Commentaires

La fille d’avant est un thriller intéressant mais dont la fin ne m’aura pas convaincue.

L’ambiance qui se dégage de la lecture est plutôt prenante, chaque personnage semble avoir ses démons – et certains plus que d’autres. Les spéculations vont bon train durant les premiers chapitres, tandis que les ressemblances troublantes s’accumulent entre les deux femmes et la relation qu’elles entretiennent avec la maison et l’architecte.

Et puis arrivé vers le dernier tiers, les révélations s’enchaînent. Oui, je n’ai pas lâché le roman sans le finir, c’est l’aspect positif. En revanche, je n’ai pas apprécié la conclusion. J’ai eu le sentiment que la vérité arrivait un peu comme un cheveu sur la soupe. Pas de subtilité, pas d’indices amenés, c’est un véritable virage à 180 degrés – Spoiler(cliquez pour révéler)je pense notamment au fait qu’on apprend qu’Emma a passé sa vie à mentir à tout le monde ou encore que Simon, qui semblait à peine avoir vu Jane, soit tout d’un coup amoureux et obsessionnel au point de vouloir la tuer.

J’ai aussi eu le sentiment que le roman cherchait à aborder trop de thèmes à la fois, ce qui faisait qu’ils n’étaient que survolés – on parlera de Spoiler(cliquez pour révéler)viols, de manipulations, de mensonges, de meurtres, d’accouchement d’un enfant mort-né, de deuils, de maternité, du fait d’élever un enfant atteint de trisomie.

Et, comme ça arrive dans ce genre de romans – à mon grand regret – il restera encore trop de portes ouvertes. Des interrogations qui resteront sans réponses, des comportements sur lesquels on n’aura aucune explication.

En somme La fille d’avant commençait très bien. Mais je n’ai pas été satisfaite par la fin, trop ouverte et le dénouement, trop soudain.

Un thriller psychologique diabolique, qui se dévore d'une traite. La tension est permanente tout au long du roman, la maison atypique, où se passe la plupart des événements, contribue à ce malaise et à cette impression de danger permanent. Les personnages ne sont pas forcément ce qu'ils semblent être, entre secrets, faux-semblants et mensonges. L'alternance des récits entre la fille d'avant et celle d'après est parfaitement cohérent et rend d'autant plus la lecture addictive qu'on espère un destin différent pour la fille d'après. La fin est logique, aucune fausse note !

Pas déçue par ce roman, dont la 4eme de couverture annonçait un thriller haletant. Très original et bourré de rebondissements. Jusqu'à la fin, on n'imagine pas qui est l'assassin. Des retournements de situation incessants font de ce récit un moment de suspens incroyable. Des chapitres courts alternent d'une héroïne à l'autre et on suit aisément l'évolution de chacune. Une écriture dynamique et fluide permet une lecture rapide. L'autrice nous emmène dans une maison entièrement numérisée, où la domotique se substitue à l'individu, dans un monde aseptisé. Le thème est original.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce livre sort de l’ordinaire.

Le fait qu’une simple maison puisse jouer un rôle aussi important, au point de pouvoir être considérée comme un personnage à part entière, est quelque chose que je n’avais quasiment jamais vu jusqu’à présent. Elle contribue pour beaucoup au sentiment de malaise qui nous envahit au fil de notre lecture, mais pas que : l’auteur a également frappé fort avec les personnages, qui sont tous bien plus qu’ils ne semblent être de prime abord – pour le meilleur ou pour le pire.

J’ai également apprécié la construction du récit, des plus astucieuses. On sait comment se termine l’histoire de la « fille d’avant » mais pas les raisons qui ont mené à cette fin tragique ; en parallèle, on espère que la « fille de maintenant » ne connaîtra pas le même sort et parviendra à élucider le mystère qui entoure la mort de sa prédécesseuse, condition indispensable pour que l’on puisse nous-même lever le voile sur tous ces secrets. De fait, les deux histoires qui nous sont racontées sont aussi captivantes l’une que l’autre, et d’autant plus qu’elles permettent d’aborder des sujets différents.

Quant à la fin, je n’ai pas été déçue. Elle n’est pas flamboyante mais je n’ai pas trouvé ça dérangeant puisqu’elle est cohérente avec le reste du récit. Sans parler du dernier chapitre, qui est là pour remettre des sous dans la machine…

Bonjour,

Un vrai roman psychologique atypique.

Chapitres courts et rythmés entre le passé et maintenant.

Page Turner, un scenario original.

Je ne suis pas certaine de vouloir aménager dans ce nouveau type de logement un brin angoissant.

J'aurais peut être changé la fin.

A vous ...

Ce livre est un vrai page turner! Dès les premières pages, on ne peut déjà plus le lâcher.

L’alternance entre « la fille d’avant », Emma, et celle de « maintenant », Jane, rend le scénario très original! L’ intrigue est déjà forte dès le début et pourtant, l’auteur arriver à la faire monter en puissance tout au long de l’histoire!

Ce livre se lit vraiment facilement grâce à un aspect rythmé du récit du à la brièveté des chapitres et à la manière dont ils alternent entre le passé et le présent!

Tout cela rend la lecture encore plus addictive!

Je m’attendais à une fin « clash » et pas du tout! Ce qui est d’autant mieux finalement car toute l’histoire se tient vraiment bien!

Ce livre est un beau coup de coeur!

Juste wow!

Dès les premières pages, on ne peut déjà plus lâcher le livre. L'histoire prend possession de nous et l'on doit absolument savoir ce qui se passe; c'est un vrai page-turner comme je n'en avais pas lu depuis plusieurs mois!

On est pris dans les toiles que tissent les différents personnages au fur et à mesure que le récit avance. On se pose des questions, on chercher le fin mot de l'histoire, mais chaque révélation vient contredire les preuves accumulées. On est perdu dans toutes ces possibilités, et c'est ce qui fait qu'on ne peut tout simplement pas lâcher le livre. J'ai également adoré l'atmosphère qui règne dans la maison, m'imaginer dans ce lieu atypique.

C'est une très bonne lecture, probablement dans mon top de 2022 jusqu'à présent. Je vous le conseille absolument si vous cherchez un roman duquel vous ne pourrez pas vous détacher!

Un roman policier atypique qui offre quelsues surprises dans le scénario. L'originalité de ce livre le rend vraiment addictif, et l'on souhaite tout de suite lire d'autres oeuvres de Delaney, en tiurnant la dernière page.

Si vous en quête d’un page-turner, La fille d’avant est fait pour vous puisqu’une fois commencé, il devient bien difficile de s’arrêter. Dès le début, on se prend au jeu de l’alternance entre la fille d’avant, Emma, et celle de maintenant, Jane. Deux femmes qui ont cédé, à des périodes différentes, à l’appel d’une maison très particulière…

La maison imaginée par l’énigmatique architecte Edward Monkford est un concentré de technologie qui n’est pas destinée à tout le monde, que ce soit en raison de son architecture minimaliste et épurée, ou de ses conditions de location plutôt déroutantes. En effet, pour avoir la chance d’y habiter, il faut se soumettre à un questionnaire étrange et tordu que l’on découvre en partie au fil des pages, être retenu par Monkford lui-même, et accepter de se plier à plus de 200 règles, toutes très particulières. Des règles qui vous privent de votre libre arbitre quant à la manière de vivre chez vous et d’en occuper l’espace : oubliez vos piles de livres en équilibre, vos souvenirs de famille, vos bibelots, les vêtements laissés en vrac sur une chaise, et même votre chat… Et si cela n’était pas suffisant, il faut accepter de répondre régulièrement à des questionnaires plutôt intrusifs !

Des conditions qui n’ont pourtant pas rebuté Emma ou Jane. L’une le paiera de sa vie, l’autre va y connaître le bonheur avant d’y découvrir l’angoisse et les doutes… Car cette maison censée être un sanctuaire ordonné devient, petit à petit, une sorte de prison inquiétante où les règles de Monkford conditionnent votre vie, la technologie devient votre gardien et des yeux invisibles semblent vous observer. J’ai adoré l’ambiance délicieusement angoissante instaurée par l’auteur, d’autant qu’elle va crescendo, vous donnant le sentiment d’être tombé dans un piège mortel dont les dangers sont faciles et difficiles à identifier en même temps. Et ce n’est pas Jane qui vous dira le contraire, cette dernière se posant de plus en plus de questions malgré ses sentiments pour un homme dont le charisme l’hypnotise…

Que penser du tragique événement qui a frappé le One Folgate Street avant son arrivée ? Suicide, triste accident, meurtre ou vengeance d’une maison qui n’a pas apprécié qu’on n’en respecte pas les règles ? Si la dernière hypothèse semble loufoque, l’auteur sème tellement le doute qu’elle finit par devenir plausible. Mais une autre piste se dessine, celle d’un homme dont le désir de tout contrôler nous enserre comme un étau et nous donne le sentiment d’étouffer. Comment les personnes ayant occupé sa maison ont-elles pu accepter de respecter autant de règles et de se laisser déposséder d’elles-mêmes sur l’autel d’un étrange et inaccessible idéal de perfection ?

Une question qui m’a hantée et m’a fait suivre Emma et Jane avec fascination, d’autant que JP Delaney nous propose de découvrir leur histoire grâce à une alternance de points de vue et de temporalité parfaitement orchestrée. Les deux femmes se révéleront très différentes l’une de l’autre, du moins psychologiquement. Mais leur destin nous apparaît bien plus lié qu’on pourrait le penser, ce qui n’est d’ailleurs pas fait pour nous rassurer vu la fin prématurée de l’une d’entre elles. De fil en aiguille, la vérité se rapproche nous offrant un dénouement auquel j’avais pensé, mais que j’avais finalement trop tôt écarté. J’ai donc apprécié la fin même si le dernier chapitre m’a semblé de trop, parce que certains schémas mis bout à bout ont tendance à renforcer des stéréotypes que je ne supporte plus…

À travers ce thriller, l’auteur évoque tout un panel de thématiques parfois difficiles comme le deuil périnatal, la tendance des êtres humains à s’enfermer dans des schémas de vie répétitifs et délétères, le piège des apparences, mais il nous raconte surtout une histoire d’obsession ou plutôt des histoires obsessionnelles… Et je dois dire qu’il le fait bien, voire très bien puisqu’on sent de l’intérieur le côté malsain d’un amour transformé en désir de possession, et la force d’une pression exercée par un esprit qui a fait du contrôle de sa vie et de celle des autres un objectif. Un esprit qui devrait néanmoins finir par réaliser que l’humain est bien plus complexe et compliqué qu’un résultat de QCM.

En conclusion, La fille d’avant est un thriller psychologique et machiavélique qui tisse sa toile autour des lecteurs, avant de les plonger dans une ambiance angoissante et étouffante à mesure que les obsessions des uns et des autres se dévoilent et se renforcent. Parfois tordu par les comportements malsains qu’il décrit avec force et réalisme, ce roman se démarque également par l’emprise qu’il finit par exercer sur les lecteurs devenus les spectateurs d’un drame passé qui menace dangereusement de se répéter. Intense, addictif et pénétrant, un thriller à lire d’une traite pour mettre le point final à un cercle vicieux dans lequel chacun joue sa propre partition !

https://lightandsmell.wordpress.com/2022/05/06/la-fille-davant-jp-delaney/

Un bon thriller psychologique comme je les aime.

On suit deux femmes.

Jane, qui emménage dans une maison d'architecte très particulière, avec des règles très strictes à respecter en échange d'un loyer modéré, et Emma l'ancienne locataire des lieux.

C'est Jane, en découvrant l'histoire d'Emma et un certain parallèle entre elles , qui va enquêter sur ce qui s'est vraiment passé dans cette maison.

L'auteur alterne les chapitres entre le passé avec Emma et le présent avec Jane. Si au début j'ai eu un peu peur à une certaine redondance entre les deux récits, le caractère complètement opposé des deux jeunes femmes fait que l'on ne s'emmêle pas du tout les pinceaux entre ces deux personnages.

Car pour les deux histoires gravitent les mêmes personnages secondaire: Simon, l'inspecteur Clarke, Carole la psychologue, Edward l'architecte de la maison, et bien sûr la maison elle-même qui en devient presque un personnage à elle seule.

L'auteur manie parfaitement son récit. L'écriture est incisive et vive. Les chapitres sont courts et l'alternance entre passé et présent nous donne à chaque fois envie de lire le chapitre suivant afin de connaître la suite. C'est un vrai jeu de manipulateur qui se déroule sous nos yeux. Mais qui manipule qui finalement ?

J'ai vraiment beaucoup aimé les personnalités des deux femmes. Elles m'ont bluffée. Au détour des chapitres on change complètement de regard sur certaines situations et personnages.

Et cette fin que j'ai adoré ! Au final celui qui tire les ficelles, ce n'est pas toujours celui que l'on croit.

Donc ce roman est fait pour vous :

- Si vous aimez les thrillers psychologiques où les personnages ne semblent pas être ce qu'ils sont réellement.

- Si vous aimez être manipulé par l'auteur avec des jeux de faux-semblants.

- Et si vous aimez les fins un peu ouvertes.