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Extrait ajouté par EsaLine 2021-05-01T19:36:14+02:00

— Je lui ai dit que j’avais un autre poste en vue. Comme si j’allais accepter de retravailler pour lui ! Cet idiot vulgaire, qui croit être quelqu’un d’important simplement parce qu’il est riche !

— Attention à la façon dont tu parles de mon ex-mari.

— Tu n’es pas d’accord avec moi ?

— Absolument pas. « Idiot vulgaire », c’est bien trop indulgent pour lui !

— Qu’est-ce que tu penses alors de « grossier détritus humain » ?

— C’est mieux, approuva-t-elle dans un petit rire.

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Extrait ajouté par Underworld 2020-02-25T14:27:28+01:00

** Extrait offert par Lucy Gordon **

1.

— Bonjour à tous et à toutes ! Nous revoici ensemble pour votre émission favorite, Une star dans mon équipe, où les stars font équipe avec vous pour vous aider à remporter des cadeaux extraordinaires !

Assise dans les coulisses à côté de Nina, son assistante, Angel rongeait son frein. En fait, elle aurait souhaité en avoir déjà fini avec ce jeu ridicule. Comme elle en avait terminé avec son mariage, qui n’attendait plus qu’un enterrement aussi décent que possible…

Mais le présentateur était lancé sur son rythme de croisière.

— A ma droite, M. et Mme Barker et leur coéquipier célèbre…

Il cita le nom d’un acteur d’une série télé pour adolescents, lequel débarqua sur le plateau, un sourire de cinéma aux lèvres. Obéissants, les spectateurs l’acclamèrent comme on leur affichait de le faire.

Elle soupira malgré elle. Quelle introduction interminable !

— Tu es resplendissante, lui souffla Nina avec un clin d’œil encourageant.

Cela, elle le savait déjà. Son rôle l’exigeait. Elle était toujours tirée à quatre épingles. Une abondante chevelure blonde, des yeux bleu sombre, une silhouette filiforme soulignée par une robe dorée coupée sur mesure, une pluie de bijoux tous plus clinquants les uns que les autres…

— Et maintenant, celle que vous attendez avec impatience…

Quand faut y aller…, songea-t-elle, s’efforçant d’afficher une bonne humeur de circonstance.

— Celle qui défraye les chroniques…

Surtout depuis que son mari avait placardé son visage sur toutes les couvertures de magazines pour essayer d’obtenir un divorce économique ! Peu importe, il fallait sourire.

Un dernier regard dans la glace pour vérifier que tout était en place. Un sourire juste assez large pour paraître crédible. Et en avant pour sa dernière apparition devant les caméras.

— La voilà, la merveilleuse, la splendide, Angel !

Elle avait l’impression de marcher dans le couloir de la mort. Elle n’en était pas à sa première expérience des projecteurs, mais au moment d’avancer sur le plateau, elle se sentit perdre pied.

Elle qui croyait en avoir terminé avec ces malaises… Un sentiment de panique l’envahit. « Seigneur, pas maintenant, je vous en supplie ! »

Heureusement, elle réussit à reprendre le contrôle de la situation et s’avança vers le présentateur sur ses talons de vingt centimètres, les mains ouvertes, tout sourires.

Ses partenaires, M. et Mme Strobes, elle les avait rencontrés dans les coulisses avant le début de l’émission. Ça avait représenté pour elle le début de l’épreuve.

— Nous sommes désolés pour votre divorce, avait compati Mme Strobes. La façon dont il vous a balayée de sa vie, c’est terrible !

— Il s’agit d’un consentement mutuel, avait-elle menti.

Mais qui irait la croire, à voir la façon dont Joe s’exhibait avec sa nouvelle compagne à toutes les réceptions mondaines et dans tous les endroits branchés ?

Le public fut en liesse dès qu’il l’aperçut, et elle dessina un sourire radieux sur son visage, saluant tout le monde d’un geste ample.

Elle entendait d’ici leurs commentaires : « Une belle petite potiche sexy… Un beau brin de fille. » C’est ce que son mari avait voulu qu’elle soit. Pour lui, elle avait servi de belle petite potiche sexy pendant huit ans… Une éternité !

L’émission commença.

Les questions étaient bêtes à en pleurer, mais elle s’attela à la tâche, se triturant les méninges pour trouver les réponses les plus fantaisistes, gloussant de sa propre ignorance. Ils voulaient une « blonde », elle leur offrait une « blonde » !

De l’autre côté, l’acteur du feuilleton pour ados avait l’air vraiment stupide et perdu. Son équipe à elle ne fut pas longue à prendre le large. Le coup de grâce fut donné quand le présentateur posa une énième question ridicule.

— Qui a peint la chapelle Sixtine ? a) Mickey Mouse, b) Michel Ange, c) Mark Antony…

Elle se mordit la lèvre pour feindre l’embarras le plus total et gloussa de nouveau comme la gourde qu’elle était censée représenter.

— Oh là là ! Je ne sais pas. Je n’ai jamais étudié la musique…

Eclat de rire général.

— Pourriez-vous répéter la question, s’il vous plaît ?

Le présentateur s’exécuta sous son regard toujours aussi perplexe.

— Je tombe toujours sur les questions les plus difficiles ! se plaignit-elle. J’y vais au hasard… Michel Ange ?

— C’est la bonne réponse. L’équipe d’Angel remporte la partie !

Pluie d’applaudissements. M. et Mme Strobes la prirent dans leurs bras.

Elle soupira de soulagement à l’approche de la fin. Terminé ! Elle pouvait enfin se sauver. Nina l’attendait dans la voiture, pour qu’elle puisse s’enfuir en évitant les regards des curieux.

Nina l’accompagnait depuis huit ans. Elle était devenue tout pour elle : sa secrétaire, sa femme de ménage, son chauffeur, sa coursière, et surtout une amie solide et fidèle. Un peu plus jeune qu’elle, elle se montrait toujours disponible, drôle et rassurante.

Sur le chemin de retour, Angel laissa échapper un profond soupir.

— Au moins, c’est terminé, lui fit remarquer Nina. Avec un peu de chance, tu n’auras plus jamais à reparaître dans ce type de divertissements.

— Non, pas en partant habiter en Italie. Amalfi, me voilà !

— J’aurais tant aimé t’accompagner…

— Et moi donc ! Tu vas me manquer. Mais je n’aurai pas besoin de secrétaire là-bas, même si j’avais les moyens d’en payer une… Je compte vivre une vie très calme.

— Joe m’a appelée aujourd’hui. Il m’a demandé de retourner travailler pour lui. Il a dit que cette chère Merry avait besoin de moi. Je te jure, « Merry » ! Elle s’appelle Meredith, nom d’un chien !

— Et moi Angela, mais je l’ai laissé me rebaptiser pour les besoins de son image.

— Je lui ai dit que j’avais un autre poste en vue. Comme si j’allais accepter de retravailler pour lui ! Cet idiot vulgaire, qui croit être quelqu’un d’important simplement parce qu’il est riche !

— Attention à la façon dont tu parles de mon ex-mari.

— Tu n’es pas d’accord avec moi ?

— Absolument pas. « Idiot vulgaire », c’est bien trop indulgent pour lui !

— Qu’est-ce que tu penses alors de « grossier détritus humain » ?

— C’est mieux, approuva-t-elle dans un petit rire.

— Tu en es bien débarrassée ! Et même s’il ne t’a pas dédommagée comme tu l’aurais mérité, tu as quand même obtenu un palace en Italie.

— La villa Tazzini n’est pas un palace, Nina. Si c’était le cas, « Merry » en aurait voulu. Il l’avait achetée pour elle, pour lui faire la surprise. Mais quand elle l’a vue et qu’elle a constaté que ça n’avait rien d’un palace, juste une grande maison, elle n’y a trouvé aucun intérêt.

— Selon les rumeurs, cela aurait coûté un million…

— Un palace en aurait coûté cinq.

— Il paraît qu’elle a déchiré toutes les photos qu’il lui a montrées.

— C’est Freddy qui te l’a dit ? demanda Angel.

L’assistant de Joe avait depuis longtemps pris son parti, comme tous ceux qui avaient travaillé pour leur couple.

— En effet. Apparemment, les mots qu’elle a employés auraient fait rougir le plus rustre des ouvriers.

— Et Joe la laisse lui parler ainsi ?

— Elle a vingt ans et tous les attributs nécessaires. Il n’est que trop fier de se pavaner à ses côtés, ce gros lard de quarante-neuf ans…

— Cinquante-deux, en fait. Mais c’est un secret. Même moi, je ne l’ai découvert que par accident. Bref, du moment qu’il peut se vanter de sortir avec une créature comme elle, peu importe sans doute comment elle lui parle. En tout cas, il m’a refourgué l’endroit en me disant : « Tiens, ton cadeau de divorce. Tu n’auras rien de plus, c’est à prendre ou à laisser. »

— C’est tout ce que tu reçois ?

— Il m’accorde aussi une petite somme d’argent, mais il faudra que je fasse très attention. Ça couvrira mes dépenses jusqu’à la récolte des citrons. Une grande partie de la propriété est constituée d’une plantation de citronniers, cela me permettra de subvenir à mes besoins et à ceux de Sam.

— Et dire que tu aurais été en droit de te battre pour obtenir ce qui te revient ! Avec tous ses millions, il s’en sort plutôt bien, le salopard.

— Je sais, mais ça voulait dire procès sur procès, et ça aurait pu traîner pendant des années. Je ne suis pas de taille à me battre contre son armée d’avocats. Je n’en pouvais plus, alors j’ai accepté son offre. Et après tout, j’ai toujours adoré l’Italie !

Autrefois, elle avait envisagé d’étudier l’histoire de l’art à l’université. Avant d’aller en Italie pour ses recherches, elle avait même appris l’italien. Mais elle avait dû faire une croix sur son rêve quand son grand-père paternel, qui l’avait recueillie à la mort de ses parents, était tombé malade et avait eu besoin d’elle.

Quelle ironie ! Finalement, elle y allait, en Italie. Mais pas dans des villes d’art comme Rome ou Florence. Sa nouvelle maison se situait sur la côte amalfitaine, là où les falaises plongent à pic dans la mer. Peu importe, pourvu qu’elle puisse encore s’occuper de son cher grand-père !

A la mort de ses parents, elle avait huit ans et ils étaient des étrangers l’un pour l’autre : ils ne s’étaient pas vus depuis ses trois ans.

— Bonjour, Angela, je suis Sam, avait-il dit simplement, refusant de lui parler dans le langage abêtissant qu’adoptaient certains adultes.

Et depuis, il avait toujours été Sam.

Ils avaient vécu dans une quasi-misère. Leur vie avait été un combat de tous les jours, mais ils s’aimaient plus que tout au monde. Et quand la santé du vieil homme avait commencé à décliner, elle avait pris soin de lui fidèlement. A une époque, elle avait fréquenté un certain Gavin Alford dont le physique avantageux l’avait impressionnée. Mais quand ce dernier avait exprimé clairement le désir d’éloigner Sam de leur vie, elle avait rompu sans un remords, sans un regard en arrière.

Espérant gagner un peu d’argent, elle avait participé à un jeu télévisé. C’est ainsi qu’elle avait rencontré Joe Clannan, un des producteurs de l’émission, un célèbre millionnaire. Joe voulait une épouse jeune et séduisante à afficher. Quand il l’avait demandée en mariage, elle avait accepté pour le bien de Sam.

Mais son prénom ne lui plaisait pas. Il le trouvait trop provincial. « Angel » convenait mieux à la jeune potiche qu’il s’apprêtait à exhiber.

Il l’avait emmenée à toutes les premières de cinéma, à toutes les ouvertures de restaurants branchés. Elle apparaissait toujours dans les plus belles robes de couturiers, couverte de bijoux luxueux. Il clamait ainsi à la face du monde : « Moi, je peux me payer une femme que tous les hommes m’envient. »

Elle avait joué le jeu, trop contente que Sam mène une vie confortable, entouré de deux infirmiers. Souvent il ne la reconnaissait même pas, mais il se sentait en sécurité et c’était l’essentiel.

Elle était devenue une starlette d’une grande popularité qui apparaissait régulièrement dans les émissions télévisées, battant des cils et gloussant pour la plus grande fierté de son mari.

Mais quand elle était tombée enceinte, Joe avait montré son vrai visage. Il avait déjà deux grands fils d’un mariage précédent et ne voulait à aucun prix qu’elle perde sa taille. Il lui avait même dit qu’elle n’avait aucun besoin de garder cet enfant.

Comme cela l’avait mise dans tous ses états, il n’avait pas insisté. Malheureusement, le destin avait tranché. Deux jours après cette dispute, elle avait perdu le bébé. Dans les semaines de dépression qui avaient suivi, elle était devenue, selon les termes de Joe, « un véritable éteignoir ». Il lui avait vite trouvé une remplaçante, une fille de vingt ans. Il gagnait largement au change, selon lui : maintenant qu’Angel atteignait vingt-huit ans, elle passait pour une vieille à ses yeux.

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