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– Mais dans quoi vais-je me marier ?

– Tu n’as pas parlé d’une nuisette Petit Bateau ? me dit Terrence avec un air innocent.

Je le regarde, intriguée par son attitude.

Ce n’est pas possible qu’il ait organisé tout cela, sans penser à ma robe… J’avise dans son dos une grande penderie. Je m’échappe de ses bras et cours ouvrir ses portes. Je vois alors, pendue sur un cintre, sous une housse, la réplique de la robe d’Audrey Hepburn dansFunny Face…

Pauline…

Terrence a comploté avec ma meilleure amie pour savoir quelle robe j’aimerais revêtir pour le grand jour. J’en ai les larmes aux yeux. Je n’en reviens pas de ma chance : j’ai un amoureux et des amis merveilleux.

– Tu peux s’il te plaît refermer cette penderie ? me dit Terrence de l’autre côté de la pièce. Je ne veux pas voir à quoi ressemble ta robe, Pauline me l’a expressément défendu, comme toutes les femmes présentes sur cette île d’ailleurs. Elle est venue elle-même la placer ici.

Je me retourne : Terrence me tourne le dos, manifestement bien déterminé à tenir sa promesse. En souriant, je referme les portes de la penderie. Puis je vais le retrouver et l’enlace.

– Maintenant mon amour, me dit Terrence, je vais te laisser te reposer et te préparer. Vers 17 heures, un véhicule viendra te chercher pour t’amener au lieu de la cérémonie. Pauline et Hélène vont rester avec toi, j’embarque les autres de l’autre côté de l’île. Ça te va ?

– C’est parfait. Et quand nous nous reverrons, dis-je, émue, je serai ta femme.

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Émue par nos souvenirs, je le prends tendrement par le bras. C'est là que je le vois. Il est assis sur le perron de mon immeuble. Terrence.

Benjamin l'a vu aussi et a sans doute senti au même moment mes doigts se crisper autour de son avant-bras. Il me regarde, intrigué par ma réaction, et regarde celui qui semble l'avoir provoquée. Nous nous sommes figés à quelques mètres de Terrence, qui s'est redressé. Je regarde sa haute silhouette qui se découpe dans le halo du réverbère, ses boucles brunes plus que jamais en bataille, et il me semble que mon cœur s'arrête.

Terrence vient vers nous d'une démarche nonchalante et tend poliment sa main à Benjamin, qu'il fixe cependant d'un regard noir.

(...)

- Ta tante m'a dit que tu étais sortie, j'ai eu envie d'attendre, me dit-il d'un ton détaché.

(...)

- Tu es partie sur un malentendu, j'ai pensé que je te devais des explications reprend Terrence d'une voix glaciale. Mais manifestement , j'ai accordé un peu trop d'importance à cette histoire, en tout cas plus que toi. J'ai l'impression que tu as déjà oublié tout ça, l'air de Paris sans doute, dit-il en lançant un regard significatif vers Benjamin.

Je vacille sous le sous-entendu, que je prends comme une gifle.

(...)

- Je te trouve bien mal placé pour me faire la morale ou me juger, dis-je froidement, en fixant Terrence dans les yeux.

- Zoé, je n'ai pas fait des milliers de kilomètres pour que l'on se dispute, commence-t-il d'un ton suppliant.

- Non, tu les as fait pour faire la promo de ton film, dis-je cinglante.

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– Ce n’est pas la Rose que je connais… Enfin, je ne peux pas dire que je la connaisse vraiment, bafouillé-je. Mais j’ai du mal à croire qu’elle ait pu faire une telle chose.

– Et tu as peut-être raison, dit-il d’une voix ferme. On connaît cette presse et ses méthodes, peut-être que ma mère n’a donné aucune interview.

– Alors comment expliques-tu que l'auteur de l'article, Jack di Carlo, connaisse son existence ? interroge Jane.

– Euh…, balbutié-je.

C’est à peine si j’ose continuer devant leurs deux regards interrogateurs de nouveau tournés vers moi.

« Le jour où Rose m’a raconté son histoire, parviens-je à poursuivre non sans mal, c’était au Library Bar. Quand nous nous sommes levées pour partir, j’ai réalisé qu’il était assis juste derrière nous. Je ne crois pas qu’il ait tout entendu mais… »

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Terrence m’a écoutée sans quasiment poser de questions, tour à tour atterré, sceptique, sidéré, accablé. Et puis il est resté longtemps silencieux, les yeux plantés dans les miens. Comme s’il réalisait peu à peu l’ampleur de ce que je venais de lui raconter. Je ne voulais pas que cela se passe comme ça, s’il n’avait pas découvert ces documents, je l’aurais préparé à cette révélation, j’y serais allée en douceur. Je n’ose penser à ce qu’il doit ressentir maintenant. En supposant qu’il croit désormais sa mère vivante, comment pourrait-il s’en réjouir, avec tous les drames et les mensonges que cela implique ? Je m’en veux terriblement : quel choc pour lui !En même temps, je n’arrive pas à regretter ce que j’ai fait : n’était-ce pas mon devoir de découvrir si la mère que Terrence croyait décédée était en vie ? Pouvais-je laisser l’homme que j’aime ignorer une part aussi importante de sa vie ?

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– Elle a vu la robe ? dis-je en reprenant mon sérieux.

– Bien sûr, elle est venue au premier essayage, quand tu étais encore à Los Angeles. C’est pourquoi elle n’est pas là, elle a foncé chez le traiteur pour passer la commande. Au fait, on a retenu celui que tu as préféré lors de notre journée dégustation.

– Bonne nouvelle !

– Mais j’ai une autre nouvelle, peut-être pas si bonne, rajoute Hélène, soudain mal à l’aise.

– Qu’est-ce qu’il y a ? dis-je, un peu inquiète.

– Prise dans l’euphorie du mariage et des préparatifs, ta grand-mère a voulu t’offrir ta robe de demoiselle d’honneur, commence ma tante, un peu hésitante.

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– Je venais aussi pour percevoir un héritage. J’ai investi cet argent dans une fondation qui s’occupe d’enfants défavorisés dans le monde. Je suis retournée vivre en Afrique, puis en Asie. Je viens très peu souvent aux États-Unis ou en Europe, seulement quand c’est nécessaire pour la bonne gestion de la fondation. Et il y a quelques mois, de passage à New York, je suis tombée sur la photo de Terrence en une d’un magazine. J’étais dans la rue, je me suis arrêtée net : il est le portrait de son père à son âge ! À part ses yeux… J’ai acheté le magazine, et tout ce que j’ai trouvé sur lui. C’est comme ça que j’ai appris qu’on m’avait menti sur la mort de mon fils, qu’Edward était mort, et que Terrence me croyait morte moi aussi. En tout cas, c'est ce qu'il laissait entendre dans ses interviews. J’ai essayé de prendre contact avec lui, par le biais de son agent, mais on m’a prise pour une folle. Terrence est une star, c’est aussi un homme très riche, il est très difficile de l’approcher. Tous les jours des femmes, jeunes ou vieilles, inventent des histoires incroyables pour entrer dans son périmètre. C’était à mon dernier voyage aux États-Unis, pour ma fondation, il y a quelques mois. À cette occasion, j’ai appris qu’Isabella travaillait pour lui, et je l’ai rencontrée, comme je vous l’ai dit. Je suis repartie pour le Mali, j’ai beaucoup réfléchi à tout ça. Vous savez, j’avais fait mon deuil de mon enfant, j’ai vraiment connu le désespoir, et seule la possibilité d’aider des enfants qui en avaient grand besoin m’a aidée à survivre. Apprendre que mon fils était vivant a été une grande joie, mais aussi un grand bouleversement. Cela faisait vingt ans que je vivais sans lui et que je le croyais mort. Avec le recul, l’éloignement, j’ai eu tout le temps d’imaginer nos retrouvailles, mais aussi le choc que cela serait pour lui d’apprendre que j’étais vivante. Et à quel point ça pouvait bouleverser sa vie, ses certitudes. Il n’a jamais eu aucune raison de douter de ma mort. En pensant à tout cela, j’ai failli abandonner l’idée de me faire connaître de lui. Et puis j’ai pensé que rien ne pouvait remplacer l’amour d’une mère.

– Mais pourquoi a-t-on dit à Terrence que vous étiez morte ? Pourquoi vous a-t-on fait croire qu’il l’était ?

Rose me regarde avec un sourire triste.

– Je n’ai pas encore eu d’explications là-dessus, mais mon but aujourd’hui est bien d’en obtenir.

– J’ai du mal à croire que l’on puisse être capable d’autant de cruauté ! Même Ethel.

Rose s’est montrée jusqu’ici très convaincante, et j’avoue que je suis prête à croire son histoire. Mais en entendant mes derniers mots, son regard vacille et elle baisse la tête. À cet instant, j’ai l’impression que Rose ne me dit pas tout. Mais elle se ressaisit vite.

– Je repars ce soir pour l’Afrique et puis je me rendrai à Paris. J’y ai dans un coffre les papiers de mon divorce. Je l'ai toujours gardé, ce coffre, même si je n'habitais plus vraiment à Paris. Je vous les ferai parvenir, si vous avez encore des doutes sur mon identité. Non, non, dit-elle en me voyant ouvrir la bouche pour protester, vos doutes sont encore légitimes.

– Mais qu’attendez-vous de moi ? Pourquoi vous êtes-vous adressée à moi ?

Rose sourit doucement et me prend la main.

« Isabella m’a parlé de vous, elle m’a dit à quel point mon fils tenait à vous. »

Je me sens rougir à ces mots.

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Il me caresse la joue tendrement.

- Tu m'as vraiment manqué, tu sais.

- Pourquoi n'as-tu pas appelé ?

- C'était difficile dit-il en se rembrunissant, avec tout ce qui s'est passé. Je t'en voulais, mais je m'en voulais aussi, j'aurais dû comprendre ta réaction. J'ai pensé que ce voyage au Japon, loin de toi, me permettrait d'y voir plus clair. Mais ça a été un supplice, dit-il en éclatant de rire.

Cet aveu m'émeut : il a souffert comme moi de notre séparation. Je n'ose croire ce que j'entends.

- Zoé, dit-il en redevenant sérieux, j'ai follement envie de te prendre là, sur cette banquette. Mais, sourit-il en me voyant rougir, je doute que l'on parvienne à oublier la présence de Max à l'avant malgré les vitres fumées. Et j'ai envie de bien mieux pour nos retrouvailles qu'une étreinte rapide à l'arrière d'une voiture. Malheureusement, j'ai ce rendez-vous ce soir.

- Et moi aussi j'ai un rendez-vous, laissé-je échapper.

- Ah bon ? me dit-il en me regardant d'un œil soudain soupçonneux, ses yeux s'arrêtant sur le décolleté qui dévoile la naissance de mes seins. Je peux te déposer ? demande-t-il un peu froidement.

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Je déteste Pauline, et je déteste Los Angeles. Le taxi qui m’a emmenée jusqu’ici est reparti avec mes derniers dollars. Je décide de tenter le tout pour le tout.

« Vous avez tort de ne pas me laisser entrer. Je suis Marion Cotillard ! J’ai eu un oscar ! »

Mais soit le videur n’a jamais entendu parler de l’actrice française, soit il la connaît trop bien pour ne pas voir que nous n’avons rien en commun. Quoi qu’il en soit, il ne m’adresse même pas un regard.

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Malgré la fatigue, je ne réussis pas à m’endormir tout de suite. Je n’arrive pas à réaliser que je suis à Los Angeles, dont je n’ai pas vu grand-chose d’ailleurs, car je suis arrivée de nuit. Pauline m’a ramenée dans son petit appartement dans une modeste mais jolie résidence de West Hollywood. Elle le partage avec une jeune créatrice de bijoux japonaise, Itsuko, qui est repartie pour quelque temps dans son pays. Je me suis installée dans sa chambre, le temps que l’on trouve un autre appartement pour nous deux. Allongée dans son lit aux draps parfumés, je repense aux dernières heures, et surtout à Terrence Grant.

Je revois son sourire, son regard attendri pendant que je lui racontais mes mésaventures, son sourire malicieux quand il m’a appelée Marion, je sens encore sa présence protectrice, son bras autour de mes épaules… Malgré moi, je me repasse sans cesse la scène, je voudrais ne rien oublier de ces instants. Je sais que je ne le reverrai pas, et cette certitude m’est étonnamment douloureuse. Pourtant, je ne le connais pas. C’est un étranger pour moi, un homme qui m’a seulement gentiment secourue et sans doute oubliée depuis, mais pendant ces quelques minutes, j’ai eu l’impression que l’on était proches. Ses yeux verts… c’est la dernière chose que je vois avant de sombrer enfin dans le sommeil.

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Il a doucement posé un doigt sur mes lèvres. Je sens le désir qui monte en moi, et il est au moins aussi fort que celui que j'ai lu dans ses yeux. Lentement, il retire une à une les pinces qui maintenaient le chignon que j'avais maladroitement échafaudé. Il s'empare à pleine mains de mes cheveux qu'il rejette dans mon dos et plonge son visage dans mon cou qu'il couvre de doux baisers. Il mordille mon oreille, l'explore du bout de la langue et revient à mes lèvres. J'ai l'impression de n'avoir jamais été embrassée auparavant. Pas comme cela, avec une telle fougue et en même temps tellement de délicatesse. Ses lèvres veloutées, sa langue savante... je m'agrippe à sa chemise pour ne pas chanceler. Je suis si tremblante que je ne remarque pas tout de suite que ses mains s'apprêtent à ouvrir la fermeture éclair dans mon dos. Un vent de panique me submerge. Il doit le sentir car il s'arrête.

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