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Extrait ajouté par ilovelire 2016-10-18T18:55:31+02:00

Au moment où je me réveillai le matin et regardai dehors nous traversions une belle campagne qui ressemblait au Michigan, avec seulement des collines plus hautes et toutes les feuilles des arbres qui brunissaient. J'enfilai mes vêtements à l'exception de mes chaussures et je tendis la main sous le rideau pour les trouver. Elles étaient cirées et je les enfilai et j'ouvris le rideau et sortis dans le couloir. Les rideaux étaient boutonnés entièrement tout le long du couloir et tout le monde semblait dormir. J'allai aux toilettes et jetai un coup d'œil. Le garçon noir dormait dans un coin du siège en cuir. Sa casquette était baissée sur ses yeux et ses pieds posés sur une des chaises. Sa bouche était ouverte, sa tête basculée en arrière et ses mains jointes posées sur ses cuisses. Je continuai vers le bout du wagon et regardai dehors mais c'était plein de courants d'air et d'escarbilles et il n'y avait pas d'endroit où s'asseoir. Je revins vers les toilettes et j'y entrai avec beaucoup de précaution pour ne pas réveiller le garçon et je m'assis près de la fenêtre. Les toilettes avaient cette odeur de crachoir de cuivre le matin. J'avais faim et je regardais par la fenêtre la campagne en automne et j'observais le garçon endormi. Ça avait l'air d'être un bon pays pour la chasse. Il y avait des tas de broussailles sur les collines et des bosquets et des jolies fermes et de belles routes. C'était un autre genre de campagne à regarder que celle du Michigan. En la traversant on avait l'impression que tout était lié alors que dans le Michigan pas un coin de la campagne n'a de rapport avec un autre. Il n'y avait pas de marais non plus et rien ne semblait avoir brûlé. Ça avait l'air d'appartenir à quelqu'un mais c'était une campagne belle à regarder et les hêtres et les érables brunissaient et il y avait beaucoup de chênes rabougris aux feuilles joliment colorées et quand il y avait de la broussaille elle était remplie de sumac rouge vif. Ça avait l'air d'être un bon pays pour les lapins et j'essayai de repérer du gibier mais ça allait trop vite pour que vous puissiez vous concentrer et les seuls oiseaux que vous pouviez voir étaient les oiseaux en vol. Je vis un faucon chassant avec sa compagne au-dessus d'un champ. Je vis des pics voler à la lisière d'un bois et je me figurai qu'ils allaient vers le sud. Je vis deux fois des geais mais le train n'était pas un très bon poste pour observer des oiseaux. Il faisait défiler la campagne de tous les côtés si vous essayiez de regarder fixement quelque chose et il fallait laisser simplement passer en regardant tout le temps un peu en avant. Nous passâmes une ferme avec une longue prairie et je vis une volée de pluviers en plein festin. Trois d'entre eux s'envolèrent au passage du train et firent un cercle au-dessus d'un bois mais les autres continuèrent le festin. Nous entrâmes dans un long virage, de sorte que je pus voir tourner devant moi les autres wagons et plus loin encore la locomotive aux roues motrices en pleine accélération et la vallée d'une rivière au-dessous de nous et puis je me retournai et le garçon était réveillé et me regardait.

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