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...le «vous» dressait sa barrière entre eux: plutôt que de traduire le respect, il établissait la distance.

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Extrait pris de Babelio

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Pour beaucoup de catholiques, le catéchisme aurait tout aussi bien pu être rédigé en langue turque, tellement la mémoire, dans son apprentissage, semblait primer sur la raison....

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Extrait pris de Babelio

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Les journaux de langue française offraient souvent la silhouette d’un grand barbu, plutôt maigre, qui portait une hotte sur l’épaule. Les Américains préféraient l’image d’un vieillard obèse, toujours hilare. Bien sûr, le « père Noël » faisait plus prospère qu’un saint émacié et son image s’imposait lentement sur tout le continent.

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Extrait pris de Babelio

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1

« Cla-clang, cla-clang. »

La cloche résonnait à l’autre extrémité de la grande salle.

Le message fut souligné bientôt par une voix autoritaire :

— Mesdemoiselles, debout, il est cinq heures quarante! Lentement, des formes commencèrent à bouger, une trentaine en tout, dans autant de lits étroits. Près du mur tout au fond du dortoir, à l’endroit le plus froid, Élisabeth commença par resserrer la couverture contre son cou. Tout son corps se trouvait recroquevillé en position fœtale, dans l’espoir un peu illusoire d’emprisonner la chaleur.

Autour d’elle, les bruits légers de pieds nus sur les madriers de pin, de mains agiles tirant les draps des lits, n’arrivaient pas à couvrir quelques murmures étouffés.

— Silence, Mesdemoiselles, et dépêchons, ordonna de nouveau la voix devenue impatiente.

Impossible d’attendre plus longtemps. D’un mouvement, Élisabeth sauta du lit, replaça ses couvertures en essayant d’oublier le plancher glacial. À tâtons dans l’obscurité, elle chercha sa robe dans une petite armoire, passa son uniforme en vitesse puis entreprit d’attacher la multitude de petits boutons. Un instant lui suffit pour enfiler bas et chaussures. Comme ses compagnes, après s’être agenouillée au bout de son lit, elle s’absorba dans ses prières pendant un petit moment.

Ensuite, la dernière du petit peloton de couventines, la jeune fille se dirigea vers les lavabos situés dans la pièce attenante. Chacune versa l’eau d’un broc dans un plat de faïence, puis entreprit de se débarbouiller la figure à l’aide d’une pièce de toile rugueuse. L’opération permettait de faire disparaître des visages les dernières traces de sommeil. Quelques coups de brosse dans les cheveux complétaient cette toilette sommaire.

Certaines infortunées devaient courir vers les latrines, dans la cour, afin de se soulager. La plupart préféraient serrer les dents et les cuisses, et se retenir jusqu’après la messe. À six heures, vingt minutes après s’être extirpées du lit, les élèves affichaient la mine la plus recueillie, se préparant à recevoir la communion. L’âme recevait sa nourriture avant le corps.

À sept heures, alors que la voix grêle d’une postulante progressait avec difficulté dans une lecture pieuse, Élisabeth plongea sa cuillère dans un bol de gruau un peu figé. La personne assise en face d’elle à la longue table, une brune un peu malingre dont un œil semblait vouloir fuir l’autre, murmura, d’une voix à peine audible :

— Dis donc, si tu ne changes pas bientôt de robe, elle va éclater!

Un fou rire étouffé se manifesta de part et d’autre de l’insolente. Il fut tout de suite réprimé par un « Silence, Mesdemoiselles » souligné par le claquement sec d’un signal de bois contre la surface d’une table.

Élisabeth, rougissante, baissa les yeux sur sa poitrine. Deux demi-pommes à l’arrondi parfait faisaient béer un peu le devant de sa robe et le tissu tirait légèrement sur les boutons de corne.

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