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"Je sens que le remède à mes souffrances et de devenir un être parfait" Page 20 (Edition J'ai Lu)
"Depuis la Première Coupe du monde, en 1987, j'écris ce que je veux faire. Je ne l'ai jamais fait auparavant. Je veux jouer pour l'équipe d'Angleterre, je veux être le capitaine de l'équipe d'Angleterre, je veux être me buteur de l'équipe d'Angleterre, je veux participer à la Coupe du monde, je veux gagner la Coupe du monde, je veux jouer pour les Lions britanniques, je veux être le numéro dix de l'équipe d'Angleterre.
Enfin, mon rêve absolu est de devenir le meilleur joueur du monde" Page 25 (Edition J'ai Lu)
"Nous entrons donc sur le terrain passablement moites. J'entonne mon tout premier hymne national sur la pelouse de Twickenham et une toute nouvelle équipe fait ses premier pas, son histoire ne fait que commencer" Page 56 (Edition J'ai Lu)[/spoiler]
Afficher en entierLe rendez-vous avec Johnno et Brian Smith (l’entraîneur des lignes arrières de l’Angleterre) a lieu dans un café. J’essaie d’engager la conversation mais des supporters font irruption à notre table et nous demandent de poser avec eux pour des photos. Nous acceptons poliment.
De toute ma carrière internationale, je crois n’avoir jamais eu un entretien aussi pénible. D’abord, le port pullulait de supporters gallois. Ils nous assaillaient, demandant sans cesse : « Peut-on faire une dernière photo ? » Nous finissons par aller dans un autre bar. Il est également plein à craquer. Et toujours, encore et encore, des gens qui veulent prendre des photos. Nous repartons à la recherche d’un autre endroit. De bar en bar, nous nous replions à l’extrémité de la ville, au bord de l’eau, dans un dernier bistrot enfin calme et tranquille. De toute façon, nous ne pouvions aller plus loin.
Enfin installés, voilà ce que je leur ai dit : « À mon avis, je ne cadre plus aux plans de l’équipe d’Angleterre. L’équipe réagit beaucoup mieux quand Tobby Flood porte le numéro dix. Les gars semblent plus relax avec lui à l’ouverture. Quant à moi, je ne me sens pas à l’aise en équipe d’Angleterre, je ne me sens pas moi-même, vous n’arrivez pas à tirer le meilleur de mes capacités et je suis, tout simplement, malheureux. »
J’ai continué ainsi. Je leur dis combien le dernier Tournoi des six nations et la tournée d’été en Australie ont été pénibles pour moi et que je ne comprends toujours pas comment ils veulent m’utiliser dans leur système de jeu. Dans les médias, pendant le Tournoi, j’étais devenu le bouc émissaire, ce qui semblait arranger tout le monde. On me tapait dessus dans la presse et pourtant, tous les mercredis, on me jetait à nouveau dans l’arène, face aux journalistes. Je répondais gentiment aux questions des rédacteurs qui allaient me mettre en pièces dans leurs colonnes.
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