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Extrait ajouté par loana585 2013-10-24T18:31:27+02:00

" "Que dirais-tu si je me rasais la moustache ?"

Agnès, qui feuilletait un magazine sur le canapé du salon, eut un rire léger, puis répondit : "Ce serait une bonne idée." "

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Extrait ajouté par anonyme 2023-02-03T17:51:51+01:00

Il fit couler l'eau, appuyé au rebord de la baignoire, trop petite en effet, on ne pouvait s'y tenir qu'assis et évidemment pas à deux. S'approchant du lavabo, il remarqua sur la tablette deux brosses à dents, un flacon à demi-vide de pâte gingivale made in Hong Kong, plusieurs pots de crèmes de beauté, de produits démaquillants. Il faillit en renverser un en soulevant de la tablette sur laquelle il reposait, légèrement incliné, le miroir rectangulaire qu'il plaça dans la même position, contre le mur, au bord de la baignoire. S'étant assuré qu'il était bien calé, il se déshabilla, prit son nécessaire à raser, le posa à côté du miroir et entra dans l'eau tiède. La salle de bains n'était éclairée que par une petite fenêtre, une lucarne presque ; il y régnait une lumière aquatique, sombre et reposante, accordée au clapot de la goutte d'eau qui, à intervalle régulier, se détachait du climatiseur détraqué. Il faisait frais, on aurait volontiers fait la sieste. Plongé dans l'eau jusqu'à la taille, assis sur la marche, il orienta le miroir, en face de lui, de manière à pouvoir regarder son visage. La moustache était bine fournie maintenant, comme avant. Il la lissa.

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Extrait ajouté par anonyme 2022-12-04T05:11:29+01:00

Il fit couler l'eau, appuyé au rebord de la baignoire, trop petite en effet, on ne pouvait s'y tenir qu'assis et évidemment pas à deux. S'approchant du lavabo, il remarqua sur la tablette deux brosses à dents, un flacon à demi-vide de pâte gingivale made in Hong Kong, plusieurs pots de crèmes de beauté, de produits démaquillants. Il faillit en renverser un en soulevant de la tablette sur laquelle il reposait, légèrement incliné, le miroir rectangulaire qu'il plaça dans la même position, contre le mur, au bord de la baignoire. S'étant assuré qu'il était bien calé, il se déshabilla, prit son nécessaire à raser, le posa à côté du miroir et entra dans l'eau tiède. La salle de bains n'était éclairée que par une petite fenêtre, une lucarne presque ; il y régnait une lumière aquatique, sombre et reposante, accordée au clapot de la goutte d'eau qui, à intervalle régulier, se détachait du climatiseur détraqué. Il faisait frais, on aurait volontiers fait la sieste. Plongé dans l'eau jusqu'à la taille, assis sur la marche, il orienta le miroir, en face de lui, de manière à pouvoir regarder son visage. La moustache était bine fournie maintenant, comme avant. Il la lissa.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-24T17:44:48+02:00

Il fit couler l'eau, appuyé au rebord de la baignoire, trop petite en effet, on ne pouvait s'y tenir qu'assis et évidemment pas à deux. S'approchant du lavabo, il remarqua sur la tablette deux brosses à dents, un flacon à demi-vide de pâte gingivale made in Hong Kong, plusieurs pots de crèmes de beauté, de produits démaquillants. Il faillit en renverser un en soulevant de la tablette sur laquelle il reposait, légèrement incliné, le miroir rectangulaire qu'il plaça dans la même position, contre le mur, au bord de la baignoire. S'étant assuré qu'il était bien calé, il se déshabilla, prit son nécessaire à raser, le posa à côté du miroir et entra dans l'eau tiède. La salle de bains n'était éclairée que par une petite fenêtre, une lucarne presque ; il y régnait une lumière aquatique, sombre et reposante, accordée au clapot de la goutte d'eau qui, à intervalle régulier, se détachait du climatiseur détraqué. Il faisait frais, on aurait volontiers fait la sieste. Plongé dans l'eau jusqu'à la taille, assis sur la marche, il orienta le miroir, en face de lui, de manière à pouvoir regarder son visage. La moustache était bine fournie maintenant, comme avant. Il la lissa.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-23T17:27:56+02:00

Nathan road, la grande et bruyante avenue sur laquelle donnait son hôtel, était illuminée comme les Champs-Elysées lors des fêtes de Noël, la circulation, s'effectuait sous des arcs de lampions rougeyoants qui figuraient des dragons. Il marcha sans but dans la foule dense et indifférente, l'odeurun peu fade de la cuisine à la vapeur, parfois du poisson séché. A mesure qu'il avançait, les magasins devenaient plus luxueux, on y vendait du matériel électronique détaxé et de nombreux touristes faisaient leurs emplettes. A l'extrémit de l'avenue, qu'il avait fini de descendre, une grande place ouvrait sur la baie, de l'autre côté de laquelle s'étendait un miroitant chaos de gratte-ciel étagés au flanc d'une montagne dont le sommet se perdait dans la brume nocturne. Se rappelant des photos vues dans des magazines, il pensa que cette cité spectuculaire était Hong Kong et se demanda où il se trouvait, lui. Profitant, encore une fois, de pouvoir confesser une ignorance qui n'avait rien d'anormal, il posa la question à une Européenne en short, du genre routarde, qui tout de même : "Here, Kowloon, et le nom lui était vaguement familier, il avait dû le lire quelque part. Il comprit, en regardantle plan déplié par la routarde, qu'une partie de ville se trouvait sur l'île, en face de lui, l'autre sur le continent, un peu comme Manhattant et New-York, et qu'il avait choisi son hôtel dans la portion continentale, Kowloon donc. Un service de Ferry reliait les deux rives, les gens apparemment, l'empruntaient comme le métro. Sinsérant dans la foule, il se dirigea vers l'embarcadère, acheta un billet, attendit que le ferry ggisse contre le quai, que les passagers descendent, et monta quand l'employé livra le passage.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-19T06:12:02+02:00

Mais, pensa-t-il, s'il en était ainsi, en quoi l'arbitrage de Jérôme revêtait-il pour elle tant d'importance ? Depuis deux jours qu'il délirait, elle devait savoir en quoi s'en tenir. Elle n'avait pu connaître les doutes qu'expliquaient, dans son cas à lui, les attitudes troublantes, contradictoires, de Jérôme et Samira, de la femme au landau ; elle aurait dû être sûre depuis le début, s'en tenir, forte de cela, à une ligne de conduite. Pourtant, elle n'avait cessé d'en changer. Lui aussi, bien sûr, elle n'avait cessé d'en changer. Lui aussi, bien sûr, mais lui était fou. Si un fou se met à nier l'évidence, c'est à lui d'apporter des preuves de ce qu'il soutient et, comme il n'en a pas, de s'attaquer à celle qui le démentent, de faire des caprices. Au contraire, la réaction normal de l'interlocuteur sain d'esprit est de lui opposer, avec constance et conviction, des témoignages qu'il est facile de rassembler. De le confronter à des tiers, de lui montrer des photos. Or, entre le coup de fil nocturne à Véronique et le moment où Jérôme, de sa propre initiative, s'en était mêlé, elle n'avait apparemment consulté personne. Et, au lieu de s'en servir, elle avait caché des photos. Vraiment, dans son attitude à lui, qu'il soit fou ou non, tout se tenait. Pas dans celle d'Agnès. Mais peut-être était-ce la folie qui, justement, lui faisait penser cela...

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-17T19:21:13+02:00

Il serra les poings, ferma les yeux aussi fort que possible pour faire le vide, échapper à ce va-et-vient entre deux hypothèses qu'il avait déjà retournées cinquante fois et qui ne menaient nulle part, sinon de l'une à l'autre, de l'autre à l'une, sans bretelle de sortie pour regagner la vie normale. Déjà, cela recommençait, il ne pouvait s'empêcher de jauger l'avantage qu'il venait de prendre, la preuve qu'il tenait pour confondre… pour confondre qui ? Agnès , Mais pourquoi Agnès ? Pourquoi faisait-elle ça ? Aucune raison au monde ne pouvait justifier un truc pareil, à la fois absurde et irrattrapable. Aucune raison, sinon celle de la folie qui n'a pas besoin de raison, ou bien qui a sa raison propre et, comme justement il n'était pas fou, cette raison lui échappait. Et serge et Véronique, pensa-t-il rageusement, qui l'avaient encouragée dans son délire ! Bande d'irresponsables, il fallait qu'il les engueule, les prévienne, leur dise de ne plus jamais recommencer ce genre d'idioties s'ils ne voulaient pas la voir finir dans une cellule capitonnée.

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Extrait ajouté par anonyme 2018-08-17T12:44:05+02:00

Elle ne répondit pas, et il pensa qu'il avait touché juste. Il accéléra, décidé à se taire jusqu'à ce qu'elle mette fin à cette histoire idiote. C'est le plus intelligent qui s'arrête le premier, se répéta-t-il, mais la phrase avait perdu sa nuance de gronderie affectueuse, s'installait pesamment dans sa tête que les syllabes martelaient avec une sorte d'imbécilité rageuse. Agnès continuait à se taire et, lorsqu'il la regarda à la dérobée, le désarroi de son visage le frappa comme une méchanceté. Jamais il ne l'avait vue ainsi, odieuse et apeurée. Jamais elle n'avait joué la comédie avec cette véhémence. Pas une fausse note, du grand art, et pourquoi ? Pourquoi faire ça ?

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Extrait ajouté par anonyme 2013-09-04T18:02:11+02:00

Seulement, c'était à elle de faire le premier pas et tant pis si, ayant trop tardé, il ne lui restait rien de mieux à sortir qu'un banal "ça ne te vas pas mal, tu sais", il suffisait qu'elle le dise gentiment.

Même si elle trouvait ça moche, d'ailleurs, le tout était de le dire. Mais apparemment, elle ne vouait pas.

Tête de mule, pensa-t-il.

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Extrait ajouté par x-Key 2011-02-09T11:32:59+01:00

En y réfléchissant, dans l'eau qui refroidissait, il comprenait avec déplaisir ce qui l'avait le plus troublé dans la scène de la veille : pour la première fois, Agnès avait introduit un des numéros de son cirque mondain dans leur sphère protégée. Pire encore, afin de lui donner plus de poids, elle avait exploité pour faire ce numéro le registre de voix, d'intonations, d'attitudes, réservé au domaine tabou où cessait en principe toute comédie.

Violant une convention jamais formulée, elle l'avait traité comme un étranger, inversant les positions en sa défaveur avec toute la virtuosité acquise à force de pratiquer ce sport, et de façon presque haineuse : il se rappelait son visage chaviré d'angoisse, ses larmes.

Elle avait vraiment paru effrayée, elle l'avait vraiment, en toute conviction, accusé de la persécuter, de l'effrayer délibérément, sans raison. Sans raison, justement...Pourquoi avait-elle fait cela? De quoi voulait-elle le punir? Pas d'avoir rasé sa moustache, tout de même.

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