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Son air insatiable, affamé, me faisait trembler de nervosité. Je dus détourner les yeux.
J’avalai anxieusement ma salive.
— Je n’irai pas plus loin.
— Et dire que je me serais contenté d’un baiser, gloussa-t-il.
Afficher en entierIl ne fallut que quelques instants avant que la curiosité me force à le chercher. Tomas avait amené l’homme à l’un des boxes vides le long de la piste de danse. Il l’allongea sur le dos et se mit par-dessus. L’homme passa les bras autour de Tomas et l’attira contre lui. Tomas lui murmurait à l’oreille.
J’avais mal au ventre.
L’homme tourna la tête, se cambra et exposa sa gorge. Il gémissait et se tortillait sous le corps musclé et sexy de Tomas. Il n’a pas honte ?
Tomas irait-il plus loin ? Le baiserait-il aussi en plus, de se nourrir ? Il m’avait dit que cela donnait du plaisir. C’était ce que tout le monde faisait.
Il y avait beau n’y avoir rien de sérieux entre nous, j’avais l’impression qu’il me trompait. Juste sous mes yeux. Tomas l’appelait-il « lämmchen » aussi ?
Afficher en entierIl n’était pas dans l’entrée, alors je sortis et le vis appuyé contre un lampadaire. Il était habillé presque pareil, avec sa veste de pilote, son jean serré et ses bottes de combat. Il me regardait avec un demi-sourire arrogant. Oui, il me faisait vraiment flipper, pourtant il y avait quelque chose chez lui qui éveillait en moi du… désir. Il était tellement bien foutu et ça faisait longtemps que je n’avais pas couché avec quelqu’un. Rien qu’à le regarder, je savais qu’il était bon au lit. Il saurait forcément ce qu’il faisait. Comme il fallait s’y attendre, ma verge signala sa présence. Je mis les mains dans les poches de mon pantalon pour parer à tout embarras.
— Salut, dis-je en espérant ne pas avoir l’air trop anxieux. Il s’écarta du lampadaire et se rapprocha de moi d’un pas confiant que je n’aurai jamais réussi à imiter.
— Ça va ?
— Oui, répondis-je, en haussant les épaules. Je ne dors pas bien depuis la disparition de Rudy, alors…
— Mmh.
— Alors, tu as trouvé quelque chose ? demandai-je pour redémarrer la conversation.
Il regarda autour de lui avant de s’arrêter sur moi.
— Pas ici.
— Oh. Tu veux que l’on aille dans ma chambre ?
Il sourit comme s’il était satisfait et j’écarquillai les yeux en comprenant ce que je venais de proposer. Mais qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? Je venais d’inviter un parfait étranger à monter dans ma chambre d’hôtel. Peu importe qu’il soit super sexy ; il fallait vraiment que je me reprenne. Je n’étais pas là pour coucher, j’étais là pour retrouver mon frère.
Afficher en entier« D’un côté, j’étais reconnaissant qu’il soit venu à mon secours. Mais je n’aimais pas me sentir comme un damoiseau en constante détresse. J’étais tout perturbé. Tomas semblait naturellement me déclencher ce genre de réaction.
— Tu n’as pas répondu à ma question, continua Tomas. Qu’est-ce que tu fais ?
— Je, euh… je voulais te voir.
Quand je réalisai ce que mes paroles pouvaient sous-entendre, je corrigeai rapidement :
— Pour te parler ! Je voulais te demander de l’aide. »
Afficher en entier— Cette rumeur-là est vraie, malheureusement. Nous ne supportons pas la lumière du jour. L’ail ne sent pas bon, mais n’est pas mortel. L’eau bénite et les crucifix sont sans effets. D’autres questions ?
— Et l’argent ?
— Là, tu confonds avec les loups-garous.
— Les loups-garous ? Je n’ai même pas envie de croire qu’ils sont réels… Oh ! Tu ne ressemblerais pas en fait à un vieux inquiétant à la coupe de cheveux en forme de fesses, hein ?
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