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Extrait ajouté par Bibounine 2019-01-29T10:14:10+01:00

« Pour le sens commun, tout ce qui est occitan est marqué par la latinité, par l'esprit méditerranéen. Le comté de Toulouse est de droit écrit, par opposition aux États du nord qui sont de droit coutumier. L'influence romaine paraît évidente comme dans le domaine linguistique : la langue occitane, ou plutôt les divers dialectes occitans, sont dit plus proches du latin que les dialectes de langue d'oïl. Ce ne sont que des contre-vérités. La langue occitane a subi une évolution parallèle à la langue d'oïl, mais ce qu'on oublie de dire, c'est que cette langue a subi moins de brassage que la langue du nord. Elle est restée plus pure, c'est-à-dire que, d'une façon générale, il s'agit de l'évolution d'un bas-latin parlé par des populations qui, à l'origine, utilisaient la langue gauloise, et cela jusqu'à une époque avancée. Le fonds celtique est important dans les dialectes d'oc, beaucoup plus important que dans les dialectes d'oïl. Quand au droit, s'il était écrit, et s'il présentait d'évidentes marques romaines, il était équilibré par les coutumes locales, bien différentes de celles du nord, très marquées de germanité.

En fait, à la fin du XIIe siècle, l'Occitanie des comtes de Toulouse constitue une synthèse harmonieuse entre la civilisation latine et la civilisation celtique, un creuset où sont en train de se développer les germes d'une autre civilisation qui eût pu submerger l'Europe occidentale si elle n'avait pas été cassée, brisée, détruite, systématiquement et consciemment, par le pouvoir royal capétien et les seigneurs du nord, avec la complicité de l'Église romaine, et sous couvert d'une croisade pour défendre la vraie foi.

L'Occitanie n'est pas un bloc monolithique, bien au contraire. Les nombreuses seigneuries qui sont plus ou moins vassales de la Maison de Toulouse ne le sont que d'une façon très élastique : la vassalité dépend de la bonne volonté de chacun. À l'intérieur même de leurs domaines, les grands feudataires sont payés de retour par leurs vassaux, pour la plupart possesseurs de forteresses imprenables, et qui n'en faisaient pratiquement qu'à leur tête. Les rapports entre les seigneurs étaient avant tout des rapport d'hommes à hommes et n'étaient pas régis par des règles hiérarchiques dictées par un centre absolu, comme sur le modèle romain. Au contraire, la société occitane apparaît nettement de type horizontal, comme c'était le cas dans les sociétés celtiques primitives. »

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Extrait ajouté par Bibounine 2019-01-29T10:13:50+01:00

Ce que l’on appelle aujourd’hui le gnosticisme, du mot grec gnosis qui signifie « connaissance », est le résultat d’une rencontre parfois tumultueuse entre trois traditions essentielles, le christianisme, bien entendu, le mazdéisme zoroastrien et la philosophie grecque de source platonicienne ou néoplatonicienne. Ce gnosticisme ne constitue pas une religion en soi, encore moins un bloc monolithique : on a pu dénombrer de

soixante à quatre-vingts écoles qui se réclamaient de ce courant de pensée. Certes, il existait, entre ces écoles, des différences sur les méthodes et les points de détails, mais toutes se rattachaient à une direction d’idées qui en font un système parfaitement spécifique

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Extrait ajouté par Bibounine 2019-01-29T10:13:30+01:00

Car la Croisade contre les Albigeois, personne ne peut plus en douter, était tout autant politique que religieuse, les deux motivations se rejoignant et s’harmonisant parfaitement sous l’angle de l’économie. Cette « injustice » de Montségur est devenue un crime. Et les crimes ne sont pas oubliés de sitôt : ils ont même tendance à promouvoir de façon définitive ceux qui en sont les malheureuses victimes. Le sang des martyrs chrétiens tache toujours le sol des cirques romains, et la croix de Jésus se dresse toujours sur le Golgotha. Mais ce n’est pas la même croix : celle de Jésus était en forme de tau, et celle qu’on nous montre est un symbole solaire hérité de la nuit des temps.

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Extrait ajouté par Bibounine 2019-01-29T10:13:09+01:00

Les premiers temps du christianisme ont été marqués par une étonnante prolifération de sectes de toutes natures, de toutes origines et de toutes opinions. Cela tient d’abord à ce que l’époque était une période où, dans le monde méditerranéen, les anciennes valeurs s’effondraient et que les peuples commençaient à ressentir une profonde angoisse métaphysique. La religion officielle de Rome n’était plus qu’une suite de rituels d’ordre politique, et personne ne croyait plus aux dieux d’un Olympe que Prométhée avait contribué à ébranler par un excès de rationalisme. La religion grecque s’était fondue dans les religions à mystères qui se développaient de part et d’autre de la mer Égée. Le mithraïsme gagnait les rives du Rhin, emporté dans les bagages des légions. Le druidisme se réfugiait dans les forêts, à l’écart des grandes voies romaines où commençait à se manifester une certaine persécution. Dionysos envahissait les rues de Rome par bacchanales interposées. Dans cet invraisemblable brassage de populations et d’idées, plus personne ne s’y retrouvait.

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Extrait ajouté par 21la 2012-01-29T15:53:45+01:00

..."C'est l'époque où l'hérésie gagne du terrain dans tout le Languedoc protégée par le comte de Toulouse,Raymond VI.Mais les Cathares sentent le danger venir du nord;les prétentions du roi de France se font plus précises sur les terres occitanes,et ils savant que Philippe-Auguste se servira du moindre prétexte pour faire intervenir ses troupes et procéder ainsi à l'annexion d'un pays qui gêne la monarchie capetienne.Ce prétexte est tout trouvé:l'hérésie albigeoise qui bat en brèche les prédictions officielles..."

..."Il est exact que le soleil joue un rôle symbolique dans la mythologie des Cathares:le soleil est l'image de la lumière originelle .La croix grecque utilisée par les Cathares,ou la croix hélicoidale,sont des signes solaires incontestables,et la croix des Volques Tectosages également."

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