Extraits

Siliana - page 41

« Je suis l'ennemie NUMÉRO 1 des femmes. Ma voix, mon odeur, mon corps, mon allure, tout est fait pour attirer l'homme. Les miens ont tué d'innombrables personnes et ne semble avoir eu aucun remord. Tout ça, c’est le passé. Mais je parie que s’il fallait recommencer rien ne les gênerait. Donc, je suis le pire monstre, le plus méchant et je viens des fonds marins. »

La poupée en porcelaine – pages 105

« « La matinée avait été bonne. Pendant que Sœur Mathilde et Sœur Béatrice rangeaient, Cassandre était partie acheter du pain. En passant devant le magasin de jouets elle vit une poupée en porcelaine avec des cheveux noirs et une robe. En dessous, il y avait une crinoline surmontée d'un jupon de tulle bleu nuit puis d'une jupe en satin gris a deux volants ouverts. Le corset était en satin gris en pointe très basse, avec des manches en demi-lune en voile bleu, de la même teinte que le volant double en dentelle. La poupée portait des gants bleu nuit en dentelle qui se finissaient au coude. Elle portait des escarpins gris. La poupée était coiffée d’un chignon avec deux anglaises de chaque côté. Cassandre rêvait d’être à la place de cette poupée. Porter de belles toilettes, son seul vœu pour Noël c'est de pouvoir porter une belle robe. Mais les orphelines comme elles ne peuvent que rêver, car elle n’avait pas de famille, elle n’avait rien. » »

Pas sa place – page 112

« La sonnerie venait de retentir une troisième fois quand il gara sa voiture. Rien de remarquable comme voiture, juste une deux chevaux verte décapotable, plus connu sous le nom de deudeuche. Tout le monde à l’université la connaissait et la respectait. Elle n’a jamais eu de moquerie ni de tag ou de ces bêtises. En même temps, comment aurait-elle pu en avoir ? Soit les gens la respectait soit ils avaient peur de son propriétaire. Les professeurs le voyaient d’un mauvais œil qu’ils réservent aux garnements et pour les élèves une admiration comme celle qu’on porte à un héros. »