sulfureuse fit bouillir l'air autour d'eux.

OK, elle ne savait pas exactement ce qu'elle avait fait, mais a priori, c'était un peu comme tirer la queue d'un chat. Il dénuda ses canines et feula.

— Arrêtez de faire ça !

— Eh bien, on dirait que je ne suis pas seulement douée, mais aussi un peu stupide, marmonna-t-elle.

Peut-être qu'il était, heu, en train de faire l'amour avec son rendez-vous. Sa compagne. Ses compagnes. Si c'était le cas, elle avait vraiment mal choisi son moment. Si les djinns avaient des relations sexuelles. S'ils n'en avaient pas, cela pouvait expliquer sa perpétuelle mauvaise humeur. Poussée par une obsession qu'elle n'arrivait pas à contrôler, elle demanda:

— Est-ce que vous regardez parfois la télé ?

Il fut soudain penché sur elle, ses immenses mains agrippant les accoudoirs de la chaise.

— Qu'est-ce que vous voulez, humaine ?

Elle fronça les sourcils. La moutarde commençait à lui monter au nez.

— D'abord, vous faites irruption ici, où vous n'avez rien à faire. Vous vous introduisez dans la maison sans y avoir été invité et vous passez du temps avec mes enfants sans ma permission. Et maintenant, vous montez sur vos grands chevaux et gueulez simplement parce que je veux parler avec vous ? Vous n'avez pas l'impression d'être un emmerdeur irascible et incohérent ?

Afficher en entier

- C'est à moi de poser une question, fit-elle d'une voix un peu rauque.

- Oui.

Il s'assit sur ses talons. Son expression était indéchiffrable.

Ce fut alors le tour de Grace de garder longuement le silence. Lui poser des questions sur l'amour, le sexe et la télé lui semblait soudain trop puéril étant donné la tournure de la conversation. Elle le regarda, réfléchissant à des questions, les écartant les unes après les autres. Chacune pouvait mettre un terme au jeu une fois qu'elle l'aurait posée et que ce tour serait fini. Elle voulait être sûre d'obtenir une réponse aussi utile que possible.

- Vous allez me demander quelque chose ou payer la pénalité fit-il d'un ton irrité.

Elle haussa les sourcils.

- N'essayez pas de me presser. Nous n'avons pas négocié de limite de temps pour poser nos questions.

- Très bien, humaine. (Il avait l'air surpris et légèrement amusé.) Vous pourriez devenir une négociatrice efficace avec un peu d'entraînement.

- Plus vous parlez et me distrayez, plus j'ai besoin de temps pour réfléchir, l'avertit Grace.

Afficher en entier

- N'ayez pas peur, dit doucement Khalil. Vous et les enfants n'avez rien à craindre. Je vous l'assure.

À ces mots, elle se tourna vers lui et rencontra son regard cristallin. Ces yeux sans âge, qui n'étaient pas humains, étaient d'une clarté si perçante que lorsqu'elle s'y perdit, elle eut le sentiment de basculer dans l'éternité. Elle n'arrivait pas à détourner le regard et il ne le fit pas non plus. Avec toute son attention focalisée sur lui, elle sentit sa propre énergie s'aligner sur la sienne et cette expérience totalement nouvelle semblait naturelle, réconfortante, bienfaisante. Elle éprouva une sensation de complétude qu'elle n'avait jamais connue avant, sa masculinité et sa féminité, sa Force touchant la Force de l'Oracle qui vivait en elle, et la Force individuelle, unique, de son propre esprit à

elle. Elle se sentait enveloppée, réchauffée, presque comme s'il l'avait prise dans ses bras.

Une expression étrange passa sur son visage. Il fronça légèrement les sourcils et pencha la tête en la contemplant.

Si près de lui, la flamme étincelante de sa propre Force était vive et inépuisable, un rugissement pur, continu qui était...

C'était sexy. Pas juste un peu sexy. Extraordinairement sexy.

Pour la première fois depuis des mois, elle sentit une palpitation de désir. Quoi ?

Choquée et désorientée, elle s'écarta. Il laissa tomber la main qui était posée sur son bras. Respirant avec peine, elle s'assit avec raideur et se tint droite, le regard fixe. Elle sentit ses joues s'empourprer.

Sa présence masculine envahissait la maison comme la nuit passée. Et il n'était plus totalement indifférent à elle.

- Maintenant, vous m'intéressez, murmura Khalil.

- Je ne vois vraiment pas à quoi vous faites... (Elle avait du mal à exhaler suffisamment d'air pour prononcer les mots)... allusion.

Il rit doucement et ce son voilé était encore plus dangereux que celui qu'il avait émis la nuit d'avant. Ce rire frôla les terminaisons nerveuses de Grace comme s'il avait effleuré sa peau nue de ses doigts.

- Je crois que cela me plaît bien quand vous mentez. Mon sens de la vérité se sent alors remarquablement supérieur.

Afficher en entier

Des effluves agréables de nourriture flottaient dans la maison. Chloé commença à gigoter et descendit de ses genoux pour courir dans la cuisine.

— Je suis faim ! annonça-t-elle.

— Bonjour faim, je suis Grace. Heureuse de faire votre connaissance. Mais on dit j'ai faim en fait.

Chloé pouffa de rire et Khalil sourit.

Afficher en entier

Elle s'arrêta juste derrière lui. Il savait qu'elle allait tendre la main vers lui. Il sentit sa main planer au-dessus de son dos.

Avant qu'elle puisse le toucher, il se retourna et lui adressa un sourire suave.

- Et si nous jouions encore au jeu de la vérité ?

Elle se figea, surprise, la main suspendue. De la lassitude traversa ses yeux et la douceur de son expression s'estompa.

- Pourquoi ?

Il se mit à arpenter la pièce.

- Pourquoi pas ?

Elle se tourna et l'observa.

- Ce n'est pas une réponse.

L'énergie de Grace palpitait. Bien. C'était une bonne chose cette palpitation. Très bonne même. Il prit l'un de ses livres de cours, regarda le titre, puis le reposa. Il en prit un autre.

- Je ne vous dois pas de réponse. Nous n'avons pas encore commencé une nouvelle partie.

Elle mit les mains sur ses hanches.

- Maudits soient votre jeu, vos parties et votre forfait. Parlez, nom d'un petit bonhomme. Comme une créature rationnelle. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le bon sang.

- Très bien. (Il reposa le second livre avec violence et se tourna vers elle.) Pourquoi m'avez-vous appelé votre ami ?

Afficher en entier

- Je vous ai embrassée hier soir alors que j'étais en colère. Je n'aurais pas dû le faire.

La surprise changea l'expression et la posture de Grace. Elle se détendit et ses lèvres s'entrouvrirent.

- Vous vous excusez ?

Il réfléchit. Le hic, c'était qu'il ne regrettait pas le baiser.

- Je ne sais pas, finit-il par dire.

Elle l'observa. Une étincelle dansa dans ses yeux.

- Vous n'étiez pas seulement en colère.

Il étrécit les yeux et ne répondit rien.

Elle se mit à articuler clairement comme si elle s'adressait à un simple d'esprit :

- Voilà ce pourquoi vous devez vous excuser : vous êtes parti hier soir sans dire un mot. Et vous êtes apparu ce soir sans m'adresser un mot. Vous ne m'avez même pas regardée.

- Je vous ai regardée, marmonna-t-il.

Il n'arrivait pas à ne pas la regarder pendant qu'il lisait le livre à Chloé. Malgré sa blessure, Grace se déplaçait avec une grâce athlétique. C'était d'ailleurs à ce moment qu'il avait remarqué qu'elle boitait de manière plus accentuée.

Une sorte de hoquet interrompit fugacement le flot de mots.

- Vous avez été grossier. Depuis que j'ai dit que vous étiez mon ami, vous prétendez que je ne peux pas reprendre ces mots et revenir sur ma déclaration. Eh bien, permettez moi de vous dire quelque chose, Khalil, les amis ne se traitent pas de cette manière.

Il eut l'impression qu'elle lui avait donné un coup de poing en pleine figure. Pas parce qu'elle l'avait remis à sa place - elle lui faisait la leçon depuis qu'ils s'étaient rencontrés. Il essaya de se remémorer leurs échanges. Il était presque sûr que c'était la première fois qu'elle prononçait son nom. Cela changeait quelque chose, il ne savait pas trop pourquoi.

C'était... plus intime.

- Grace, fit-il, histoire de s'entraîner. (Elle avait un prénom ravissant. Il vit son expression changer, devenir indécise ; elle avait dû remarquer le changement elle aussi.) J'ai dû réfléchir à beaucoup de choses. Je suis désolé d'être parti aussi brutalement et d'être revenu avec un comportement si... (Incompréhensible, indécis, incohérent. Il finit par opter pour :) Compliqué. Et je ne veux pas que nous soyons amis.

Elle tressaillit, puis fit d'un ton sarcastique :

- Oh, je ne peux pas reprendre ça, mais vous, en revanche, vous le pouvez ?

- Je ne veux pas le reprendre, déclara-t-il en appuyant sur le dernier mot. Je veux le changer.

- Que voulez-vous dire ? fit-elle en se figeant.

- Hier soir, vous m'avez embrassé vous aussi, souligna-t-il. (Il baissa les paupières.) Je veux que vous m'embrassiez de nouveau.

Afficher en entier

— Vous allez d'abord prendre une douche. Puis je vous dirai que vous êtes belle.

— Vous quoi ?

Elle le regarda fixement, éberluée.

— Puis nous irons dîner quelque part et prendre un verre et faire une promenade sur la plage, mais je refuse de faire le poirier, et j'ai oublié le reste. Mais vous n'aurez pas votre cadeau avant notre sortie.

— Il n'y a pas de plages dans le coin, fit-elle machinalement.

Faire le poirier ? Où diable avait-il entendu des trucs pareils en matière de rendez-vous ?

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode