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« – À l’époque, j’étais l’Alpha de la meute, me dit Tyee, son regard d’ambre brillant d’une lueur particulière.

Je recule, sous le choc.

– Montrez-moi, demandé-je en relevant les yeux.

– Comment ça ?

– Vous dites vous maîtriser : montrez-moi comment.

Il enlève son tee-shirt comme si de rien n’était.

Mon souffle se bloque. Ce torse, cette musculature à la fois puissante et racée… ! Je sens mon corps réagir malgré moi. Tyee continue de se déshabiller. Il empoigne sa ceinture et la défait.

– Vous êtes quel genre de sorcière, gentille ou dure à cuire ? me demande-t-il en se tournant pour me présenter son dos musclé, orné d’un imposant tatouage représentant une balance et une épée.

Il baisse son pantalon, puis son boxer, dévoilant deux fesses rondes, musclées. C’en est trop ! Dès que j’arrive à la maison, c’est douche froide. Et, en attendant, je me retourne et j’arrête de le mater.

– Ni l’une ni l’autre, réponds-je le souffle court en suppliant le ciel qu’il ne remarque pas à quel point je suis troublée. Disons que j’ai mon propre style.

– OK. Promettez-moi une chose : si nécessaire, vous n’hésiterez pas à utiliser votre « style » pour me neutraliser.

– OK, acquiescé-je en me retournant.

Au bout d’une minute, la respiration de Tyee s’intensifie. Je sens qu’un changement s’opère en lui : il dégage une aura de plus en plus magnétique, de plus en plus animale…

D’un coup, son corps est pris d’un long spasme. À partir de ce moment-là, je suis surprise de l’allure à laquelle les choses vont. Je n’ai même pas le temps de réaliser que, l’instant d’après, ce n’est plus Tyee qui rouvre les yeux : c’est un superbe loup blanc aux yeux dorés. Un loup bien plus gros que l’animal véritable, bien plus puissant, bien plus majestueux que tout ce que j’ai vu dans ma vie. Il montre d’abord les dents, gratte nerveusement le sol. Finalement, il glapit puis se calme.

Je suis subjuguée. Tyee est un loup… Mais c’est aussi toujours lui. Je reconnais son regard, où se lit une immense humanité, une intelligence profonde.

Le loup blanc avance vers le devant de la cage, passe son museau entre les barreaux. Est-ce une invitation à s’approcher ? »

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- Visiblement, vous ne voulez pas seulement me filer, mademoiselle Malone : vous comptez également faire le pied de grue devant ma porte toute la nuit. Alors, nous avons deux options : soit j’appelle la police pour signaler que j’ai une harceleuse, soit vous m’expliquez ce que vous me voulez.

Aucune de ces options ne me convient réellement. Je décide donc d’opter pour la troisième voie : le mensonge et la culpabilisation.

- Monsieur Darkridge, dis-je en battant des cils telle une étudiante éperdue d’amour, je suis désolée de vous avoir suivi jusqu’ici : je devais vous parler à tout prix. Après ce qui s’est passé l’autre soir…

Il semble mordre à l’hameçon et se radoucit aussitôt.

- Vous avez raison, convient-il. Suivez-moi.

Une fois à l’intérieur, je décline la tisane qu’il me propose et m’installe sur son vaste canapé d’angle. Je commence à jouer mon rôle : l’étudiante énamourée qui espère séduire le professeur sexy et expérimenté. Je veille à ne pas en faire trop : regards humides et interrogatifs juste ce qu’il faut, petite allusion au baiser, air ingénu.

- Je sais que je n’aurais pas dû venir, mais… Mais je n’arrête pas de penser à vous, confessé-je en baissant les yeux.

Darkridge soupire, se lève. Il avance jusqu’à un bureau de style scandinave. Il me tourne quasiment le dos mais je devine qu’il est nerveux : machinalement, il joue avec le bougeoir en acier brossé posé dessus.

- Nikkie – pardon : mademoiselle Malone –, j’ai fait une erreur : je n’aurais jamais dû vous embrasser. J’ai manqué à la fois à l’éthique et au bon sens : rien n’est possible entre nous, vous le savez bien.

- Parce que je suis votre étudiante ?

Il fait volte-face. Je remarque que son expression a changé : elle est passée de désolée à narquoise.

Quelque chose ne colle pas. Il a une idée derrière la tête.

- Non, ça n’a rien à voir avec le fait que vous soyez mon étudiante, me dit-il avec ce même air qui me met mal à l’aise. C’est surtout parce que vous êtes…

Il ne termine pas sa phrase et, à la place, jette de toutes ses forces le lourd bougeoir dans ma direction. Par réflexe, je m’exclame « EL CONGELAT ! » L’objet interrompt sa course et tombe, inerte, sur le sol. Je reste stupéfaite. Je m’attendais à beaucoup de choses de la part de Darkridge ce soir : qu’il me menace, qu’il appelle le shérif, qu’il m’embrasse encore, mais certainement pas qu’il essaye de me tuer ! Je lève un regard abasourdi vers lui et constate qu’il me toise, bras croisés, appuyé contre son bureau, une étincelle de triomphe dans les yeux.

- Je me doutais, ironise-t-il, qu’un brillant sujet comme vous ne pouvait que repousser les lois de la physique. Vous êtes donc bien une sorcière, comme je l’avais deviné.

- Et vous, qu’est-ce que vous êtes ? Un psychopathe qui aime les Cluedo grandeur nature ? « Tyee Darkridge, dans sa villa tape à l’œil, avec le chandelier ? »

- Ne dramatisez pas : je savais que vous vous en sortiriez grâce à vos pouvoirs. Et puis, je vous signale que vous ne m’avez pas laissé le choix : il fallait que je vous pousse à vous dévoiler. À Riverside Creek, la magie n’est pas admise.

- Oui, j’ai appris ça ; et je voudrais bien comprendre pourquoi !

- Vous l’ignorez, peut-être ? Vous essayez de me faire croire que votre présence ici est due au hasard ?

« Hasard », non, je ne dirais pas ça. Je suis ici pour comprendre qui était l’homme qui m’a aimée, élevée et qui est mort en me sauvant. Je suis là pour comprendre qui, moi, je suis. Mais ça, hors de question que je l’explique à un type qui vient d’essayer de me lancer un chandelier de designer en pleine figure !

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-Donc c'est noté ? Le week-end prochain, tu m'accompagnes. La fête foraine s'est installée à Beaumont, on y va avec quelques amis.

Par "amis", Declan veut certainement dire "cousins"... Je ne sais combien de cousins ils sont, dans cette famille, mais une chose certaine : Rufus et ses frères et soeurs se sont reproduits comme des lapins ! J'ai parfois l'impression que Riverside Creek est complètement trusté par les Withnall.

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Bon sang, mais qu'est-ce qui m'a pris ! Tryee Darkridge possède des informations dont j'ai besoin, il détient la clé de mes visions. Il est comme une énigmes que je dois percer, pas... pas bécoter !

Ses lèvres souples, son souffle brûlant, ses mains viriles caressant mon dos...

STOP ! Je dois me reprendre.

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-Je m'en doutais, ironisa-t-il, qu'un brillant sujet comme vous ne pouvait que repousser les lois de la physique. Vous êtes donc bien une sorcière, comme je l'avais deviné.

-Et vous, qu'est-ce que vous êtes ? Un psychopathe qui aime les cluedo grandeur nature ? "Tryee Darkridge, dans sa villa tape à l'oeil, avec le chandelier ?"

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-C'est-à-dire ? demandé-je.

-Vous êtes une gentille sorcière qui fait apparaitre des martinis, façon Samantha Stevens dans Ma sorcière bien-aimée, ou vous êtes une vraie dure à cuire qui peut engloutir le monde, façon Willow dans Buffy ?

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Il faut dire qu’une maison remplie d’étudiants alcoolisés est le meilleur moyen d’obtenir des informations : toute personne ayant regardé au moins un épisode de Veronica Mars sait ça.

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Difficile, quand on me voit derrière mon comptoir de bar, vêtue de l’uniforme de Chez Sally, d’imaginer que c’est moi que ce drame a frappée il y a moins de dix-huit mois : la restitution de mes pouvoirs, l’attaque des Chasseurs, la mort de mon père. Pourtant, derrière ma façade de jeune femme affable se cache une fêlure que jamais rien ne pourra réparer. Pour survivre à ce que j’ai traversé, j’ai dû entourer mon cœur d’une épaisse couche de glace. Ici, à Riverside Creek, personne ne s’en doute : je me fonds parfaitement dans le décor.

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J’ai de nombreux souvenirs d’anniversaires à Glenville, Minnesota. Des souvenirs joyeux, comme la boum surprise que Faye, ma meilleure amie depuis le cours élémentaire, avait organisée pour mes 13 ans. C’est à cette occasion que Sam Bower, sur qui je craquais totalement cette année-là, m’avait offert mon premier vrai baiser. J’ai aussi des souvenirs d’anniversaires tristes : celui où j’ai eu l’appendicite, par exemple ; ou celui où mon père, qui travaille comme médecin à la clinique de Rochester, s’est retrouvé coincé sur les routes par une tempête de neige et n’a pas pu arriver à temps. Et puis bien sûr il y a le pire anniversaire de tous : le premier que j’ai dû passer sans maman.

Ma mère adoptive, Tess, est morte quand j’avais 16 ans, d’un lymphome. Tout est allé très vite ; entre le diagnostic et son décès, à peine huit mois se sont écoulés. Papa a été détruit. Moi… Moi, j’ai dû garder le cap, tant bien que mal. Pour lui, pour maman, pour… pour survivre, tout simplement.

Elle était notre rayon de soleil et, quand elle est partie, l’obscurité s’est abattue sur notre maison. Papa s’est mis à boire. Vraiment boire. D’abord le soir, au dîner. Puis en rentrant du travail, pour « se détendre ». Puis le midi. Tous les midis – tout le temps, à vrai dire. À cause de l’alcool, il a failli perdre le droit d’exercer son métier. Heureusement, il s’est ressaisi de façon héroïque et n’a pas bu une goutte d’alcool depuis exactement trois ans et demi.

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