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Commentaire de RobertLePlana

La Revanche des abeilles


Commentaire ajouté par RobertLePlana 2024-05-13T10:52:07+02:00

« Comment leur instinct pouvait-il leur dicter de mettre de côté toutes leurs aspirations personnelles et d’utiliser leur énergie pour le bien commun ? Était-ce de l’abnégation ou de la stupidité ? »

Entre utopie et dystopie, La Revanche des abeilles de Louis Zaatar nous plonge dans un monde où la place de l’homme est repensée, et questionne notre propre mode de vie.

Bienvenue dans l’utopie la plus pure ! Beaucoup en rêvaient, Louis Zaatar l’a réalisée en imaginant Albadia, une cité conçue selon les critères écologistes les plus stricts. Dans l’excellentissime Dévolution de Nataly Roques, l’humanité finissait par être anéantie après avoir complètement négligé son environnement. Dans La Revanche des abeilles, nous partons du postulat inverse. La sonnette d’alarme a bien été entendue et toutes les mesures, même les plus contraignantes ont été prises pour éviter la catastrophe et vivre finalement en harmonie avec la nature.

Tout est parfait donc ? Circulez, il n’y a rien à voir… Évidemment que non et c’est tout l’intérêt de l’histoire. Pour qu’une telle société puisse fonctionner, il est hors de question de céder à l’individualisme, ce monstre à plusieurs milliards de visages qui arpente notre planète et n’ayant cure du mal qu’il lui fait. Non, ici, il faut jouer collectif. Chaque humain est un petit rouage de cette immense machine qui ne laisse absolument rien au hasard. Que ce soit la procréation ou le droit d’être malheureux.

Nous voyons ainsi planer l’ombre de Franz Kafka sur notre pauvre protagoniste. Sa tension trop élevée relevée lors d’un simple contrôle le place en infraction caractérisée de cette obligation au bonheur. Il sera soigné contre son gré, s’en énervera, ce qui demandera encore d’autres soins et se retrouvera par conséquent au centre d’un cercle vicieux qui menacera de le rendre fou.

Mais quel texte génial que nous livre Louis Zaatar ! L’écriture est d’une efficacité redoutable et lance un vertigineux défi à notre esprit. J’étais bien incapable de lâcher le livre. Il fallait que je sache, que je comprenne. Je voulais connaître la réponse à cette question brillamment posée par l’auteur : pour atteindre un idéal collectif, doit-on sacrifier son individualité ? Doit-on cesser d’être quelqu'un pour devenir une pièce d’un organisme plus grand ? Doit-on se métamorphoser en abeille, ne plus avoir d’aspirations personnelles et œuvrer uniquement pour le bien commun ? Sommes-nous dans un rêve utopique ou dans un cauchemar dystopique ?

Des interrogations qui m’ont passablement effrayé, car si dans Dévolution, l’humanité s’était autodétruite à cause de l’individualisme, ici elle se nie complètement et devient autre chose. Sommes-nous prêts à l’accepter et à nous sacrifier ? Rien n’est moins sûr…

Merci, Louis Zaatar, pour ce roman ébouriffant. Un très grand moment de lecture.

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