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Le portail est ouvert et un énorme ventilateur souffle un air saturé d’humidité le long des allées. Pas de lumière mais le clair de lune éclaire mon chemin jusqu’au manège.
J’aime cet endroit la nuit. Le jour aussi, mais la nuit, quand il n’y a plus personne à part les chevaux, on se sent ailleurs. L’odeur douceâtre du foin et des copeaux, du cuir, du fumier, de l’avoine. Les vagues bruits de sabots et les ébrouements, les crissements du foin tiré à travers les mailles des filets. Et le meilleur : l’odeur des chevaux, à nulle autre pareille. J’étais connue pour aller dans les box fourrer mon nez contre leur crinière, juste pour m’en imprégner
Afficher en entierIl sait qui je suis : je suis la dame qui lance des pommes...
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