Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 132
Membres
1 024 414

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

— J’aimerais m’entretenir en privé avec votre maîtresse, capitaine.

— Pas question ! répliqua Gareth.

Wulfson rengaina ses deux épées et mit pied à terre. Mais il gardait une main sur la poignée de sa dague pendue à sa ceinture.

— Je vous donne ma parole que ni moi ni mes hommes ne lui ferons aucun mal, dit-il, avant de porter son regard sur Tarian.

La jeune femme sentit ses jambes se dérober sous elle.

— Un mot, plaida Wulfson, désignant l’intérieur de l’église. En privé.

Tarian soupesa sa requête. Il avait promis qu’il ne lui ferait aucun mal. Et elle connaissait assez Wulfson de Trevelyn pour savoir qu’il tiendrait parole.

Elle posa une main sur le bras de Gareth.

— Je vais lui parler. Je t’appellerai si j’ai besoin de toi.

Elle recula d’une dizaine de pas. Wulfson s’engouffra dans l’église et repoussa le battant derrière lui, puis il verrouilla la porte avec le loquet. Quand il lui fit face, Tarian vit que ses yeux brillaient de colère.

La jeune femme leva son épée.

— N’avance plus. Dis ce que tu as à dire et ensuite, va-t'en.

Il eut un sourire carnassier. Et il continua d'avancer vers elle avec l’assurance du loup convoitant l’agneau.

Tarian se planta fermement sur ses deux pieds et brandit son épée.

— Si tu avances encore, je te tue.

Et à cet instant précis, elle le pensait vraiment.

Il avançait toujours, cependant. Sans la moindre hésitation dans sa démarche. Il ôta son heaume, qu'il laissa tomber par terre, puis ses gants, qu’il jeta au loin. Après quoi, il défit son fourreau dorsal, qui finit lui aussi sur le sol. Il avança. Tarian recula d’autant, jusqu’à ce que sa retraite soit bloquée par un banc de pierre.

— Arrête-toi, Wulfson ! C’est mon dernier avertissement !

Il dégaina sa dague. Tarian ne réfléchit même pas : elle abattit la lame de son épée sur sa main. Pas assez fort, cependant, pour lui faire lâcher sa dague. Mais, bien qu’elle eût frappé avec le plat de sa lame, elle l’avait écorché. Il regarda sa main rougie, poussa un juron, puis il regarda Tarian en plissant les yeux.

Elle pivota sur elle-même et sauta sur le banc, puis sur un autre, tandis que Wulfson la prenait en chasse. De temps à autre, elle se retournait pour lui donner un coup d’épée qu’il contrait avec sa dague. Puis elle sautait sur un nouveau banc. Et il l’imitait encore.

Il se révélait très agile, malgré sa stature et la cotte de mailles qui l’alourdissait. Mais Tarian l'était encore davantage. D’autant que sa cotte de mailles était restée près de son cheval : elle ne portait que ses bottes, ses chausses de laine et sa tunique matelassée.

— Vous êtes habile, milady, lança-t-il alors que leurs lames s’entrechoquaient de nouveau. Mais pas encore assez habile pour moi.

Il voulut plonger sur elle, mais Tarian réussit à esquiver le coup et elle sauta par-dessus un autre banc.

Cependant, elle commençait à s’essouffler. Et sa main s’engourdissait un peu plus à chaque mouvement de son épée. Regardant Wulfson, elle s’aperçut qu’il semblait beaucoup s’amuser. Elle réalisa alors que tout cela, pour lui, n’était qu’un jeu. S’il l’avait réellement voulu, il l’aurait mise en pièces tout de suite.

Elle était folle de rage.

— Finissons-en ! cria-t-elle. Épargne-moi cette torture et tue-moi !

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode