Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 791
Membres
1 013 849

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Chapitre 3 page 55 à 60

-Je vais être clair :ceux d’entre vous qui s’imaginent pouvoir continuer à jouer au plus malin se sont trompés d’adresse. Au Centre Objectif Réussite , pas de fortes têtes :les prétentieux, les asociaux les caractériels,les petits tyran, on a vite fait de les calmer !

L’instructeur Jordan faisait les cent pas devant les seize adolescents alignés dans la cour de treillis e sous un soleil de plomb.Il portait un pantalon t un débardeur noir qui ne laissait aucun doute sur le volume de ses pectoraux et de ses biceps. Chacun de ses pas faisait sonner la semelle de ses rangers sur le bitume. Son crâne soigneusement rasé et très bronzé luisait sous le soleil encore haut dans le ciel.

-Jusqu’içi, vous vous êtes crus les plus forts,les meilleurs. L’école n’était pas assez bien pour vous, profs étaient tous nuls, vos camarades n’avaient rien compris à la vie, et vous, vous pensiez :J’en ai rien à foutre de tous ces connards .Personne ne me comprend,personne ne sais qui je suis.Y en a pas un qui m’arrive à la cheville .Pas vrai ?

Il vociférait de plus en plus fort, stoppant parfois brusquement devant un garçon et postillonnant la suite de son discours à trente centimètres de son visage.

-PAS VRAI ?répéta Jordan en hurlant, après s’être immobilisé devant un adolescent chétif et rougissant qui baissa les yeux.

-Chef,oui,chef !!!cria alors quelqu’un à l’autre bout du rang.

Jordan se raidit, recula d’un pas et passa l’ensemble de la troupe en revue.

-Qui-a-dit-sa ?articula-t-il

Seul le bourdonnement de quelques mouches lui répondit.

-QUI-A-DIT-SA ?!

-Chef, c’est moi, chef !reprit la voix avec le même débit volontairement de haché.

En guise de confirmation, une main se leva juste à droite d’Angelo.

Jordan pivota d’un quart de tour sur ses talons et rejoignit le trublion à grande emjambées.

-Et c’est qui ce « moi » ?demanda l’instructeur en examinant le garçon des pieds à la tête.

-Chef,Ruben De Castro, chef !

La file de jeunes gens frémit. Tous se demandaient comment Jordan allait réagir face à cette provocation insistante. Certains tremblaient déjà à l’idée d’une sanction collective, d’autres souriaient intérieurement, heureux que quelqu’un ait osé défié l’instructeur à leur place. C’est vrai, quoi, il se prenait pour qui, ce type, avec son look « spécial commando » ?

-Voyez vous ça ! Un cinéphile…fit Jordan en ricanant.

Tous les visages étaient à présent tournés vers Ruben et bon nombre de bustes se penchaient en avant pour tenter de l’ apercevoir. Le fauteur de trouble était un garçon brun aux yeux vifs et rieurs. Droit comme un «i », le menton haut, il faisait face à l’instructeur avec un savant mélange de soumission et de fierté.

-Reprenez immédiatement vos positions ! hurla Jordan à l’adresse de ses camarades.

Les quinze curieux se redressèrent instantanément, raidissant leur bras le long du corps.

-Quelqu’un sait-il à quel film votre camarade fait allusion ?

Nouveau vrombissements de mouche dans l’air poisseux.

-Et bien ? s’énerva Jordan. En plus d’être à côté de la plaque vous êtes inculte ?!

Les regards devinrent fuyants , la sueur dégoulinait le long des tempes, mais personne ne dit mot.

-Peut être bien que cinq fois le tour de la cour au pas de charge , ça vous activera les neurones.

Un murmure de protestation parcourut le rang. Il faisait au moins 38° à l’ombre, il n’y en avait guère dans cette vaste cour carré, sauf sous les trois palmier qui sa battaient en duel dans un coin. Un pigeon d’un gris sale passa au-dessus d’eux avec un claquement d’ailes qui sonna comme une gifle. Angelo soupira et leva alors tranquillement la main. La tête de Jordan pivota dans sa direction avec la souplesse d’une tourelle de char d’assaut.

-Ah, tout de même !Ton nom ?

-Angelo Rieu.

-Ah c’est toi,l’Angelot !

Des ricanements parcoururent aussitôt le rang.

-Vos gueules , bande de nases, vous rigolerez moins quand sa sera votre tour. Alors, l’Angelot t’a une idée ?

Angelo était àdeux doigts de répondre :«chef,oui,chef ! »

Il se retint à temps et se contenta de dire :

-Full Metal Jacket, Stanley Kubrick,1987.

-C’est ça mon gars!fit Jordan en lui assenant une grande claque virile sur le haut du bras. Dis le plus fort !

-Full Metal Jacket,répéta Angelo d’un ton au-dessus

-Voilà !J’espère bien que vous l’avez tous vu, bandes de fiottes.Ca vous donnera une petite idée de ce qui vous attend si vous me cassez les couilles !

Puis revenant à Ruben :

-Quant à toi, De Castro, dis toi que tu as une chance inouïe : celle d’être tombé sur mon film préféré. Et puisqu’on à les mêmes goût en matière de cinéma, je suis sûre que tu apprécieras ma réponse…

Avant même de terminer sa phrase,Jordan décocha un coup de poing à Ruben au creux de l’estomac.Celui-ci se cassa aussitôt en deux,le souffle coup par la douleur. Mais l’instructeur le saisit par l’oreille et le força à se relever.

-Alors, qu’est-ce que tu en dis ?

Le teint blême, Ruben, qui peinait visiblement à respirer, ne parvint qu’à émettre un son rauque. Jordan tira de nouveau sur son oreille.

-On n’a pas bien entendu.

Ruben se redressa en grimaçant et articula d’une voix sifflante :

-Chef…j’ai compris,chef !

Le visage de Jordan se figea, tous ses muscles se crispèrent, ses yeux se plissèrent, ses maxillaires se contractèrent, donnant à son profil une allure de poisson carnivore.

Il est fou ! pensa Angelo .Il va se faire massacrer…

Cependant, contre toute attente l’instructeur renversa sa tête en arrière et éclata de rire. Puis il attrapa le bras droit de Ruben et le leva bien haut, comme on brandit un trophée.

-Les gars ,voilà un mec qui en a ! Il a encore beaucoup de choses à apprendre,mais il possède une qualité essentielle et il vient de le prouver. Prenez en de la graine. Parce que, au cas où vous l’auriez pas compris, malgré la chaleur et les paliers vous n’êtes pas au club Med ! On va envoyer içi parce que vous refusiez de jouer le jeu , de vous insérez dans le système. Mais le système n’aime pas les perdants et encore moins les parasites. Alors on vous offre une dernière chance de monter ceque vous avez dans le ventre.Vous êtes içi pour devenir des gagnants pas des loosers !Vous êtes içi pour donner le meilleur de vous-mêmes,pour dépasser vos limites. Et dites vous bien une chose : tant que vous ne serez pas allés au bout du bout, je ne vous lâcherai pas d’une semelle, je ferai de votre vie un cauchemar.C’est compris ?...

Sa question résonna dans le silence circonspect de la cour écrasé de chaleur.

-EST-CE QUE C’EST COMPRIS ?

Jordan accompagna sa dernière question d’un ample mouvement ascendant des deux bras,à la façon d’un chef d’orchestre, et aussitôt ce fut comme si quelques chose se libérait après avoir longtemps contenu.Sans même que les gens se soient concertés du regard,seize vois dans la force de l’âge clamèrent en chœur :

-CHEF, OUI, CHEF !

L’instructeur s’immobilisa alors soudainement comme un prédateur qui vient de repérer une proie.Un sourire carnassier étira lentement ses lèvres

-Cinquante pompes pour tous le monde :EXECUTION !

Afficher en entier

Terre, an 2322

Région des Hauts Monts du Karakoram

Il pleuvait sans discontinuer depuis exactement cent quarante-cinq jours lorsque le bulletin météo annonça une éclaircie. Tout sourire, ses pâles cheveux blonds impeccablement coiffés en chignon, la présentatrice parlait en agitant ses fines mains blanches au millieu du salon. Elle se tourna vers Lilian, la maîtresse de maison assise face à elle dans un fauteuil, et plongea son regard virtuel dans le sien.

Afficher en entier

"- Je vais être clair : ceux d’entre vous qui s’imaginent pouvoir continuer à jouer au plus malin se sont trompés d’adresse. Au Centre Objectif Réussite , pas de fortes têtes :les prétentieux, les asociaux les caractériels, les petits tyrans, on a vite fait de les calmer !"

Afficher en entier

"Terre, an 2322

Région des Hauts Monts du Karakoram

Il pleuvait sans discontinuer depuis exactement cent quarante-cinq jours lorsque le bulletin météo annonça une éclaircie. Tout sourire, ses pâles cheveux blonds impeccablement coiffés en chignon, la présentatrice parlait en agitant ses fines mains blanches au milieu du salon. Elle se tourna vers Lilian, la maîtresse de maison assise face à elle dans un fauteuil, et plongea son regard virtuel dans le sien."

Afficher en entier

Pauline eut l'impression qu'un incroyable onde d'énergie et de chaleur lui traversait le corps. Sa raison perdit alors tout contrôle sur la situation et, stupéfaite, la jeune fille sentit ses propres mains se poser sur les épaules de Luka, puis remonter doucement jusqu'à sa nuque. Ses doigts glissèrent avec délice dans les cheveux épais et soyeux. Pauline ferma les yeux. Un frisson exquis courut sur toute la surface de sa peau. Ses mains accentuèrent leur pression. Elles saisirent plus fermement la nuque du garçon et obligèrent sa bouche à descendre de quelques centimètres...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode