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Jamais Larry et ses frères n'avaient vu la mère de ce Kevin, ni le garçon d'ailleurs. Le soir de leur retour, la veille de l'enterrement de cet oncle, Raphaël était rentré à Warcliffe, ramené par leurs amis Sally et Michaël Steiger. Il trouvait curieux, pour ne pas dire étrange, que Ralph, qui était leur cadet, ressemble beaucoup à cet homme et que son père ne s'en offusque pas. Raphaël ne s'étonnait pas, non plus de cette ressemblance étrange. Larry avait été choqué, c'était le mot, de constater que son père avait plus de chagrin à cet enterrement qu'à celui de son propre père. Le soir, au dîner, leur mère leur avait expliqué que Mark et elle avaient été orphelins très jeunes et qu'il avait été élevé quelques années par Grand-mère Rosa et Grand-père Peter. Mark et leur père avaient donc été frères adoptifs. Elle avait conclu avec ces mots :

-- Quand notre demande d'adoption concernant Kevin aura abouti, il sera votre frère. Et si l'un de vous décède, ce que je ne souhaite pour rien au monde, les autres auront autant de peine que votre père.

Larry n'en était pas certain.

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" Flaherty raccompagna ses visiteurs à la porte, puis appela son adjoint.

-- L'enquête de Moore concernant le meurtre de Belawère va faire un grand bond en avant, lui dit-il. Le jeune Henrisson vient de me donner le nom d'un propriétaire de Ford noire habitant Harvestown. Et vu le nom qu'il porte, je pense que c'est un Polack

-- Le meurtre de Belawère, Chef ? Et pour celui de Henrisson, qu'st-ce-qu'on fait ?

L'inspecteur secoua la tête.

-- Si les Vronosky font partie de cette satanée organisation, Moore arrivera peut-être à ce que l'un d'eux dénonce leurs petits camarades d'ici.

-- Vous ne pensez pas qu'il pourrait s'agir des mêmes personnes ?

Son supérieur le regarda comme s'il venait de dire une énormité .

" Qui ferait plusieurs heures de route pour venir abattre un homo, retournerait chez lui pour incendier sa maison et accomplir un second meurtre dans sa petite ville quelques jours plus tard ? Personne".

Il soupira.

" Sauf un grand malade. Et le gamin ne m'a pas du tout parlé de menaces sur Belawère" .

Puis prit le téléphone

-- Je crois que demain, je vais aller traîner dans l' Ohio, dit-il. Moore m' a l'air sympa. "

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L'adjoint de Flaherty passa la tête par l'entrebâillement de la porte

-- Patron, y a un jeune homme qui veut vous parler.

Le policier soupira : C'est comme si j'avais que ça à foutre !

-- Il est avec les Anglais.

Le visage de Flaherty exprima de la surprise, puis de l'intérêt.

-- Ce doit être le jeune Kevin. Fais entrer.

L' adjoint s' exécuta et bientôt son supérieur saluait ses visiteurs. Serrant la main de l'adolescent, il dit :

-- Bonjour mon garçon, je te présente mes sincères condoléances .

Kevin le fixa d'un air morne et lança :

-- Je suis pas sûr que vous le pensiez vraiment

-- Kev ! dit Paul d'un ton de reproche.

Flaherty sourit

-- Ce n'est rien. A cet âge, on est souvent à cran. Je sais de quoi je parle, mon dernier fils a dix-sept ans.

Il fit un geste vers les deux chaises devant son bureau et se leva pour en déplacer une autre, rangée à coté du meuble à dossier.

-- Asseyez-vous, dit-il après avoir mis la troisième chaise à droite de la seconde.

Paul et Florence prirent place, entourant Kevin. Le policier retourna derrière son bureau

-- Bon, je t'écoute mon garçon.

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Florence sortit très vite de la pièce, elle avait l'air préoccupée.

-- Un appel des U. S. A. , lança-t-elle avant 'entrer dans le bureau. C'est un inspecteur de police.

Intrigué, Paul la suivit. Elle prit le combiné, écouta. Paul la vit pâlir.

-- Oui, dit-elle, bien sûr. Nous arrivons le plus rapidement possible

Elle se tourna vers lui, bouleversée. Des larmes pointaient

-- C'était un inspecteur de Manhattan, Brian Flaherty. Mark est à l'hôpital. On lui a tiré dessus, alors qu'il sortait de chez son éditeur

Paul sentit le sol se dérober sous ses pieds

-- Il est... ? demanda-t-il dans un souffle.

Il ne le supporterait pas. Elle secoua la tête.

-- Non, mais il a dit que nous devions venir très vite.

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Mark, comme il l'aimait!, avait acheté sa petite maison de trappeur dans la région des grands lacs pour qu'il ait moins d'heures d'avions, comparé à un vol vers le Wyoming ou la Californie. Ils s'y étaient retrouvés en novembre 1946. Pendant son séjour, Florence avait téléphoné, alors qu'elle ne le faisait jamais, pour lui annoncer qu'elle était enceinte. Le bébé, un garçon baptisé Jonah-Paul, était arrivé fin juin 1947. Il se leva et décida de parler à Florence de ce cauchemar. Elle était de bon conseil et avait parfois des pressentiments qui s'avéraient justes. Elle s'était déjà levée, habillée et avait gagné la petite salle à manger. Il en fit de même. Il lui en parlerait après le petit-déjeuner qu'ils prendraient à cinq. Les trois aînés avaient regagné leurs pensionnats la veille pour une nouvelle année scolaire. Il entendit la sonnerie du téléphone, tandis qu'il descendait l'escalier de marbre.

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