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Accusant quelques coups difficiles de plus, le gardien parvint à repousser son assaillant. Il balança sa jambe et heurta Lucas dans le ventre, l'envoyant valser. Un groupe de pixies s'écarta de son chemin juste à temps. Le néphilim rencontra le sol dans un bruit douloureux, exactement là où elles s'étaient trouvées précédemment. il prit une profonde inspiration et se remit sur pied en chancelant. Kerbasi s'élançait à nouveau vers lui.

Quelqu'un me tapota l'épaule. Je me tournai pour voir Ireth qui se tenait derrière moi, une expression livide sur le visage.

- Ceci doit cesser, déclara-t-elle.

Je lui jetai un regard incrédule.

- Vous voulez que je m'interpose entre deux hommes qui ont des milliers d'années de plus que moi, qui sont beaucoup plus puissants et qui sont en train de se battre?

Elle hocha la tête.

- Oui

- Vous savez qu'il faudrait être fou pour faire quelque chose comme ça, non?

Le bruit d'un os qui se brisait fit haleter la foule.

S'ensuivit un grognement de douleurs . Ireth frissonna, rivant tout de même son regard au mien.

- C'est l'occasion de prouver que vous pouvez contrôler le gardien. Je ne peux clairement pas autoriser votre retour dans la cité si vous laissez la situation vous échapper à chaque visite.

- Ce serait du suicide de se mettre entre eux, rétorquai-je.

- ça, c'est votre ...

Elle ouvrit les yeux en grand, regardant derrière moi.

Je tournai les talons juste à temps pour voir Kerbasi jeter une boule de feu vers Lucas. Il pivota sur le côté pour l'éviter, cependant les flammes effleurèrent son torse, embrasant sa chemise. il la déchira et s'en débarrassa. De légères brûlures s'étendaient sur sa peau, là où la boule l'avait touché.

ça, c'était de la triche. Le seul pouvoir à distance que Lucas possédait était une faible frappe, qui ne ferait pas beaucoup de dégâts sur quelqu'un d'aussi puissant que Kerbasi. Il dut plonger lorsqu'une autre boule de feu vola vers lui. Elle continua sa route derrière lui et atterrit sur le mur d'une maison, sur lequel, par chance, elle s'éteignit. ça ne découragea pas pour autant le gardien.

Kerbasi commença à créer des boules plus petites, de la taille d'une balle de base-ball, les projetant en rapide succession. Lucas se téléporta à gauche et à droite, toutefois pas assez vite pour les éviter toutes. Des traces de brûlures noires et rouges parcouraient son torse et ses bras.

Je n'avais plus besoin des encouragements d'Ireth pour m'interposer. J'avais un moyen de protéger Lucas. Dés que je fus assez proche de lui, je sautai sur lui et enroulai mes bras et jambes autour de son corps. La chaleur des boules de feu roussit l'arrière de mes vêtements, mais disparut quand elles entrèrent en contact avec ma peau.

- Sensible, grommela Lucas à mon oreille, ce n'est pas le bon moment pour des préliminaires.

Une autre boule faillit embraser sa chevelure, donc je grimpai plus haut pour protéger son visage.

- Je pense que c'est le moment idéal, répliquai-je en l'embrassant rapidement.

Des que nos lèvres se séparèrent, j'aperçus une lueur de fourrure orange et noir bondir près de nous. Je tournai la tête juste à temps pour voir Sable fermer sa gueule sur l'entrejambe de Kerbasi, le clouant sur place. Il hurla et essaya de la chasser, cependant elle luttait avec une détermination féroce.

Je souris.? ça c'était bien mon chat.

Sable était toujours affaiblie par son intoxication néanmoins, et elle n'allait pas pouvoir tenir très longtemps. Je descendis de Lucas et sortis mon couteau de ma poche, fonçant vers le gardien. il tapait le métamorphe, essayant toujours de la chasser. à chaque fois qu'il la touchait, ses crocs s'enfonçaient plus profondément en lui.

Je plongeai ma lame dans son torse, droit vers son cœur.

Kerbasi leva un regarde ébahi avant de s'écrouler au sol, emportant le chat avec lui. Le couteau ne l'arrêterait pas très longtemps, mais au moins il resterait à terre un petit moment.

Des acclamations s'élevèrent parmi les spectateurs faes. Un groupe d'enfants sautillaient, montrant Kerbasi du doigt et se moquant de lui. Tous les autres regardaient Sable, Lucas et moi avec admiration. Si j'avais su que me battre avec le gardien était tout ce qu'il fallait pour les rallier à ma cause, je l'aurais suggéré au conseil.

Je baissai les yeux sur Sable.

- Tu peux le relâcher maintenant.

Elle avait beau être encore faible, elle avait eu une sacrée prise sur lui. Le chat déverrouilla lentement sa mâchoire, exposant sa gueule ensanglantée. Je la ramassai et la serrai fort contre moi. je pouvais sentir la douleur des coups de Kerbasi sur son corps, cependant ça ne semblait pas la déranger que je la câline.

Lucas chancela jusqu'à nous.

- Est ce qu'elle va bien?

- Ouais.

Je passais une main sur la fourrure de son dos.

- Il l'a touchée quelques fois, mais je pense que rien n'est cassé.

- Tant mieux. C'était assez inattendu de sa part, même si ça a bien fonctionné. Je suis surpris qu'elle ait pensé à faire ça, commenta-t-il en levant un sourcil.

Je penchai la tête.

- Je suppose qu'elle a été bien élevée.

- Je suis à peu près sûre que Garvan n'apprend pas à ses chats à attaquer l'entrejambe, déclara Nienna qui arrivait derrière moi.

- Alors Garvan manque d'imagination.

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— Plus doucement. Ne sois pas si brute, le pressai-je. Il allait envoyer des éclaboussures partout. Sa main s’arrêta. — Comme ça ? demanda-t-il tandis que ses mouvements se faisaient plus mesurés. — Ouais, comme ça. — Est-ce vraiment nécessaire que j’apprenne tout ça ? ajouta Kerbasi, le visage plissé de dégoût. Il mélangeait le sucre, le beurre, le cacao et le lait pour la dernière fournée de pâte à cookies. Il pouvait se plaindre de la préparation, il n’avait aucun problème à les engouffrer une fois cuits. Pour ses cours d’humanité, j’avais commencé à lui faire manger autre chose que le pain et l’eau qu’il préférait depuis son arrivée du Purgatoire. Aucun homme n’était capable de comprendre les ramifications de la douleur tant qu’il n’avait pas expérimenté le plaisir. — Oui, c’est nécessaire, répondis-je en montrant la casserole. Maintenant, quand ça commencera à bouillir, tu devras attendre une minute avant de la retirer du feu et d’y mélanger le reste des ingrédients. Ne te loupe pas sur le minutage. Par chance, il se débrouillerait mieux que moi. Plus de la moitié des fournées que nous avions faites aujourd’hui avaient fini dans la poubelle parce que j’avais perdu la notion du temps ou oublié un ingrédient. Je ne comprenais toujours pas pourquoi je me débrouillais à chaque fois pour rater presque tout ce que je préparais. Emily descendit les escaliers et jeta un œil à la poubelle. — On dirait une aveugle qui sert de guide à un sourd, commenta-t-elle en secouant la tête. Je pourrais lui apprendre, tu sais. L’adolescente me dévisagea intensément de ses yeux bleus. Elle était bien meilleure cuisinière que moi, cependant je ne pouvais pas prendre ce risque. Le gardien avait passé des milliers d’années à torturer ses prisonniers. Hors de question de la laisser près de lui, même s’il n’avait pas le droit de la blesser. Je me déplaçai pour l’empêcher de voir Kerbasi. — Tu connais les règles. Quand il est là, tu dois rester dans ta chambre. Je tendis le bras vers le réfrigérateur et récupérai deux cookies parmi ceux qui avaient survécu à ma préparation. Emily prit celui que je lui donnais et le goûta avec précaution. Une fois convaincue que ça n’allait pas la tuer, elle le mâcha et l’avala. Je grignotai le mien tout en gardant un œil sur Kerbasi. Il n’avait pas encore touché aux cookies, néanmoins ça ne saurait tarder. Emily et moi levâmes la tête en même temps quand un loup-garou qui nous était familier surgit sur notre radar de sensible. Il arrivait sur la route qui menait à notre maison. L’adolescente fonça vers la porte. Je jetai mon reste de cookie sur le comptoir et bondis dans le couloir pour la rattraper. Elle avait presque la main sur la porte. — Oh, non, pas question. C’est la pleine lune ce soir, tu ne le verras pas. Je serrai ma prise sur ses bras. — Mel, il fait encore jour, gémit-elle, luttant contre ma poigne. Nous étions proches du mois de juin. Il ne ferait pas nuit avant minuit, cependant ce n’était pas le problème. — Le soleil se couche dans deux heures. Pas de discussions. Je l’éloignai de la porte et la poussai vers la première marche de l’escalier. La voiture de Hunter se garait dans l’allée. J’ignorais pourquoi il était venu puisque je l’avais déjà prévenu du fait qu’il ne pourrait pas lui rendre visite pendant les pleines lunes. Emily poussa un soupir de martyr et me laissa lui faire monter deux marches de plus. — C’est stupide. Il ne me ferait jamais de mal. — Il n’a pas envie de te faire du mal, c’est vrai, mais il est encore jeune et manque d’expérience. Un faux pas, et tu pourrais réveiller ses instincts de garou. Je ne le permettrai pas. Le loup était sorti de son véhicule et marchait vers notre porche. Il hésita ; il devait probablement entendre chacun de nos mots. — S’il veut vivre un jour de plus, dis-je en levant la voix, il s’en ira tout de suite. — J’ai juste amené un cadeau pour Emily, rétorqua-t-il assez fort pour que ses paroles filtrent à travers la lourde porte. — Tu as intérêt à ce que ce ne soit pas un autre lapin mort, l’avertis-je. Ça avait été amusant, au début. Juste au début. — Non, répondit-il faiblement. Il retournait déjà à sa voiture. Je n’avais pas besoin d’utiliser mes pouvoirs pour savoir qu’Emily était en colère contre moi. Les étincelles que ses yeux projetaient presque étaient parfaitement claires. — Je te déteste, cracha-t-elle. Au moins, elle n’avait pas répliqué que je n’étais même pas sa mère, comme la dernière fois où nous nous étions disputées, deux jours plus tôt. Ce n’était pas facile de jouer les parents adoptifs quand on n’avait que onze ans de plus que l’enfant dont on s’occupait. De plus, je n’avais aucune expérience avec les ados. Je passai une main dans mes cheveux auburn et y trouvai un morceau de cookie. Génial. Vraiment génial. La journée ne pouvait pas être pire. Dès que Hunter fut reparti, Emily me dépassa, me frôlant, pour se précipiter à l’extérieur et le regarder s’en aller. Quand il fut hors de vue, elle ramassa un bouquet de fleurs sur le porche en ciment. C’était un mélange d’hortensias, de roses crème, de lys blancs et de quelques autres que je ne reconnaissais pas. Elle les colla sous son nez et inhala profondément. Un regard rêveur s’afficha sur son visage, et un sourire étira ses lèvres. Le bouquet était déjà dans un grand vase en verre, donc au moins je n’aurais pas à en chercher un ; ce qui était une bonne chose puisque je n’en avais pas. Personne ne m’avait donné des fleurs depuis des années, pas même Lucas, mon compagnon. Je n’arrivais pas à m’empêcher de l’envier. Emily me remarqua à peine tandis qu’elle rentrait et montait les escaliers. J’aurais pu croire qu’elle avait oublié sa colère contre moi, néanmoins elle claqua la porte de sa chambre. Ça ne durerait pas longtemps. Ce qu’il y avait de bien avec son côté soupe au lait, c’était qu’elle lâchait les vannes d’un seul coup, mais que ça disparaissait rapidement. Un craquement attira mon attention par terre. Sable, ma chatte métamorphe, mâchait quelque chose. Je me penchai et vis qu’elle avait un cookie en bouche. Une traînée de miettes s’étendait de la cuisine aux escaliers, me faisant penser qu’elle en avait chipé plus d’un avant de venir jusqu’à moi. Cet animal n’avait aucune honte. Sous sa forme actuelle de lynx, elle avait dû bondir sur le comptoir et les voler pendant que j’étais occupée avec Emily. Ce n’était pas comme si Kerbasi l’aurait arrêtée. Elle l’avait mordu la seule fois où il s’était rapproché un peu trop près. Il l’avait frappée en réponse et j’avais fini par lui tirer quelques balles en pleine tête. Après ça, il avait décidé de garder ses distances. Il avait toujours mal, même s’il pouvait guérir remarquablement vite.

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