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Sache bien que je ne saurai plus me passer de toi, car lorsque j'aime, personne ne peut aimer plus que moi."

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Le soir, Éven revint de la chasse, le cœur gros et les jambes fatiguées. Il ne ramenait aucun gibier et il avait perdu son temps à parcourir les essarts sans rencontrer un seul animal. Il entra dans le manoir de sa grand-mère et tressaillit d’épouvante en jetant les yeux sur le foyer : il y vit en effet le vieux Merlin assis, la tête penchée sur sa poitrine. À cette vue, il se mit à trembler de peur et se prépara à s’enfuir. « Tais-toi, mon enfant, dit la vieille femme, et ne t’effraie pas : il dort d’un profond sommeil, car il a mangé trois pommes rouges que je lui ai cuites sous la cendre. Il a mangé mes pommes et, maintenant, il nous suivra partout où nous voudrons qu’il aille ! 

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Le coq chanta au milieu de la nuit. Éven bondit hors de son lit, s’habilla et se précipita sur le dos du poulain rouge qui s’élança à travers la forêt. Et l’on dit que le coq n’avait pas fini de chanter que l’anneau d’or avait été enlevé du doigt de Merlin

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La vieille femme lui dit : « Je t’avais prévenu. Il n’était pas bon pour toi d’aller à la fête du roi et de participer à cette course. Tu étais parti en chantant et tu reviens en pleurant. Si tu avais suivi mon conseil, ton cœur ne serait pas brisé ! – Ma bonne grand-mère, si tu m’aimes, dis-moi ce que je dois faire ! – Mon pauvre enfant, ne pleure pas. Je vais t’indiquer le chemin qu’il faut suivre pour aller jusqu’à l’endroit où dort Merlin, plongé dans un profond sommeil, à cause de Viviane, la femme qu’il aime d’un amour éperdu, et je vais te donner un marteau d’or. C’est un marteau magique avec lequel tu pourras détacher la harpe. Rien ne résonne sous les coups de ce marteau-là, et personne ne saura que tu t’es introduit dans l’antre de Merlin. 

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« Seigneur, dit-il, il me semble que j’ai accompli ce que tu demandais. Puisque tu t’y es engagé par serment, tu dois me donner ta fille Aliénor. » Le roi fronça les sourcils, car il connaissait bien Éven et savait qu’il était pauvre et de basse extraction. De plus, on murmurait dans le pays que sa grand-mère avait le don de double vue et qu’elle jetait des sorts. Il répondit : « Tu n’auras point ma fille Aliénor, ni toi ni aucun de tes semblables. Ce n’est pas un sorcier que je veux pour mari à ma fille, mais un bon et loyal chevalier possédant de belles terres et capable de beaux exploits. » Ayant prononcé ces paroles, le roi se leva ; il se préparait à quitter l’assemblée quand un vieil homme, qui se trouvait là, qui avait une barbe blanche au menton, plus blanche que la laine sur les buissons de la lande, portant une robe galonnée d’argent, qui était assis à sa droite, se leva lui aussi et lui parla à l’oreille. Le roi se mit à réfléchir, puis, revenant en arrière, frappa trois coups de son sceptre sur une table, si bien que tout le monde fit silence. « Écoute, dit-il au jeune homme : je veux bien te donner ma fille, mais à une condition, c’est que tu m’apportes la harpe de Merlin, qui est tenue par quatre chaînes d’or fin. Elle est suspendue au chevet du lit de Merlin, mais personne ne sait où est Merlin. Si tu m’apportes cette harpe, et si tu peux la détacher, alors tu auras peut-être ma fille. 

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Il y avait, à cette époque, dans un petit royaume de la Bretagne armorique, un jeune homme de très bonne famille qui se nommait Éven. Comme il avait perdu ses parents alors qu’il était tout enfant, il avait été élevé par sa grand-mère et vivait avec elle dans un petit manoir, sans autres ressources que quelques arpents de terre et son habileté à la chasse. Or, on annonça que le roi de ce pays donnait une grande fête en l’honneur de sa fille et que tout le monde y était convié pour participer à une grande course. Le jeune homme dit sa grand-mère : « J’ai envie d’aller à la fête pour participer à la course que donne le roi. » Elle lui répondit : « Je te le déconseille, mon enfant. Tu n’iras pas cette fête, ni à aucune autre, car je t’ai entendu pleurer toute la nuit. S’il ne tenait qu’à moi, tu n’irais pas, car tu as pleuré en rêvant, cette nuit, et ce n’est pas de bon augure. – Ma bonne grand-mère, dit encore le jeune homme, si tu m’aimes, tu me laisseras aller la fête. – Je ne peux pas t’en empêcher, répondit-elle, mais je sais qu’en allant à la fête, tu chanteras, et que lorsque tu en reviendras, tu pleureras. 

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Ainsi, un forestier vint raconter un jour, à la cour du roi, qu’il avait rencontré, un matin, quand le soleil se levait à peine, un homme en qui il avait cru reconnaître Merlin, accompagné de son loup gris familier. Il lui avait même parlé et lui avait demandé ce qu’il cherchait ainsi dans les sentiers étroits de la forêt. « Je viens chercher par ici, avait-il répondu, le moyen de trouver l’œuf rouge du serpent marin, au bord du rivage, dans le creux du rocher, et puis dans la clairière, le cresson vert et l’herbe d’or, et le gui du chêne, au plus profond du bois, au bord de la fontaine où coule l’eau claire qui surgit des entrailles de la terre. » Alors, après avoir prononcé ces paroles, l’homme au loup gris avait disparu derrière les feuillages, sans laisser de traces, comme si la lumière du soleil l’avait absorbé

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Quand la nouvelle de la disparition de Merlin se fut propagée dans tout le royaume d’Arthur et dans la Bretagne armorique, nombreux furent ceux qui se lamentèrent, aussi bien dans le petit peuple que parmi les rois et les barons. « Hélas ! disait-on, qu’allons-nous devenir sans les sages conseils que Merlin donnait au roi Arthur ? Tant de fois il nous a sauvés du désastre et nous a redonné l’espoir alors que tout semblait perdu ! Ah, Merlin, quel mauvais sort t’a éloigné de nous qui t’aimions et te respections tant ! » Cependant, beaucoup de gens ne voulaient pas croire la mort du devin. Ils pensaient que, par le passé, Merlin avait souvent fait retraite en quelque endroit secret sans qu’on pût savoir où il se trouvait, et ils affirmaient à qui voulait les entendre qu’il reviendrait un jour, au moment où l’on s’y attendrait le moins. Néanmoins, certains battirent les forêts à la recherche de celui qu’ils considéraient comme le plus sage de tous les hommes

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Les chapitres qui suivent ne sont pas des traductions, ni même des adaptations des textes médiévaux, mais une ré-écriture, dans un style contemporain, d’épisodes relatifs à la grande épopée arthurienne telle qu’elle apparaît dans les manuscrits du XIIe au XVe siècle. Ces épisodes appartiennent aussi bien aux versions les plus connues qu’à des textes demeurés trop souvent dans l’ombre. Ils ont été choisis délibérément en fonction de leur intérêt dans le déroulement général du schéma épique qui se dessine à travers la plupart des récits dits de la Table Ronde, et par souci d’honnêteté, pour chacun des épisodes, référence précise sera faite aux œuvres dont ils sont inspirés, de façon que le lecteur puisse, s’il le désire, compléter son information sur les originaux. Une œuvre d’art est éternelle et un auteur n’en est que le dépositaire temporaire

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Il est visible, dans les textes les plus anciens, ou les plus archaïsants, qu’elle « prodigue l’amitié de ses cuisses » à tous les compagnons d’Arthur. Et même dans les textes « édulcorés », ses relations avec Kaï, le frère de lait d’Arthur, avec Yder (ou Édern), celui qui étouffe un ours entre ses bras puissants, ou encore avec Gauvain, le neveu – et héritier présomptif – d’Arthur, puis, à la fin du cycle, avec Mordret (ou Medrawt), neveu et fils incestueux d’Arthur, ne sont rien de moins qu’ambiguës

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