Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 814
Membres
1 013 925

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

[Anton et Olga ont dû échanger leurs corps pour une enquête]

- Ton rouge à lèvres a déteint. Tu sais te mettre du rouge à lèvres ? a demandé Olga avec un petit rire.

- Bien sûr que non.

- Je t'apprendrai. Ce n'est pas sorcier. Tu as beaucoup de chance.

- Pourquoi ça ?

- Une semaine de plus, et j'aurais été obligée de t'apprendre à utiliser une serviette périodique.

- Comme tout homme normal qui regarde la télévision, je sais parfaitement m'en servir. Il suffit de verser du liquide bleu dessus et de la presser dans son poing.

Afficher en entier

- Je ne veux pas vous défendre, ai-je annoncé au silence de la nature. Je ne veux plus défendre les enfants et les femmes, les vieillards et les simples d'esprit... Personne... Vivez comme ça vous chante ! Et récoltez ce que vous avez semé. Fuyez les vampires, rendez hommages aux mages noires, embrassez le cul d'un bouc ! Si mon amour vaut moins que votre bonheur, je ne souhaite pas votre bonheur !

Les humains peuvent et doivent devenir meilleurs... Ils sont nos racines... Ils sont notre avenir... Ils sont nos protégés... Petits et grands, concierges et présidents, criminels et policiers. La lumière qui est en eux peut s'embrasser en chaleur bienfaisante ou en brasier mortel.

Je n'y crois plus !

Je vous ai vus, tous. J'ai vu les mères battre leurs fils et les pères violer leurs filles. J'ai vu les fils jeter leurs mères à la rue et les filles verser de la mort-aux-rats à leurs pères. J'ai vu le mari, encore souriant, frapper sa femme enceinte à peine les invités repartis et j'ai vu la femme, son mari éméché à peine sorti pour racheter de l'alcool, enlacer et embrasser avidement son meilleur ami. C'est très simple de voir. Il faut seulement savoir regarder. C'est pourquoi on nous apprend à ne pas regarder les humains, avant même de nous apprendre à voir à travers la Pénombre.

Mais nous les regardons quand même.

Ils sont faibles, vivent peu, ont peur de tout. Il ne faut pas les mépriser et il est criminel de les haïr. On peut seulement les aimer, les plaindres et les protéger. C'est notre travail et notre devoir. Nous sommes le Contrôle de la Nuit.

Je n'y crois plus !

Personne n'a jamais obligé et n'obligera jamais personne à commettre une bassesse. On ne pousse pas les gens dans la fange, ils s'y vautrent de leur plein gré. Quelles que puissent être les circonstances, il n'existe aucune justification. Mais il suffit d'en chercher, et on en trouve. C'est ce qu'on leur a appris à faire. Et ce sont d'excellents élèves.

Sans doute, sur ce plan, sommes-nous effectivement les meilleurs d'entre les meilleurs.

Bien sûr, il y a toujours eu des humains qui, sans devenir des Autres, sont parvenus à garder la meilleure part de leur humanité. Mais ils sont peu nombreux, si peu nombreux... Et peut-être avons-nous simplement peur de les observer plus attentivement ? De crainte de ce que nous pourrions découvrir ?

- Il faut donc que je vive uniquement pour vous ? Ai-je demandé.

La forêt n'a pas répondu, comme si elle était par avance d'accord avec tout ce que je pourrais dire.

Pourquoi donc devons-nous tout sacrifier ? Nous-mêmes et ceux que nous aimons ? Pour ceux qui ne le sauront jamais et ne l'apprécieront jamais.

Afficher en entier

Sauf que les Sombres ne manqueront pas de réagir.

Pour un président, il se trouvera un tueur à gages. Pour un prophète des milliers de disciples qui pervertiront sa nouvelle religion et transformeront sa lumière en bûchers destinés aux hérétiques. Un livre peut être brûlé, une symphonie se transformer en tube à la mode qu'on jouera dans les bars. Une philosophie peut servir à justifier la pire des ignominies.

Afficher en entier

- Tu dois comprendre que, parfois, l'important n'est pas d'agir. Parfois, l'important, c'est de ne rien faire. Il y a des choses dont tu dois décider seule. Sans te conformer aux conseils de personne. Ni aux miens, ni à ceux de Guesser, ni à ceux de Zébulon. Tu ne dois écouter ni la Lumière ni l'Obscurité. C'est toi-même qui dois prendre cette décision.

Afficher en entier

Quand tu décides d'aller jusqu'au bout, vas-y seul. Et ne demande à personne de te suivre.

Afficher en entier

Permettez-moi de faire le bien par le mal. Puisque je n'ai rien d'autre à ma disposition.

Afficher en entier

Dans une clairière, un tigre était en train de jouer. Ou plutôt une tigresse. Sa fourrure noir et feu brillait sous les rayons du soleil levant. Elle ne me voyait pas. Elle ne voyait personne. Elle courait entre les arbres, les lacérant de ses griffes acérées. Des cicatrices blanches striaient les pins. Parfois, la tigresse s'immobilisait, se dressait sur les pattes de derrière et martelait un tronc.

Lentement, j'ai rebroussé chemin.

Chacun de nous se repose comme il peut. Chacun de nous lutte non seulement contre l'Obscurité, mais aussi contre la Lumière, qui nous aveugle parfois.

Mais il ne faut pas nous plaindre : nous sommes très fiers. Nous sommes les éternels volontaires d'une guerre universelle entre le bien et le mal.

Afficher en entier

- Imagine que tu marches dans la rue. Et un adulte frappe un enfant devant tes yeux. Que fais-tu ?

- Si je n'ai pas dépassé mon quota d'intervention, je procéderai à une remoralisation, bien évidemment.

- Et tu seras sûr d'avoir raison ? Sans réfléchir, sans essayer d'en savoir plus ? Et si l'enfant est puni pour quelque chose de grave ? Cette punition lui aurait peut-être évité de gros ennuis dans l'avenir, et maintenant, il va devenir un criminel et un assassin. À cause de toi.

- Sveta, tu te trompes.

- Explique-moi pourquoi.

- Même si je n'ai pas de quota, je ne passerai pas sans réagir.

- Parfaitement assuré de ton bon droit ? Où se trouve la limite de tes actions ?

- Chacun la définit lui-même. Question de pratique.

Elle m'a considéré d'un air pensif.

- Je suppose que chaque novice pose ce genre de questions.

J'ai souri.

- C'est effectivement le cas.

- Et tu as l'habitude d'y répondre, tu as une liste de réponses toutes faites, de sophismes, d'exemples historiques, d'analogies...

- Non, Sveta. Tu n'y es pas. L'important, c'est que ces questions, les Sombres ne les posent jamais.

- Comment peux-tu le savoir ?

- Un mage noir peut guérir, Un mage blanc peut tuer, ai-je dit. C'est vrai. Mais sais-tu qu'elle est là différence entre la Lumière et l'Obscurité ?

- Non, je l'ignore. On ne nous l'enseigne pas... Je ne sais pourquoi. Sans doute est-ce difficile à formuler ?

- Très facile au contraire. Si tu penses à toi-même en premier lieu, à tes propres intérêts, ta voie est celle de l'Obscurité. Si tu penses aux autres, alors tu te diriges vers la Lumière.

- Et il faut marcher longtemps pour y arriver ?

- Toujours.

- Ce ne sont que des parole, Anton. Tu joues avec les mots. Et que disent les Sombres à leurs novices ? D'autres paroles aussi justes et aussi belles que les tiennes ?

- Oui. Ils leur disent qu'ils sont libres. Que chacun dans la vie occupe la place qu'il mérite. Que la pitié est humiliante, que l'amour est aveugle, que se montrer trop bon est une faiblesse, que la vraie liberté, c'est d'être libre par rapport aux autres.

- Et ce sont des mensonges ?

- Non. C'est aussi une partie de la vérité. Sveta, il ne nous est pas donné de choisir la vérité absolue. Elle présente toujours deux visages. Notre seule alternative, c'est de refuser la part de mensonge qui nous déplaît le plus. Tu sais ce que je dis aux novices sur la Pénombre ? Nous entrons en elle pour y puiser des forces. Et nous payons notre entrée en renonçant à certaines vérités que nous ne voulons pas accepter. C'est plus facile pour les humains. Infiniment plus facile, malgré tous leurs malheurs, leurs problèmes, leurs soucis qui n'existent pas pour les Autres. Les humains ne sont pas forcés de choisir : ils peuvent être tour à tour bons et mauvais, tout dépend des circonstances, de l'entourage, du livre qu'ils ont lu la veille ou du bifteck qu'ils ont mangés au déjeuner. C'est pourquoi il est si facile de les influencer : même le pire des salauds peut être orienté vers la Lumière, même le meilleur et le plus noble des hommes peut être poussé vers l'Obscurité. Nous, nous avons fait notre choix.

- Moi aussi, j'ai choisi, Anton. Je suis déjà entrée dans la Pénombre.

- Oui.

- Alors, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à saisir la limite, à voir la différence entre moi et une sorcière qui fréquente des messes noires ? Pourquoi est-ce que je pose ces questions ?

- Tu ne cesseras jamais de les poser. Au début, à haute voix. Puis intérieurement. Ça ne passera jamais. Si tu voulais te défaire des questions embarrassantes, tu aurais dû choisir l'autre camp

- J'ai choisi ce que je voulais.

- Je sais. C'est pourquoi tu dois vivre avec.

- Toute ma vie ?

- Oui. Elle sera longue, mais tu ne t'habitueras pas pour autant. Tu ne cesseras jamais de te demander dans quelle mesure chacun de tes actes est juste.

Afficher en entier

Spoiler(cliquez pour révéler)Svetlana était encore humaine. Elle était encore trop peu Autre pour comprendre. Pour voir la route que nous allions suivre ensemble. Et pour la voir bientôt se séparer en deux.

L'amour est un bonheur, mais uniquement quand tu crois qu'il sera éternel. Même si c'est toujours un mensonge, seule une foi aveugle donne force et joie à l'amour.

[...]

Le savoir est souvent amer. J'aurais tant voulu ignorer mon avenir. Aimer aveuglément comme un homme ordinaire.

Afficher en entier

J'ai essuyé la neige sur mon visage.

On m'attendait.

C'est la seule chose qui nous empêche de geler pour de bon.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode