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Levant les yeux sur lui, elle s’émerveilla de la beauté absolue de sa bouche. Ses lèvres parfaites semblaient avoir été dessinées par un peintre. Des femmes tueraient pour pouvoir embrasser une bouche pareille.

Les yeux de Greydon s’écarquillèrent.

Oh non… Avait-elle vraiment prononcé ces mots à voix haute ? Elle ne pensait pas s’être cogné la tête, mais qui sait, peut-être avaitelle un traumatisme crânien qui lui avait enlevé toutes ses inhibitions ?

— Et vous ? Seriez-vous prête à tuer pour m’embrasser ? chuchota-t-il en souriant.

Vesper faillit mourir de honte sur l’instant.

— Oui, je tuerais pour un baiser.

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Vous savez, de temps en temps, je déguste un bon artichaut. Cela demande de la patience, il faut enlever les feuilles une à une pour atteindre le cœur, mais les efforts sont récompensés, car c’est délicieux. Parfois, les artichauts les plus coriaces et les plus piquants dissimulent les cœurs les plus tendres.

— Euh… sommes-nous en train de parler de légumes, Votre Grâce ?

— Avec une sauce beurre-citron, c’est parfait, dit le duc avec un clin d’œil. Aspen s’éclipsa.

Harwick était un excellent mentor, mais bon sang, il employait les métaphores les plus déroutantes. Il n’y avait que luipour comparer sa fille à un artichaut !

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Lady Vesper marchait d’un pas vif dans le jardin tout en effeuillant une énième marguerite. Il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… pas du tout.

Enfer et damnation !

Jetant la fleur mutilée à terre, Vesper l’écrasa d’un coup de talon. Bah, de toute façon, ce petit jeu stupide et enfantin n’avait aucun sens, se dit-elle pour se consoler. Une fleur ne pouvait dire si on était aimé ou non. Pour preuve, cette pauvre Marguerite dans Faust, qui s’était laissé berner par la fleur du même nom, avant d’être déshonorée, engrossée et abandonnée par un gredin.

Vesper frissonna en s’imaginant victime d’un tel scandale. Elle serait mise au ban de la société et sa famille plongerait dans la honte.

La jeune femme s’intéressait à l’amour, mais seulement chez les autres. Elle aimait voir les gens heureux et montrait d’ailleurs un vrai talent de marieuse. Son amie Briar l’avait même surnommée « Cupidone ».

Souriant à cette pensée, Vesper se baissa pour éviter une branche qui lui arracha sa capote, laquelle fut emportée par une rafale de vent.

Elle ne s’ennuya pas à la récupérer.

Cupidone. Ce sobriquet lui plaisait. Après tout, elle le méritait. Ce n’était pas un, ni deux, mais bien trois mariages d’amour qu’elle avait désormais à son crédit. Elle comptait dans le lot celui du duc de Montcroix, qui venait d’épouser une ballerine française après un épisode aussi charmant que scandaleux. Bien que Vesper n’ait pas directement orchestré leur romance, elle avait tout fait pour pousser la jolie Geneviève, dite Nève, dans les bras du duc et avait convaincu ce dernier de poursuivre jusqu’à Paris la femme de ses rêves. Par conséquent, elle considérait cette union comme une victoire personnelle.

Évidemment, la gageure était un peu plus facile avec les ducs. Car même s’ils aimaient profiter de leur jeunesse en folâtrant et en gaspillant leur héritage, ceux-ci étaient bien obligés de se marier un jour ou l’autre. Il suffisait alors d’un petit coup de pouce pour les orienter dans la bonne direction.

Le mariage de Laïla et du comte de Marsden avait été un véritable coup de maître.

Enfin, Vesper avait rapproché Evans, le valet du duc de Montcroix, et sa propre cousine Georgina. Les tendres regards qu’échangeaient ces deux-là ne lui avaient pas échappé et, après quelques instigations plus ou moins subtiles, l’affaire s’était conclue.

Parfois, il fallait forcer un peu le destin.

Il y avait toutefois eu une petite ombre au tableau. Une mésalliance constituait forcément un handicap. Evans était beau garçon, mais il manquait d’expérience dans les choses du monde. Et Georgina n’était pas plus avisée sur le sujet. Par conséquent, ils avaient malheureusement dû se marier dans l’urgence, car un bébé s’annonçait.

Ce détail malencontreux venait ternir la réputation de marieuse de Vesper. Quand elle avait annoncé la nouvelle à Laïla, Nève, Effie et Briar – « le club des Minous Infernaux », comme les surnommait malicieusement Vesper au grand dam de Laïla –, ses amies, stupéfaites, avaient exprimé de vives inquiétudes concernant les finances du jeune ménage et leur entente à long terme.

C’était la première fois qu’elles doutaient ouvertement de la pertinence de l’intervention de Vesper. Leur réprobation l’avait heurtée. Elle n’avait pas l’habitude d’être critiquée. Néanmoins, leurs arguments s’entendaient.

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