La Moustache

"Elle gémit doucement puis, comme il lui secouait l'épaule, cligna des yeux, grimaça en voyant la main ouverte devant son visage. " Et ça, dit-il rudement, qu'est-ce que c'est? ""

C'est deuxième roman de cet auteur que je lis, et je l'ai autant apprécié.

Le style est parfait.

Je le conseille

J'ai absolument adoré ce roman. Le fait de ne pas savoir si l'on doit croire le protagoniste ou si effectivement, la folie l'emporte, nous rappelle une intrigue à la Shutter Island, et m'a personnellement fasciné. Vraiment hâte de découvrir les autres livres de cet auteur!

J'ai été surprise par ce livre.

J'avoue que je suis certainement passée à côté, mais je me suis ennuyée.

Un matin un homme rase sa moustache, et sa femme ne s'en aperçoit pas. Franchement, l'idée est sympa, mais le couple tellement gnan-gnan et à faire tant d'histoires pour une moustache, ça va un peu loin.

Oui, mais bof...

A mon sens, il ne manquait pas grand-chose pour faire de cette histoire un grand roman. L’idée de départ est vraiment originale et déroutante. Mais l’intrigue est un peu poussive, c’est dommage.

Néanmoins, j’ai été pris par l’histoire et la paranoïa progressive du narrateur (on ne connait pas le prénom ni le nom du personnage principal).

Impossible de dire si j'ai aimé ou non. Ce livre est dérangeant car cette folie qui monte pourrait toucher n'importe qui. On a envie d'en savoir plus, d'avoir le point de vue d'Agnès... Bref je suis restée sur ma faim.

Ce roman, je l'ai lu presque en une seule fois, et je l'ai fini dans un état second, tournant frénétiquement les pages. Mais quelle folie !

J’ai était déçu par ce livre qui s’annonçait très prometteur. La première moitié du livre est prenante, palpitante mais l’histoire s’essouffle, l’auteur se répète et fini par conclure par une fin qui nous laisse sur notre faim... dommage.!

Pour résumer, cette lecture m’a un peu déçu. Non parce que je m’attendais (un peu benoîtement je l’avoue…) à une grosse farce et que je me suis retrouvé face à une lente descente dans l’enfer d’une folie impossible à cerner mais parce que le dénouement me semble un peu bâclé. Comme si un auteur de polar livrait le nom de l’assassin et le motif de ses crimes sans trop se préoccuper de leur vraisemblance par rapport au reste du récit. Comment raser sa moustache sans devenir fou? C'est sans doute la question que se pose le personnage principal de ce bref roman. Emmanuel Carrère n'est certes pas un styliste hors pair. Mais sa narration efficace sait accrocher le lecteur au gré d'un crescendo qui semble ne jamais vouloir s'arrêter. Un petit roman fluide qui saura interroger son lecteur sur le vrai et ce qu'on croit être vrai...Petite déception donc, même si je salue une ambiance qu’Emmanuel Carrère parvient à rendre lourde, oppressante, mais sans en avoir l’air.

J'ai trouvé ce livre très étrange mais plutôt agréable à lire. J'ai été surprise par le déroulement et la fin.

Un jour un homme décide de se raser la moustache. Mais lorsqu’il sort de la salle de bain, sa femme ne lui fait aucune remarque. Ne l’a-t-elle pas remarqué ou le fait-elle marcher ? Elle a l’habitude de faire des drôles de blagues et d’être d’une mauvaise foi sans nom, alors le héros attend. Ils se rendent à un dîner chez leurs amis, pareil, aucune réfléxion. Le héros sans nom trouve la blague amusante un moment, mais ça commence à bien faire. Idem au bureau le lendemain ! Et lorsqu’il se confronte à son épouse, elle lui annonce qu’il n’a jamais eu de moustache.

Et bientôt, sa femme lui annonce qu’ils ne sont jamais allé à Java (alors qu’elle lui en avait montré les photos la veille) et toutes sortes d’autres choses de ce genre. Qui perd la tête ? Lui ou elle ?

Qui croire ?

Pour tout dire, le lecteur est vite aussi perdu que le héros et je me suis demandé ce qu’avait fumé l’auteur pour pondre ce texte qui part de plus en plus dans l’absurde sans apporter de réponse !

L’écriture est intéressante et fluide, mais je n’ai pas pu accrocher, je suis peut-être trop rationnelle !