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- Comment ça, on s'aime bien ? jonathane, on ne peut pas rester 3 secondes dans la même pièce sans se sauter à la gorge!
- Je mettais ça sur le compte de la tension sexuelle, avoua-t-il.
Oh Seigneur, Jésus, Marie, Joseph et tous les Saints du Paradis.
Afficher en entierComment ça, on s'aime bien ? Jonathan, on ne peut pas rester 3 secondes dans la même pièce sans se sauter à la gorge !
- Je mettais ça sur le compte de la tension sexuelle, avoua-t-il.
Oh Seigneur, Jésus, Marie, Joseph et tous les Saints du Paradis.
Afficher en entier- Viens dans la chambre.
– Je ne coucherai pas avec toi Beresford.
– Je ne te le demande pas, tu ne te souviendrais pas de mes exploits, ce n’est pas drôle.
Pauv’con.
Juste au moment où je commence à trouver bizarre qu’il soit aussi gentil. Chasser le naturel, il revient au galop. J’entends d’ici les cors.
– Allez, se lasse-t-il rapidement parce que je ne réponds pas.
Je n’ai pas envie de répondre. C’est déjà assez humiliant d’être là avec mon patron dans cet état de déchétude (mot que j’ai inventé oui mais qui exprime bien mon état actuel). Mais j’aurai honte demain si j’ai le temps. Pour l’instant, je veux juste qu’il me laisse tranquille pour dormir.
Afficher en entierIl est assis dans son fauteuil, derrière son bureau, comme un dirigeant d’entreprise normal. Étonnant. Bizarre même.
Je lui lance un regard suspect, il me sourit.
C’est définitif, il y a un truc qui cloche. Je me fige. D’autant qu’il me réappelle Adams.
C’est l’effet tailleur ça.
Je souris à mon tour et son regard s’ancre dans le mien.
– Bien, et maintenant ma petite assistante, qu’est-ce qu’on fait ?
Bah on fait des gaufres !
Ho purée oui, ce serait tellement bon ! Je vais voir avec Joyce et je vais en faire ce week-end… j’ai un estomac à la place du cerveau, c’est affligeant.
Allez, on se concentre deux minutes… retour à la réalité.
– Je ne comprends pas ta question.
– Moi non plus… enfin, je ne sais pas vraiment ce que j’attends comme réponse.
– Je sais que je suis celle qui arrive toujours à saisir ce que tu veux mais là je dois t’avouer que je ne comprends pas… mais alors pas du tout.
Et il éclate de rire.
Le con.
Je vais le taper.
Je hausse un sourcil et je me raidis mais il s’en moque complètement et il se bidonne dans son fauteuil en cuir.
Afficher en entier– Merde Emma, tu serais pas enceinte quand même ?!
Il plaisante… enfin à moitié.
Et moi j’ai un instant de panique.
Totale.
Genre manque de m’évanouir et tout.
Je pense que toutes les femmes du monde connaissent cet instant de solitude. Celui où quelqu’un te balance ce genre de phrase à la con.
Enceinte.
Réflexion.
Date. Compte les jours.
Dernières règles.
Dernier rapport non protégé.
Dernier rapport tout court.
Non, pas possible que je sois enceinte.
Légère amélioration. Ouf.
Oui mais si…
Et voilà, la panique d’une femme. Je sais que c’est impossible (bon, même si dans l’absolu tout est possible) que je sois enceinte mais je psychotte quand même.
Je vais me faire enlever les ovaires si c’est pour stresser comme ça moi j’vous l’dis
Afficher en entierViens dans la chambre.
– Je ne coucherai pas avec toi Beresford.
– Je ne te le demande pas, tu ne te souviendrais pas de mes exploits, ce n’est pas drôle.
Pauv’con.
Juste au moment où je commence à trouver bizarre qu’il soit aussi gentil. Chasser le naturel, il revient au galop. J’entends d’ici les cors.
– Allez, se lasse-t-il rapidement parce que je ne réponds pas.
Je n’ai pas envie de répondre. C’est déjà assez humiliant d’être là avec mon patron dans cet état de déchétude (mot que j’ai inventé oui mais qui exprime bien mon état actuel). Mais j’aurai honte demain si j’ai le temps. Pour l’instant, je veux juste qu’il me laisse tranquille pour dormir.
Afficher en entierIl est assis dans son fauteuil, derrière son bureau, comme un dirigeant d’entreprise normal. Étonnant. Bizarre même.
Je lui lance un regard suspect, il me sourit.
C’est définitif, il y a un truc qui cloche. Je me fige. D’autant qu’il me réappelle Adams.
C’est l’effet tailleur ça.
Je souris à mon tour et son regard s’ancre dans le mien.
– Bien, et maintenant ma petite assistante, qu’est-ce qu’on fait ?
Bah on fait des gaufres !
Ho purée oui, ce serait tellement bon ! Je vais voir avec Joyce et je vais en faire ce week-end… j’ai un estomac à la place du cerveau, c’est affligeant.
Allez, on se concentre deux minutes… retour à la réalité.
– Je ne comprends pas ta question.
– Moi non plus… enfin, je ne sais pas vraiment ce que j’attends comme réponse.
– Je sais que je suis celle qui arrive toujours à saisir ce que tu veux mais là je dois t’avouer que je ne comprends pas… mais alors pas du tout.
Et il éclate de rire.
Le con.
Je vais le taper.
Je hausse un sourcil et je me raidis mais il s’en moque complètement et il se bidonne dans son fauteuil en cuir.
Afficher en entierEXTRAIT
En arrivant au bureau, Tom nous attend [...], les bras croisés sur la poitrine et une lueur amusée dans le regard. Je l'ai appelé depuis l'hôpital pour le prévenir de ce qu'il se passait.
- Vraiment Jonathan, je ne m'attendais pas à un tel cliché de ta part, lance Tom avec humour. Frapper l'ex d’Emma ? Vraiment ?
Beresford le gratifie d'un air particulièrement agacé. Mon second patron lui répond par un sourire rayonnant.
- Si vous ne vouliez pas vous faire cramer, laissez-moi vous dire que ce n'était pas la méthode idéale.
Beresford lève les yeux au ciel et je soupire. Tom est vraiment fatigant quand il s'y met.
- Maintenant que ton honneur est sauf, Emma, on peut aller à la réunion ?
- Si je suis une demoiselle en détresse, je ne peux pas envoyer mon chevalier servant à ma place pour affronter les méchants experts financiers ?
Tom et Jonathan échangent un regard et je leur offre mon plus beau sourire innocent.
- Même pas en rêve ! fait alors mon boss en rentrant dans son bureau.
Je grimace, ça ne coûtait rien d’essayer.
Afficher en entierDans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15, au bal du Gouverneur (ça sonne très aristocratique)
[...]
Duels de regards.
Un ange passe (flap, flap, flap,...dixit ma mère). Seigneur, comment peut-on avoir des prunelles pareilles?
[...]
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