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Selon les bouddhistes, la mort repose sur la dissolution de quatre éléments symboliques : la terre, l'eau, le feu et l'air.
La terre correspond à la solidité ; à la mort, la peau du corps change d'aspect : elle devient blanche et perd de sa souplesse. L'eau et le feu disparaissent lorsque la circulation sanguine se fige et que l'ensemble de l'organisme se refroidit. Vient ensuite la dissolution de l'élément air avec arrêt des mouvements respiratoires. Mais après la cessation de la respiration, il y a encore quatre stades supplémentaires dans les transformations relatives à la mort qui sont décrits en termes d'expériences visionnaires et durant lesquelles persistent des énergies subtiles. A la fin de la huitième étape, après la dissolution graduelle de toutes les énergies, l'énergie la plus subtile quitte définitivement le corps. Mais cette énergie extrêmement subtile ne s'évanouit pas pour devenir inexistante. Non, pas du tout, bien au contraire, elle continue sa vie en se séparant du corps. Son lien après le corps est alors coupé. Cette coupure de la dépendance au corps de l'énergie subtile est utilisée dans les pratiques bouddhistes tibétaines du transfert de conscience.
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