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Il n'avait pas de réponse. Alors il s'allongea sur le lit à côté de sa fille et l'attira dans ses bras. Il lissa ses cheveux pendant qu'elle pleurait, blottie contre son épaule. Il mémorisa l'odeur de sa peau qui sentait le savon, la sensation de sa tête sur son épaule, le bruit de ses petits sanglots fatigués.

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Il laissa retomber sa tête sur l'oreiller en se demandant s'il y avait eu, pendant ces trois dernières heures où il avait bel et bien dormi, des révélations dont il faudrait qu'il soit au courant. Il devrait allumer la télé. Prendre des nouvelles de sa vie. Il avait toujours eu un sens aigu de l'ironie. Il attendit que celui-ci se manifeste, pour jouir de cet instant. Mais il était sous le coup de la fatigue, écartelé entre le désir de protéger sa fille, de retrouver sa femme et d'éviter la prison.

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Ils étaient arrivés sur le front de mer et suivaient les quais vers l'aquarium. Comme il bruinait encore, ceux-ci étaient beaucoup moins peuplés qu'à l'ordinaire. Wayne s'approcha de la rambarde, puis se tourna vers elle. « Précisément. Pourquoi quelqu'un créerait-il un faux historique de navigation ? C'est la question à un million de dollars. Ethan avait déjà conseillé un outil d'investigation numérique téléchargeable, mais il n'était pas assez puissant. Il a soupçonné que le mari de Sandra employait un programme qu'on appelle un destructeur, ou un nettoyeur, pour effacer ses traces. Donc il m'a passé un coup de fil, pour faire donner l'artillerie lourde, si on veut. »

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Les gens passent leur vie à se préparer pour les grandes occasions. On organise des gueuletons pour les étapes clés : la soirée des dix-huit ans, les fiançailles, le mariage, le baptême. On fait la fête, on acclame, on applaudit et on s'efforce de célébrer les moments importants parce que, eh bien, ils sont importants.

De la même façon, on se blinde contre les grandes épreuves. Le quartier qui fait bloc autour des survivants d'un incendie domestique meurtrier. La famille qui se rassemble pour les funérailles du jeune père de famille fauché par un cancer. La meilleure amie qui vient passer avec vous votre premier week-end de maman tout juste divorcée. Nous voyons venir les grands événements et nous nous apprêtons à tenir le rôle principal dans notre psychodrame personnel. Ainsi nous nous sentons plus disposés à accepter les choses. Plus forts. Regardez-moi, j'ai réussi.

Bien sûr, nous passons totalement à côté de tous les moments intermédiaires. La vie quotidienne qui est ce qu'elle est. Rien à fêter. Rien à pleurer, juste des tâches à accomplir.

Je suis convaincue que ce sont ces moments qui, au bout du compte, nous construisent ou nous brisent. Comme une vague qui vient lécher jour après jour le même rocher érode la pierre et dessine les contours du rivage, ce sont les petits détails ordinaires de nos existences qui recèlent le vrai pouvoir et donc tout le danger invisible. Les choses que nous faisons ou que nous ne faisons pas dans notre vie de tous les jours sans même comprendre les conséquences à long terme d'actes aussi insignifiants.

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Nous n'avons pas envie de nous sentir bizarres, différents ou à part. Nous voulons nous sentir normaux. Nous voulons être exactement comme n 'importe qui ou du moins comme nous devrions être à en croire les spots pour le Viagra, le Botox ou le rachat de crédits. Dans cette quête de normalité, nous ignorons ce que nous devons ignorer. Nous cachons ce que nous devons cacher. Et nous fermons les yeux chaque fois que c'est nécessaire pour pouvoir nous cramponner à notre illusion d'un bonheur parfaitement réglé.

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Elle était sortie du lit sans mot dire, avait pris la robe de chambre, trouvé ses chaussons et l'avait suivi en bas. Les céréales avaient fait un raffut inhabituel en se déversant de la boîte. Le lait avait fait un boucan d'enfer en s'écoulant dans le bol à motif de marguerite. Il s'était demandé s'ils survivraient au bruit des couverts, mais ils y étaient mystérieusement parvenus.

Elle avait emporté son bol dans le séjour et allumé la télé sans même demander la permission. Comme si elle avait su qu'il ne la lui refuserait pas. Et il ne la lui avait pas refusée. Il n'avait pas eu le cœur de lui dire : On s'assoit au bar, jeune fille. La télé va te ramollir le cerveau, minette. Viens, on va prendre un vrai repas.

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Quand j'avais deux ans, ma mère m'a fait manger une ampoule électrique pour pouvoir m'emmener chez le médecin et lui expliquer à quel point j'étais vilaine. Quand j'avais quatre ans, elle m'a fait mettre mon pouce dans une porte et l'a bloqué là pendant qu'elle claquait la porte pour pouvoir montrer au docteur combien j'étais intenable. Quand j'avais six ans, elle m'a fait boire de l'eau de Javel pour que les médecins voient combien c'était horrible d'être ma mère.

Ma mère me martyrisait et personne ne l'en a jamais empêchée. Est-ce que ça faisait de nous une famille ?

Mon père avait des soupçons, mais n 'a jamais posé de questions, même quand sa femme ivre le pourchassait dans toute la maison avec des couteaux. Est-ce que ça faisait de nous une famille ?

Je savais que ma mère me maltraitait volontairement et espérait en faire autant à mon père, mais je n 'ai jamais rien dit. Est-ce que ça faisait de nous une famille ?

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Aujourd'hui, comme chaque fois, chacun de nous commence par remplir la fiche d'évaluation hebdomadaire.

Première question : Quels sentiments avez-vous éprouvés cette semaine ?

Ma première idée est « un sentiment de culpabilité ». La seconde, que je ne peux pas écrire ça. Les déclarations faites dans les groupes de soutien n'ont aucun caractère confidentiel. Encore un bout de papier que nous avons tous dû lire et signer. Tout ce que je dis ce soir ou n'importe quel soir pourra être utilisé contre moi au cours d'un procès. Ce qui ne fait qu'ajouter au paradoxe quotidien qu'est la vie de tout délinquant sexuel : d'un côté, je dois m'efforcer d'être plus franc ; et de l'autre, je peux à chaque instant être sanctionné pour l'avoir été.

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Malheureusement, rebelle ou pas, il faut à un moment donné rentrer dans le rang. Un jour, une grande manifestation portuaire attira des hordes de citadins dans le quartier. Ils débarquèrent en s'attendant à des quartiers sordides et des rues délabrées et découvrirent des vues sur mer, une abondance d'espaces verts et des écoles catholiques de premier ordre. Voilà un quartier, à dix minutes du centre de Boston, où le plus dur le samedi matin était de décider si on allait prendre à droite vers le parc ou à gauche pour aller flâner sur la plage.

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Elle repensa au buffet. Et au sexe. Une étreinte torride, violente, où elle en prendrait pour son grade. Elle avait envie de pétrir un cul dur comme de la pierre. Envie de bras comme des sangles d'acier autour de ses hanches. De la brûlure d'un visage d'homme mal rasé entre ses cuisses tandis qu'elle lacérerait de ses ongles ces mêmes draps blancs frais.

Putain de merde. Elle rejeta les couvertures et sortit avec exaspération de la chambre, vêtue d'un seul tee-shirt, d'une culotte et d'un fin vernis de frustration sexuelle.

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