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PROLOGUE.

Une terre lointaine, vers 900 av. J.-C.

Le monstre émergea de la brume matinale dans la lumière nacrée de l’aurore. L’énorme tête au museau allongé et aux naseaux dilatés se rapprochait du rivage où le chasseur, agenouillé, arc bandé, guettait le cerf qui broutait paisiblement la végétation marécageuse. En percevant le clapotis des vagues, l’homme tourna la tête vers la mer. Il poussa un cri de terreur, lâcha son arc et se releva d’un bond. Le cerf, effarouché, s’enfuit dans les bois, suivi de près par le chasseur affolé.

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Cher M. Lewis,

J’espère que cette missive vous trouvera en bonne santé. J’ai pris la liberté de vous soumettre ce rapport sous la forme codée dont nous étions convenus, afin que vous seul puissiez en prendre connaissance et en faire bon usage. Je crains en effet que les renseignements qu’il contient – s’ils sont exacts – n’excitent les passions et ne poussent des hommes à migrer vers des territoires où ils ne sont pas préparés à survivre. Ils pourraient également créer des problèmes avec les Indiens.

Je crois savoir que vous avez déjà fort à faire pour dompter l’étalon sauvage qu’est la Louisiane, mais je sollicite votre aide sur le sujet qui m’occupe.

Amicalement, T.J.

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Le lendemain, il finit de boucler ses bagages, s’assura que la malle contenant ses lexiques indiens se trouvait bien dans le chariot qui devait les emporter jusqu’à la James River, puis il enfourcha son cheval et galopa huit heures d’affilée malgré une forte tempête de neige, tant il avait hâte de reprendre sa vie de gentleman-farmer à Monticello.

L’observateur silencieux était caché derrière un chêne aux branches couvertes de neige, près de la rive de la James River, où plusieurs bateaux de marchandises étaient amarrés pour la nuit. D’une taverne proche fusaient de gros rires. Le bruit des voix montait de plus en plus et il en conclut par expérience personnelle que l’équipage était déjà dans un état d’ébriété avancée.

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La Maison Blanche, 1809.

La seule fenêtre éclairée de la résidence de Pennsylvania Avenue était celle du cabinet de travail du Président. Le feu qui crépitait dans la cheminée préservait la pièce du froid glacial de l’hiver. Les flammes dansantes éclairaient le profil d’aigle de l’homme assis à son bureau, qui chantonnait en écrivant.

Thomas Jefferson jeta un coup d’œil à l’horloge murale, de ce regard bleu-gris lumineux et intense qui surprenait souvent ceux qui le rencontraient pour la première fois. Il était deux heures du matin. Lui qui, levé à l’aube, se couchait habituellement vers vingt-deux heures, était encore à sa table de travail, qu’il n’avait pas quittée depuis six heures du soir.

Après sa promenade de l’après-midi dans Washington sur Eagle, son cheval préféré, il était resté en tenue de cavalier : veste marron usée et confortable, gilet rouge, pantalon de velours côtelé et chaussettes de laine. Il avait seulement troqué ses bottes contre des mules plates. Elles avaient choqué ses visiteurs étrangers, qui s’attendaient à voir le Président plus élégamment chaussé.

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Ils poursuivirent leur chemin et se trouvèrent bientôt face à deux immenses statues de pierre, deux fois plus grandes qu’eux. La partie représentant le corps avait une vague forme humaine, mais leur tête cauchemardesque tenait à la fois de la bête et de l’homme, empruntant à chacun ses traits les plus grossiers. On aurait dit que le sculpteur avait cherché à obtenir le faciès le plus effrayant et le plus hideux possible. Ces colosses étaient destinés à tenir à distance les indigènes. Même les mercenaires scythes se sentaient mal à l’aise. Ils passaient nerveusement leur lance d’une main à l’autre en jetant des regards méfiants vers les deux statues à l’expression maléfique.

Le capitaine consulta son boîtier magique et son parchemin, puis s’enfonça résolument dans les sous-bois, suivi de ses hommes. La voûte de feuillage au-dessus de leurs têtes créait une sorte de crépuscule artificiel. De grosses racines d’arbres ralentissaient leur marche, mais au bout d’une heure, ils débouchèrent sur une clairière entourée de collines dont la partie basse était constituée de rochers lisses. Deux colosses de pierre identiques aux premiers se dressaient face à eux comme pour leur barrer la route.

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Une terre lointaine, vers 900 av. J.-C.

Le monstre émergea de la brume matinale dans la lumière nacrée de l’aurore. L’énorme tête au museau allongé et aux naseaux dilatés se rapprochait du rivage où le chasseur, agenouillé, arc bandé, guettait le cerf qui broutait paisiblement la végétation marécageuse. En percevant le clapotis des vagues, l’homme tourna la tête vers la mer. Il poussa un cri de terreur, lâcha son arc et se releva d’un bond. Le cerf, effarouché, s’enfuit dans les bois, suivi de près par le chasseur affolé.

Le rideau de brume s’écarta, laissant apparaître la masse impressionnante d’un gigantesque bateau à voiles. Des franges d’algues flottaient autour de la coque acajou, longue de deux cents pieds. Un homme était debout à l’avant, derrière la figure de proue représentant un cheval écumant. Il regardait depuis un moment un petit boîtier en bois qu’il tenait dans sa main. Dès que la côte apparut, il releva la tête et pointa son doigt vers la gauche.

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