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Commentaire de AureRaineke

Le Dé à coudre


Commentaire ajouté par AureRaineke 2024-02-21T18:58:18+01:00

Découvert grâce aux livres de Cass sur Instagram, j’ai profité de la présence de J.S. Piers à Romerée (un petit village avec une excellente brasserie non loin de chez moi) pour acquérir ce thriller intriguant. Malgré mon engouement pour le roman, je ne l’ai pas sorti dès son achat en mai dernier et j’ai bien fait ! L’état de mon cerveau ne m’aurait pas permis de suivre avec application cette histoire finement cousue de points complexes. Je l’ai lu dans le cadre du PAC dans le menu : Automne frissonnant — L’enfer des Backrooms.

Lors de ma discussion avec l’auteur, celui-ci m’a glissé que Le dé à coude avait mis dix ans a à naître. Après l’avoir lu, je comprends pourquoi autant d’années furent nécessaires pour aboutir à ce roman étonnant. On suit six personnages venant du Canada, de Belgique, d’Angleterre, des USA et d’Australie. Rien ne semble les lier. Leur profil, leur origine et leur hobby les différents. Pourtant, un mystérieux maître de jeu a choisi de les rassembler pour accomplir une quête. Pourquoi ? Ont-ils des compétences spécifiques essentielles à la résolution de la mission ? Ou n’est-ce qu’une coïncidence ? Leur hôte a-t-il joué leur destin d’un jet de dé ?

Si vous réussissez à voir la trame et à répondre à toutes ces questions avant la fin, vous êtes un génie (ou dans le secret de l’auteur). L’intrigue débute comme un jeu de piste et d’énigmes qui n’est pas sans rappeler les œuvres de Dan Brown ou les collaborations de Eric Giacometti et Jacques Ravenne. La référence s’arrête à la fin de la première partie du livre. Le dé à coudre est savamment divisé en cinq chapitres qui peuvent se résumer en quelques mots : enquête, descente en enfer, intermède, hypothèse et dénouement.

Le rythme de croisière de ce thriller varie en intensité, mais ne laissera jamais vos neurones en paix. Surtout si, comme moi, vous êtes un. e lecteur.ice active et aimez jouer, car c’est ce que J. S. Piers fait avec nous. Il s’amuse à dérouler les fils de plusieurs bobines, à les tisser dans ce qui semble être une trame aléatoire, perturbante. Il floute les contours entre réalité et imaginaire, entre rêve et cauchemar. Une myriade de références sont citées, expliquées par les personnages qui ont de nombreuses connaissances. Histoire, littérature, archéologie, sciences, astronomies, mathématique, art… une abondance de concepts, de bibliographies, de faits, de croyances sont brodés ensemble. C’est la raison pour laquelle je me félicite d’avoir attendu d’être apte à lire ce thriller. Vu la profusion d’informations, je me suis, bien entendu, posé la question : est-ce que tout est nécessaire ou essaie-t-il juste de brouiller les pistes en nous noyant dans un flot quasi continu ? Tous les fils qu’ils tirent sont utilisés pour tisser la tapisserie de son intrigue. Un ouvrage dont on ne voit le dessin global qu’au dénouement.

N’ayez crainte de vous perdre dans ce labyrinthe d’érudition. Les personnages expliquent avec aisance ce qui pourrait être obscur aux non-initiés sans pour autant tomber dans l’effet Wikipédia. Je ne peux citer certaines références sous peine d’être accusée de divulgâcher des informations capitales, mais sachez qu’il m’a donné envie de me plonger davantage dans les œuvres qu’il a utilisées.

Si je devais vraiment trouver un défaut au premier roman de mon compatriote, ce serait l’effet de surenchères du savoir chez tous les personnages. Je suis quelqu’un qualifié de touche à tout, je ne me limite pas à un seul sujet de prédilection dans mes lectures et les documentaires que je regarde. C’est ce qui m’a poussé à choisir ma spécialisation dans la vraie vie. Cependant, j’ai tout de même tiqué à un moment donné quand une énième compétence est arrivée sur l’un des pions de cette histoire. J’avais un goût de ça commence à faire beaucoup, car cette ouverture d’esprit et d’horizon touche quasiment tous les personnages. Mais, clairement, c’est vraiment essayer de trouver un fil qui dépasse, accro embêtant. J

À travers le dé à coudre, J. S. Piers joue avec la notion de coïncidence. Il la soupèse, la décortique, la questionne, l’éclate et la reconstruit. Le hasard n’a décidément pas sa place dans cette histoire haletante et vertigineuse qui témoigne d’un travail monstrueux de recherche, d’analyse et d’édification ! Ce roman gomme la frontière entre réalité et imaginaire en nous projetant dans un dédale de références qui ne semblaient pas avoir de liens entre elles de prime abord.

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