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Extrait

Extrait ajouté par Amaranth 2016-04-19T22:02:30+02:00

La théorie de l’esprit est la capacité qui permet d’inférer l’état mental d’autrui et, ce faisant, d’interagir socialement à des niveaux très élaborés. Stone et al (1998) ont montré que les patients présentant des lésions bilatérales des zones orbitaires du CPF ont le même profil de performances que les patients qui souffrent du syndrome d’Asperger (forme légère de l’autisme). Alors qu’une série de tests est réalisée normalement, il existe un test auquel les patients échouent, c’est celui de « détecter la gaffe » (Recognition of faux pas task) dans lequel les patients écoutent des histoires très brèves et sans ambiguïté (une version écrite devant eux évite des oublis). Les histoires sont bien comprises comme le montrent des questions de contrôle, cependant, les 2 groupes de patients (présentant des lésions du CPF orbitaire et des patients Asperger en contraste de patients dorsolatéraux et de sujets normaux) ne reconnaissent pas spontanément la gaffe et répondent négativement aux questions très ciblées. Détecter une gaffe implique d’abord le fait de comprendre qu’une personne sait certaines choses que l’autre ignore et ensuite une « compréhension empathique » permettant d’appréhender quelles attitudes, paroles, etc. peuvent vexer ou blesser une personne. Les deux groupes de patients répondent correctement aux questions qui visent la compréhension empathique (e.g. « comment pensez-vous que X s’est senti quand Y a dit que...?»). Ces données montrent qu’il ne s’agit donc pas d’un manque d’intégration entre l’empathie et l’attribution d’un état mental (manque observé chez le patient autiste). Chez les patients avec des lésions du CPF orbitaire (et les patients qui souffrent du syndrome d’Asperger), il s’agit d’un défaut d’un type d’intégration plus subtile ; c’est une rupture du lien fonctionnel entre leurs propres repères d’inférence de l’état mental d’autrui et la capacité de comprendre l’émotion. La valeur de cette découverte et corroborée sur deux plans. Le premier est l’observation du comportement spontané, qui est constante : « leur performance... est en accord avec leur comportement dans la vie de tous les jours où ils disent des choses inappropriées et analysent de façon erronée les situations sociales » (Stone et al, 1998, p.648) et ils sont incapables de les corriger, même s’ils obtiennent un feedback. Il est probable que le feedback agisse sur l’empathie cognitive qui est intacte. Le deuxième niveau sur lequel s’appuie ce postulat est neuro-anatomique, à savoir les réseaux de connexions du CPF orbitaire avec l’amygdale.

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