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Elle était en train de faire des photocopies pour le projet Cordoba quand elle devina une présence derrière elle.

— Bonjour, cara.

Elle sursauta.

— Que… que faites-vous ici, monsieur Scorsolini ? Le grand patron dans le local de la photocopieuse ?

— Quand son amie s’y trouve…

— Ex-amie.

Il ferma la porte. Exactement de la même façon dont, l’avant-veille, il avait fermé la porte de son bureau. Laurine sentit aussitôt les battements de son cœur s’accélérer.

Devinant le cheminement de ses pensées, Marcello sourit.

— Ne t’inquiète pas. L’autre jour, nous avons perdu la tête, mieux vaut ne pas recommencer. C’est trop risqué. Je voulais seulement te parler.

— Tu trouves l’endroit bien choisi ?

— Tu m’as mis à la porte de chez toi, tu refuses de prendre mes appels téléphoniques… il faut bien que je trouve une solution.

— Je te l’ai dit, Marcello : nous n’avons plus rien à nous dire.

— Je te propose de…

— Non.

Sans tenir compte de l’interruption, il reprit :

— Je te propose d’assister avec moi au mariage de mon frère, dans une semaine, à Isole dei Re.

— Tu… tu veux que j’aille avec toi à Isole dei Re ? répéta-t-elle avec stupeur. Tu plaisantes, je suppose ?

— Tu souhaites voir notre relation devenir publique. Très bien. Elle va le devenir.

Laurine se redressa fièrement.

— Je n’ai pas rompu avec toi afin de t’obliger à changer d’attitude. Je déteste le chantage.

— J’ai réfléchi. Je suis prêt à affronter les reporters plutôt que de devoir te perdre.

Ah, si seulement il lui avait parlé ainsi vingt-quatre heures auparavant… Au lieu de lui annoncer froidement qu’il ne l’aimait pas et qu’il ne l’aimerait jamais !

A ce moment-là, elle n’aurait pas hésité. Mais maintenant…

Au prix d’un terrible effort, elle secoua la tête.

— Non.

— Non ? répéta-t-il avec stupeur.

Elle prit une profonde inspiration.

— Moi aussi, j’ai réfléchi. Tu m’as rappelé que notre liaison serait seulement temporaire. Or une rupture qui ferait la une des journaux serait infiniment plus pénible. Je n’ai pas envie de subir une telle humiliation.

— Tu ne seras pas humiliée. Je tiens à toi, je ne veux pas que tu souffres.

— Tu ne tiens pas suffisamment à moi. Et quand je t’ai offert mon amour, tu l’as refusé.

— Depuis la mort de Bianca, j’ai réussi à garder ma vie privée secrète. Je suis prêt à faire un grand pas pour toi.

— Ce n’est pas assez.

— Mais que veux-tu de plus ? s’écria-t-il avec colère.

— Que tu me laisses en paix.

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« Cara, »

Merci pour cette nuit merveilleuse. Les moments que nous passons ensemble sont les plus beaux de ma vie.

M. »

Jamais il ne lui avait écrit auparavant. Dans sa crainte de voir leur liaison découverte — une crainte qui touchait à la paranoïa —, il évitait d’en laisser la moindre preuve.

Ce bref message signifiait peut-être un changement dans son attitude ? Et qu’il comprenait, enfin, qu’elle avait raison quand elle souhaitait voir leur relation ne pas rester… un « sale petit secret », selon les mots qu’elle avait employés hier soir dans sa colère ?

Au moins, le désir qu’il éprouvait pour elle ne diminuait pas, bien au contraire. Plusieurs fois au cours de la nuit, ils avaient fait l’amour, tandis qu’il lui répétait sans fin combien elle lui avait manqué, combien il tenait à elle, combien elle était belle, spéciale…

Tous ces serments passionnés, elle les savourait, bien sûr. Mais jamais il n’avait prononcé les trois mots d’amour qu’elle rêvait d’entendre et qu’elle brûlait elle-même de lui avouer.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime…

Marcello avait mis les choses au point dès le début de leur relation. Pas question d’engagement sentimental. Leur liaison durerait le temps qu’elle durerait, et devrait rester secrète. Dans ces conditions, il ne fallait pas compter sur un conte de fées…

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