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Sommaire
PREMIÈRE PARTIE. — LE MODÈLE 1958 RÉVISÉ 1962 : TROIS DÉCENNIES D’ÉQUILIBRE DE L’ÉCOSYSTÈME QUINTO-RÉPUBLICAIN (1958-1988)
Chapitre premier. 1958-1968 : Le temps de l’enracinement
Le compromis de 1958
1962-1965 : l’enracinement précoce
Mai 68, ou le test d’effort
Chapitre II. 1969-1981 : Le moment d’équilibre
La Ve République sans de Gaulle
Le temps des premières alternances
1981 : la gauche au pouvoir
Chapitre III. Les années 1980 : Les débuts du dérèglement
La seconde mort des Trente Glorieuses
La flambée du Front national
Le temps des « cohabitations »
DEUXIÈME PARTIE. — UN ÉCOSYSTÈME EN CRISE
Chapitre IV. Le stade du dysfonctionnement
Le « vote éclaté »
La fracture sociale ?
Les classes moyennes, à leur tour ?
Chapitre V. L’heure des comptes (1995-2007) ?
Le paradoxe de la Ve République
Le syndrome de 2002
Un moment 2007 ?
Conclusion
Bibliographie
Afficher en entier« Le colloque “Comprendre la Ve République” nous apparaît comme l’une des trop rares manifestations scientifiques organisées pour commémorer la naissance d’un régime politique aujourd’hui quasiment accepté par tous.
La comparaison avec la “déferlante” du 40e anniversaire de Mai 68 pose d’emblée la question du tri mémoriel, mais nous renvoie aussi à des problématiques spécifiques de l’historien. (…) Le décalage entre la logique mémorielle et la volonté critique du chercheur est à la source de ce colloque. De notre point de vue d’historien, il s’agit de privilégier des questionnements sur le long terme, la confrontation entre l’évolution d’un régime politique et les grandes évolutions de la société française, dans tous les champs possibles, sociaux, économiques, culturels, médiatiques, religieux, internationaux. Si la chronologie politique jalonne évidemment notre réflexion, marquée par des étapes décisives comme la présidentialisation de 1962, la crise de Mai 68, l’alternance de 1981 ou la cohabitation de 1986, notre démarche est celle de la synthèse thématique, visant à éviter les perspectives mémorielles ou journalistiques. C’est la raison pour laquelle nous avons demandé aux contributeurs, qu’ils soient historiens, politistes ou sociologues, d’adopter un point de vue diachronique qui surplombe le demi-siècle, ce qui n’avait jamais été tenté jusque là, et pour cause. »
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