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Avec Olympe, ma mère, on en vient à la radieuse Italie, son pétillement, sa joie native, sa gaieté, mais aussi, parce qu’elle était nièce du cardinal Mazarin, à l’impudence, à l’audace et au génie de l’intrigue dont elle avait, plus encore que toutes ses autres sœurs ou cousines, hérité de cet oncle.

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Je parus à mon tour le 18 octobre 1663 et d’aussi loin que remontent mes souvenirs, ils sont hantés par la fâcheuse impression que j’ai toujours éprouvée d’être né surnuméraire. La pérennité de la lignée étant assurée par les quatre précédentes naissances masculines, c’étaient des filles qu’on attendait à ma place pour nouer des alliances profitables au lignage.

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C’est ainsi que j’ai connu quelques anciens héros des batailles de la guerre de Trente Ans, des rescapés de Mardyck, Dunkerque, Lérida ou Zusmarshausen et c’est par ces hommes de sens rassis, tous pieux, que j’ai d’abord paradoxalement humé l’odeur des champs de bataille. Je devais en conserver la conviction forte qui, plus que toute autre, je crois, allait être la clef de mes succès: l’idée qu’il existe une morale jusque dans la façon de se battre... Que la guerre a ses règles et ses devoirs qui permettent aux hommes qui la font de rester honorables dans la défaite comme dans la victoire.

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Chapitre huitième

Aubevoye

(1673)

Ma mère, une fois de plus, fut sidérante de sang‑froid.

À peine reçue la nouvelle de la maladie de mon père, elle s’était mise en route pour le rejoindre en Westphalie, puis, apprenant sa mort en chemin, elle s’était détournée et, plutôt que d’aller à Unna jouer les veuves éplorées, préféra aller trouver le roi pour obtenir en faveur de ses fils la survivance de ses charges.

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Au 1er octobre de 1673, jour de la Saint‑Rémy, qui depuis toujours est la date de la rentrée des écoles, je revenais donc à l’Oratoire dans le dessein d’avoir un bagage de connaissances suffisant en grec et en latin pour pouvoir, à quatre ans de là, entamer ma théologie. Je m’y devais lier pour la vie, tout justement cette année‑là, avec un garçon de cinq ans mon aîné: Henri Basnage de Beauval appelé à devenir l’un des plus grands érudits de son temps, l’auteur de l’Histoire des ouvrages des savants, répertoire de tout ce qui s’est publié dans les sciences depuis Gutenberg. Il était protestant, les oratoriens le savaient mais ils avaient en matière de différence des religions –sous réserve qu’il n’y eût pas de démonstrations de prosélytisme– une attitude beaucoup plus libérale que celle des jésuites.

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Tandis que la surintendante se tenait aux Tuileries pour exercer sa charge, mes frères et moi étions abandonnés à un vieil intendant, M.de Tracy, qui buvait en cachette et ne disait rien de sensé après dîner, autrement dit dès le milieu du jour. Cet homme avait été autrefois au service du cardinal Mazarin et pour cela Olympe lui faisait une confiance aveugle. En vérité, nous n’avions pas d’autre autorité familiale dans la maison que celle de notre grand‑mère, Marie de Bourbon qui, avançant dans l’âge et dans la dévotion, s’en remettait elle aussi à l’avis d’un vieux majordome, guère plus capable que M.de Tracy d’avoir le moindre ascendant sur cinq garçons turbulents et deux demoiselles, mes sœurs, qui commençaient de faire les pimbêches.

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