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Extrait

Extrait ajouté par L-OR 2018-07-04T09:08:41+02:00

Passage extrait du chapitre deux "LE CIEL EST REMPLI D’ETOILES À CONQUERIR"

« - Comment me trouves-tu ? Questionna-t-elle

- Très belle. Aussi belle qu’une sculpture. » répondit-il.

Ensuite, Louise s’allongea sur le sol, qui ressemblait à une litière d’herbe jaunie par la sécheresse du lieu. Au-dessus d’eux, un mirabellier parsemé de fruits, comme des pépites d’or, attendait qu’on vienne se servir, quand la scène attendrissante serait terminée, laissant aux acteurs encore inexpérimentés, le parfum de leurs échanges futurs.

« Approche-toi de moi pour contempler l’enveloppe de mon esprit et qui mieux que lui te permettra de rencontrer mon âme ». Julien transformé, vint s’asseoir à côté d’elle, conquis par tant d’attentions de cette amie qui lui permettait d’entrer dans le temple interdit des jeunes filles. Un long moment d’observation se passa où il pouvait admirer la pureté des lignes arrondies de son corps, de ses cuisses, de ses seins et de son ventre qui finissait comme une chute d’eau, allant se perdre dans les profondeurs et les méandres sinueux d’une excavation invisible. Tout cela lui était offert, pour une communion dont seule Louise avait, dans son imagination, le secret. Elle l’invita à frôler son corps comme le Dieu Eole aurait pu le faire à sa place. Le corps de Julien se mit insidieusement en résonnance, sans comprendre. Il était soumis à des ondes invisibles en provenance du corps éthérique de Louise qui entrait progressivement en situation de plénitude et de doux plaisir. Telle une attraction indécelable, il caressa les rondeurs de la sculpture vivante comme le geste du connaisseur. Louise désirait qu’aucune partie de sa nudité ne soit oubliée. Elle guidait parfois le geste pour vaincre la timidité de son ami. Ce fut à cet instant que Julien ressenti une transformation de son sexe qu’il n’avait jamais observée auparavant en regardant une fille. Enfermé dans son short, il avait grandi démesurément, modifiant en même temps une partie de sa lucidité.

Il était envahi par un phénomène nouveau dont il apprendrait plus tard qu’il s’agissait de désir instinctif. Il était conquis par la volupté lascive de son amie et par le plaisir insolite qu’il subissait au passage des doigts sur les monts et les vallées de sa peau veloutée de pêche. Alanguie dans sa nonchalance, des vagues de plaisir inondaient le corps de Louise ; lorsqu’il insistait un peu plus sur certains endroits, plutôt que sur d’autres, elle soupirait en gémissant comme le chuchotement d’une lamentation qui lui procurait tant de plaisirs nouveaux. L’enchantement de la nymphe parfuma l’air en entrant dans les narines de l’ingénu et les lèvres entr’ouvertes suggéraient l’efflorescence de plaisirs inexplorés jusqu’alors, dont elle imagina qu’ils pouvaient être infinis en les combinant avec un sentiment d’amour qu’elle connaîtrait plus tard. Elle regarda Julien qui avait laissé descendre ses vêtements à ses pieds sans oser les enlever. Elle vit pour la première fois un sexe de garçon en érection.

« - On dirait une tête de serpent» en s’adressant à son ami, un peu gêné. « Dis-moi, je peux te toucher ? » Et joignant le geste à la parole, elle prit délicatement l’organe dans sa main et se mit à le caresser comme si elle voulait apprivoiser un animal inconnu. Louise devenait téméraire, lorsqu’elle demanda à Julien de continuer à la câliner avec son pénis durci comme de la pierre et en même temps doux comme un doigt ganté de velours. Tu peux, lui dit-elle, approcher de mon ventre avec ton sexe et descendre vers le mien, sans entrer en moi. Juste venir très doucement dans ma fente, sans forcer, pour que je reste toujours vierge. Julien, en élève studieux et appliqué, dirigea l’extrémité de son pénis entre les lèvres humides qui s’ouvrirent comme les pétales d’une rose à la levée du jour, dont Ronsard aurait poétisé la beauté « dans sa plus verte nouveauté ».

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