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- Le paysage ne ressemble plus du tout à celui de notre village, remarqua Pouna au soir du septième jour.

- C’est vrai, répondit Éliphéra. Mais nous avons dévalé une bonne partie de la montagne et nous allons bientôt pénétrer dans les rocailles des gnomes.

Pouna émit un petit grognement dégoûté et frissonna, faisant ainsi onduler son long corps souple enroulé autour du cou de la jeune fille. - Ahh... ne fais pas ça, Pouna, ça chatouille !

- Alors ne me parle pas de gnomes, ma cabrette, cela me fait frémir. Je ne supporte même pas l’évocation de leurs corps grotesques, de leurs yeux chassieux, de leurs haleines fétides. Et je ne te parle pas de leurs esprits sournois, retors et vicieux !

Éliphéra haussa les épaules.

- Tu exagères, Pouna. Et puis tu n’as jamais vu de gnome, pas plus que moi ; alors je me demande bien comment tu peux avoir un avis aussi arrêté.

Le blizor soupira.

- Cesse-donc de bouger les épaules ainsi, ma mignonne ; cela me donne la nausée. Et pour ce qui est des gnomes, sache que ma mère m’a longuement entretenu des choses de la vie indispensables à savoir. Et se méfier de ces créatures, quelque soit les circonstances, en fait partie.

- Tu as raison, je sais... Bélir m’a toujours dit la même chose. Mais je trouve injuste de se méfier de quelqu’un simplement parce qu’il est laid !

- Crois-moi, mon innocente : les gnomes sont aussi laids au dedans qu’au dehors – ce qui n’est pas peu dire. Et je ne me réjouis guère d’en croiser pendant notre voyage.

- C’est presque inévitable malgré tout. Nous allons traverser leur domaine et même en marchant d’un bon pas, nous aurons de la chance si nous ne sommes pas obligés de dormir en route.

- Leur domaine, pff ! s’exclama Pouna avec dédain. Ils habitent là parce qu’ils se sont fait éjecter de tous les autres habitats. Ce sont des fainéants, voleurs et malodorants. Ils ne sont bons à rien. Alors ils se terrent dans ces rocailles en rapinant à droite et à gauche. Il faudra vraiment être sur nos gardes.

- J’espère tout de même que nous n’aurons pas déjà besoin d’utiliser le collier des Multicolores, soupira Éliphéra.

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L’homme rejeta sa lourde cape de drap sur une chaise branlante, découvrant des vêtements sombres, parfaitement coupés dans un tissu luxueux. Il était très grand, mince, avec un visage sévère, taillé à la serpe. Il dévisagea un à un les hommes qui lui faisaient face, tous habillés avec la même richesse discrète, avant de prendre la parole :

-Messires, j’ai organisé cette petite réunion ce soir afin de faire le point 2 en toute discrétion. Veuillez vous asseoir, fit-il en désignant avec un geste de dérision les quelques sièges vermoulus qui constituaient le seul mobilier de la pièce. Notre informateur, reprit-il rapidement, arpentant le sol poussiéreux, m’a fait parvenir une information vitale.

L’homme maintint une pause théâtrale avant de reprendre, un léger sourire sur ses lèvres fines :

-Ces fous affublés de robes ont lancé une recherche pour retrouver ce qu’ils avaient été assez stupides pour perdre !

Quelques rires moqueurs se firent entendre. L’orateur laissa le silence se réinstaller avant de poursuivre :

Malheureusement notre informateur n’a pu obtenir de renseignements plus précis sur les méthodes d’investigation employées. Nous allons devoir nous débrouiller seuls pour les repérer. Enfin quand je dis seuls, c’est une manière de parler, bien sûr...

L’homme claqua négligemment dans ses doigts. La porte de la salle s’entrebâilla dans un grincement et une petite silhouette en haillons se faufila dans la pièce. Quelques exclamations dégoûtées jaillirent ; plusieurs hommes sortirent de grands mouchoirs blancs parfumés de leurs poches et les placèrent devant leurs visages. Le nouveau venu exhalait en effet une odeur immonde, un remugle d’eaux usées et de corps mal – voire même jamais –, lavé. Son visage n’évoquait que de très loin une apparence humaine.

L’orateur recula d’un pas, le visage pincé de dégoût, tout en continuant:

-Reveuk, que vous voyez là – et que vous dévisagez avec répugnance –, constitue notre arme secrète.

Sans tenir compte des expressions sceptiques qui remplacèrent les grimaces sur les visages de ses invités, il poursuivit :

-Voyez-vous, les Louglediyens sont lamentablement ignorants en ce qui concerne les gnomes des rocailles. Ils les imaginent comme des êtres infects, dépourvus de tout sens moral, voleurs et lâches ; et ils ont raison ! Mais ils oublient leurs deux caractéristiques les plus intéressantes à mes yeux...

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-Alors, Virmir, vois-tu quelque chose de nouveau ?

-Chut, Glaor, répondit une voix féminine, basse et mélodieuse. Tu es trop impatient, comme toujours. Laisse Virmir se concentrer.

Quelques minutes plus tard le vieil homme se redressa lentement. Il se retourna vers la femme vêtue d’une longue robe semblable à la sienne, mais de couleur bleue, et soupira.

-Toujours la même chose, Amaïa. Ils ne sont pas morts ; ils ne peuvent pas être morts, puisqu’aucune autre prophétie ne se dessine ! Aucune.

-Ils nous ont donc menti, murmura Amaïa, et des deux côtés ! Mais pourquoi ? Pourquoi refuser cet honneur ? (Elle secoua la tête avec lassitude). Je ne comprends pas ; cela n’est jamais arrivé ! Qu’en penses-tu, Imi-Lour ? ajouta-t-elle à l’intention d’une autre femme, plus jeune, au visage fin et pensif, habillée de blanc.

-Je suis perplexe comme vous trois, murmura Imi-Lour.

Glaor, un homme jeune et robuste, arpentait nerveusement le sol de la grotte, sa longue robe orange balayant le sable fin. Il prit la parole d’une voix irritée :

-De toute façon il nous faudrait des décennies pour interpréter correctement les présages et obtenir une nouvelle prophétie. Alors autant se féliciter qu’ils soient bien en vie et les ramener ici en vitesse.

-Tu as raison, Glaor, répondit Virmir avec lassitude. Mais je suis inquiet, très inquiet. Comment pourraient-ils être à la hauteur alors que personne ne s’est jamais soucié de leur expliquer quoique ce soit ? Une telle responsabilité ne s’endosse pas sans des années de préparation !

-Chaque chose en son temps, coupa Amaïa. Pour le moment Glaor a raison : il faut que nous les retrouvions. Et très vite.

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